ANDY ♠ Je n’ai plus que deux hommes dans ma vie. Le premier se nomme Ben... et l’autre Jerry’s.

Bonjour. Merci d'avoir accepté de répondre à ces quelques questions pour notre magazine Cosmopolitan. Tout d'abord, présentez-vous à nos lectrices, cela permettra de mieux vous connaître!

© cristalline

Nom : Milano Prénom : Andréa, dit Andy, Violet Date de naissance : Treize novembre 1889 Lieu de naissance : Quebec Situation/Emploi: Etudiante en astronomie Avatar : Lucy Kate Hale (la magnifique) Pseudo : Lyla Commentaires : Magnifique forum

Ca y est, j'en ai terminé avec vous, vous pouvez souffler! Si vous voulez bien remplir ce petit questionnaire pour terminer, et je vous laisse tranquille!



1) Dans un bus, un joli garçon/une jolie fille vous fixe:




• Vous souriez timidement.



2) Vous croyez que dans le monde, tout est:


• Relatif (comme Einstein)
  


3) Finir votre vie seul/e:




• Ca ne vous fait rien, vous avez le temps de voir venir.


4) Vous rêvez souvent:


• De la personne que vous aimez.
  

Très bien. Vous savez, j'ai tout de suite apprécié votre profil quand j'ai reçu votre candidature par mail. Vous avez ce petit quelque chose, cette fraîcheur. Vous allez plaire, soyez en sûr! Alors dites-moi, comment vivez-vous votre célibat?


J’ai toujours plus ou moins été solitaire. Là où mon frère ramassait tout ce qui bougeait et avait un tant soi peu de poitrine, je préférais l’évasion d’un livre ou d’un film. Jamais je n’ai réussi à comprendre ce phénomène selon lequel il vaut mieux pour quelqu’un d’être accompagné, même d’inconnus, plutôt que d’être seul. Mais c’est personnel, que voulez vous. Aucune critique là-dessous. Le monde tourne comme il veut, je tourne à ma manière. Et puis vous savez, depuis que Noah est parti… il n’avait qu’un an de plus que moi mais nous nous étions toujours considérés comme jumeaux, tellement il était évident que la différence d’âge n’était qu’une illusion. J’avoue avoir eu du mal à passer à travers. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai migré à Vancouver. Loin de tout, commencer une nouvelle vie, ne plus être la jeune fille à l’hôpital. Et qui sait, peut être aimé, à nouveau ? Peut être. Mais pour l’instant, ce n’est pas la priorité. Je dois encore faire le point, vous comprenez…



D'accord. Mais j'imagine que vous n'avez pas été célibataire toute votre vie! Pourriez-vous nous parler de vos dernières relations amoureuses, ou de la dernière? Je sais, cela peut paraître assez indiscret mais n'oubliez pas que nous consacrons un article sur les célibataires! Soyez donc tout à fait sincère!



Avant tout ça, j’avais quelqu’un. Luke. Je pense que jamais je n’aurais pu trouver plus parfait. Vous savez, c’était le genre de gentil garçon, sportif, populaire mais soucieux de ceux avec qui il est. Notre histoire a duré deux ans, et ce n’était pas rien pour la gamine que j'étais. Les autres n’ont pas vraiment compté, à par lui. Seulement lorsque Noah est tombé vraiment malade, je n’ai pas réussit à garder la tête assez haute pour le garder, lui. Je pense que sa présence me ramenait toujours au souvenir du passé, un passé où Noah allait bien. Il était là pourtant, pour moi, jour et nuit… personne n’a compris pourquoi je l’ai poussé hors de ma vie. Mais j’avais mes raisons, croyez moi j’avais mes raisons. Nous aurions pu passez à travers, si j’avais été plus forte, mais je ne l’ai pas été, et cet échec je ne voulais surtout pas le lire dans ses yeux. J’ai été exécrable avec Luke, plus qu’avec quiconque. Et du jour au lendemain, je lui ai demandé de ne plus venir. De ne plus souffrir, par ma faute. Je n’ai pas la prétention de dire que j’étais faite pour lui, ni que j’ai pu lui briser le cœur. Je dis juste que je préférais qu’il continu à vivre sa vie, sans moi. Et puis je suis partie… il faut croire que parfois, l’amour n’est pas assez fort. Je ne regrette rien de mon histoire avec Luke, mis à part la fin. Et de me dire que son souvenir me fait encore mal, un an après.




Oh, comme c'est dommage que ça n'ait pas fonctionné. Mais vous savez, nous sommes de petites curieuses. Et si vous nous parliez un peu plus de vous?




