● I'll will love you ▬ Alexander Daumas

●●Bonjour. Oui oui, c'est bien ici pour l'entretien d'embauche, ne soyez pas intimidé. Alors vous êtes...?
Laissez-moi lire votre carte d'identité, ça sera plus simple.●●

© fitsheaven

Nom : Daumas Prénom : Alexander Nom d'emprunt : // Date de naissance : 27 juillet 1834 Lieu de naissance : France Situation/Emploi: Célibataire/Écrivain Avatar : Ewan Mcgregor Pseudo : MadHatter Commentaires : "L'Amour, que dire de plus...C'est la plus grande source d'inspiration de l'homme ! ça sens Moulin Rouge à plein nez tout ça :p"

D'accord, je vois. Ca me permet de vous ressituez, vous comprenez, nous avons tellement de demandes. Mais vous... Vous avez ce petit quelque chose de célèbre que j'aime beaucoup. Alors dites-moi, pourquoi souhaitez-vous postuler pour notre agence?


« L'Amour, est indéfinissable, il est un acte que nulle personne au monde ne peut contrôler. Je n'ai pût me contrôler d'aimer, je ne me contrôle pas d'aimer l'Amour. Son nom résonne dans ma tête depuis si longtemps, autant que je me souvienne, j'ai toujours été un amoureux de l'Amour. L'acte amoureux est beau, le plaisir de savoir que l'autre ressent la même chose que vous. Je ne pourrais me résoudre à détester ce mot. C'est une bouffée d'air frais, nos poumons respire la joie de vivre, notre coeur est heureux de savoir qu'il bat encore à tue tête. Tout notre corps répond positivement à notre attente de l'Amour. Tout humain normalement constitué sait qu'il s'agit de la plus belle entité au monde. Nous nous sentons presque comme des dieux, capable de grand-chose pour notre moitié, la protégé de n'importe quelle cruauté, l'aimer jusqu'à notre mort et même durant la mort, nous aimons encore : l'être qui nous a fait vibrer de plaisir, celui qui nous a transformé pour toute une éternité... »

Remarquant qu'il allait partir dans un délire absurde, il préféra s'abstenir, prônant l'Amour à tue tête depuis des années, Alexander postula pour agent de cette entreprise de l'Amour avec un grand A. Cherchant depuis longtemps à inspirer l'Amour aux humains (même durant son vivant), il sera un écrivain au service de l'Amour. Alexander se rendit compte à ce moment, qu'il ne pensait qu'à ce mot constamment, ce n'est pas une maladie quand même ? Si ? La maladie de vouloir le bonheur des autres serait-il un crime ? Un crime chaste et beau ! Alexander se releva d'un coup, se présenta comme un poteau, sorti ce qu'il avait sur le coeur :

«Je suis peut-être un grand bavards mais, croyez-moi, je pense avoir toutes les qualités requises pour être des vôtres cher Eros ! »


Très bien. Par contre, il faut que vous sachiez qu'on accepte pas n'importe qui ici. Il faut avoir une histoire, un passé. Et que nous soyons au courant de tout, bien entendu. Nous ne sommes pas là pour juger, juste pour ne pas se retrouver avec une surprise à la dernière minute. Alors, je vous écoute!



Le jeune homme s'assit tranquillement sur la chaise, jambes pliés et entama son petit monologue :