J’avais dix neuf ans lorsque le stade critique a été décrété. Huntington, forme juvénile, m’avait-on dit. La seule chose que je voyais là dedans, c’était mon frère, étendu sur un lit d’hôpital, qui tentait par tout les moyens de trouver les mots pour dire adieu. Et puis ce jour là, il était heureux. Chose étrange, toute cette histoire avait de nouveau rapproché mes parents, pourtant séparé depuis trois ans. Et ça suffisait à Noah pour être heureux. Seulement je ne pouvais plus l’entendre dire qu’il était prêt à partir maintenant que tout allait mieux. Dans un couloir de l’hôpital où j’avais quasiment pris mes appartements, j’aurais tué pour être à sa place. Oui, j’aurais tué. « Arrête Andy, ça sert à rien de passer ton temps ici… prends une petite heure, va faire un tour !… tu manques à Lexie. » Luke aurait facilement été ma proie à cet instant précis. Pourtant au fond, je savais qu’il avait raison, et qu’il faisait ça pour moi, mais il se brûlait les ailes avec de telles propositions. « Tu te fous de moi ? Pour une fois, pour une fois que Noah a les idées claires, tu voudrais que je sorte ?! Et pour lui dire quoi, faire semblant que le monde continu de tourner ? Si elle veut me voir, elle n’a qu’à venir. Il aimerait, aussi… » « Il lui a demandé de ne plus venir ! » « Et tu devrais peut être en faire autant… » « Andy… je suis désolé, d’accord ? Je sais que ce n’est pas facile, je sais… » « Non, non tu ne sais pas ! Arrête. » Je crois qu’à ce moment là, le frapper lui aurait fait moi mal. Seulement en levant les yeux vers lui, la pression est retombée, aussitôt. Il me supportait depuis le début, et je lui devais beaucoup. Je lui devais surtout sa liberté. « S’il te plait Luke… je préfèrerais être un peu seule. » il n’ajouta rien, déposant un simple baiser sur mon front avant de tourner les talons, sans rien demander de plus. Je suis restée de longues minutes sur ce fauteuil, dans ce couloir. « Vous n’auriez pas dû… » en relevant la tête, je trouvait cet infirmier qui s’occupait de Noah depuis le début de l’été. « Je vous demande pardon ? » « Votre ami… vous n’auriez pas dû le laisser partir. » « Parce que vous écoutiez ? » « Non, loin de là… mais à voir son visage, il est clair que vous n’avez pas été tendre avec lui. » « Je ne vous demande pas votre avis, c’est… c’est compliqué. » « Ca l’est toujours. Enfin, si il n‘est pas idiot, il reviendra ! » « Mais je n’en ai peut être pas envie. » « Alors c’est peut être vous, l’idiote… » Je pense que c’est la première vraie conversation que j’ai eu avec Clay. Enfin quelqu’un qui me parlait sincèrement, malgré la situation. J’aurais bien ajouté quelque chose, histoire de ne pas perdre toute crédibilité devant lui, mais mon frère m’avait faite appeler. Et il avait toujours la priorité. « Tu as besoin de quelque chose ? » «  Tu ne souris plus… » « Ce n’est pas quelque chose qui se commande. Et je ne devrais pas avoir à faire semblant devant toi… » « De toute manière, tu es très mauvais actrice ! » lorsqu’il était lucide, je retrouvais notre complicité, et autant tranchante que notre distance lorsqu’il ne l’était pas, je n’en ressortais jamais indemne. « J’avais mes raisons de demander à Lexie de ne plus venir. Mais n’en fais pas de même… sors, amuses toi, aimes ! Lis leur les étoiles comme tu le faisais pour moi. » « Je croyais que tu trouvais ça stupide ?! » « Tu les aimes, alors ça ne l’est pas. » « C’est dur, Noah. » « Et j’en suis désolé… » Quelques minutes après ce bref échange, il avait fait une crise, l’obligeant à se reposer. Le lendemain, il ne se souvenait que par bribes. Je n’ai jamais réussit à suivre ses conseils. La plupart des choses qui me ramenaient à lui, je les ai écarté. Luke, cette ville, cette vie. Seuls Lexie et Clay sont restés. J’ai toujours eu besoin d’elle… et lui s’était entre guillemets imposé. Dans ma vie, et dans ma tête. Jusqu’à Vancouver, où j’ai commencé une nouvelle année d’étude, il y a un an. Pour un renouveau.



Et bien, en voilà quelqu'un qui a vécu. Mais il n'y a pas que le passé qui compte, l'important, c'est l'avenir. Allez-y, confiez à nos lectrices favorites comment vous vous voyez dans 10 ans.



Je ne me projette jamais aussi loin dans l’avenir. Pour être complètement sincère, j’ai une peur bleue du futur. Je ne vous dirais pas que je rêve d’un mari, d’enfants, d’une maison en banlieue avec jardin et balançoire, d’une break et d’un labrador. Honnêtement, je ne crois pas que toutes ces choses sont faites pour moi. Alors à trente et un ans… j’aimerais avoir réussit à me faire une place parmi les étoiles. Enfin, dans l’astronomie, j’entend. Je pense même que j’aimerais enseigner… vous savez, transmettre à quelqu’un de réellement passionné tout son savoir, voilà vraiment quelque chose qui me passionnerait. J’aimerais aussi avoir tourné la page de ces années sombres… et peut être l’avoir laissé entrer dans ma vie. Clay est quelqu’un d’exceptionnel, mais il appartient à un passé que j’aimerais oublier. Il a vu le pire de moi et… je n’ai pas envie de me revoir dans ses yeux. Pourtant il est toujours là, dans ma tête… comme si une petite voix en moi m’interdisait de l’en laisser sortir. Un combat intérieur perpétuel, et fatigant. Mais l’avenir ne m’appartient pas, alors… à quoi bon rêver ? Je l’ai déjà trop fait, et été bien trop déçue pour me laisser encore bercer par ce jeu d’enfant. Laissons nous vivre, nous verrons bien.

Merci à vous
Je pense avoir fini (désolée pour les fautes, je n'ai pas encore eu le temps de me relire).

Merci, vraiment. C'est très agréable de l'entendre de votre part (oui, j'ai lu votre rp, et c'est... waouh !).