« Je me nomme donc, monsieur Alexander Daumas. Romancier à temps plein depuis des années, j'aime les romans d'amours et écrire ma passion pour cette dernière. J'ai toujours été friand des histoires d'amours finissant bien. J'inspirais à ce rêve dans les prochains jours de ma vie. Tous les matins en me réveillant, je pensais à la femme idéale qui partagerait ma vie de bohème. Une femme ayant toutes les qualités requises pour me plaire. Adorable, généreuse, agréable et fidèle. Hors, je n'ai pas eu tellement de chance avec les femmes. A l'époque, les femmes désiraient plus que tout d'avoir de l'argent et être marié à un pouilleux ne leur plaisaient guère ! Je décidais donc de partir pour Paris, en espérant un jour croiser mon idéal. Mon enfance était joviale. J'avais reçu le même prénom que mon père car, il ne me reconnu qu'à l'âge de mes 7 ans. Allez savoir pourquoi. J'ai toujours été naïf et rêveur sur les bords, ne voulant croire que ce que je pensais pouvait être réel tôt ou tard. De l'ambition ? Oui, on peu dire cela. Je voulais être connu, je voulais que l'on me perçoive comme un artiste et non comme un clochard. Je me devais d'être le cavalier parfait pour toutes les plaisantes dames. Je lisais, me nourrissait d'Amour jusqu'à épuisement, mes paupières devaient se fermer automatiquement. Vidé de toute force, je profitais des doux bras de Morphée, la plus douce des femmes. Elle vous conduit au pays des rêves. La plupart du temps, je faisais des rêves prémonitoires. De mon point de vue de maintenant, je me rends compte que beaucoup de mes rêves se sont réalisés... »

Alexander regardait Eros avec ses grands yeux bleus, ils pétillaient de passion brûlante, il avait cette manie d'embarquer les gens dans ses histoires abracadabrantes. Ce qui est toujours beau, c'est qu'il inspire encore des hommes avec ses petites phrases de linotte...



Mais j'ai déjà entendu parler de vous, bien sûr. Vous êtes un symbole. Mais j'aimerais bien connaitre votre version de l'histoire. C'est tellement plus intéressant dans la bouche de l'intéressé.



Ne sachant que dire, il se contenta de s'asseoir pour le moment. Tremblotant légèrement des jambes et des dents, il ne savait pas comment expliquer son histoire, rempli de tumulte et de rêves brisés. Depuis qu'il est mort, il se rendit compte de la vie qu'il avait menée, une vraie vie de bohème. Une terrifiante mode où l'on était des vrais accro de l'Amour, il n'y avait que ça dans la vie. Nous étions pauvres mais, nous étions heureux. L'Amour inspirait notre imagination, notre créativité était à son apogée. Alexander ne pût définir comme meilleur endroit que Paris, la ville de l'Amour. Etant un français, il connaissait le tout Paris par coeur, surtout le quartier le plus en vogue : celui de Montmartre. Ce lieu était le rendez-vous de tous les plaisirs défendus, le quartier de la débauche, le quartier de liberté et de l'Art. Menée une vie hors norme était mal vue à l'époque mais, ce que cela était bon pour le moral. Tous ceux qu'ils avaient connus, sont devenus des monuments historiques, lui-même en était un de son vivant. Alexander Daumas, grand romancier, qui écrivit «La Dame aux Camélias». Bien entendu, quand nous sommes en vie, la popularité n'est pas autant grande qu'on le désire, la mort est la meilleure réussite pour un artiste. Pourquoi ? Car, il devient l'homme mort le plus riche au monde et ses oeuvres sont les plus plébiscité au monde (surtout quand nous recherchons des dossiers fabriqués par l'auteur, non des copies). Alexander était un artiste calme, en paix avec lui-même. Différent des autres artistes, totalement ivre par l'Absinthe et l'Opium, lui, se nourrissait de livre et de poèmes. Il avait passé sa vie à traîner dans les bibliothèques lorsqu'un jour comme un autre, il rencontra cette femme qui changea sa vie à jamais. Marie Duplessis. Une déesse de beauté indéfinissable. Vous croyez au coup-de-foudre ? C'est ce qu'il reçut à cet instant, elle le percuta en plein coeur, son coeur s'emballait, trop rapide pour lui qu'il en tomba dans les pommes par la suite. Il la recherchée jours et nuits pour savoir où elle se cachait. Légèrement obstiné, Alexander va toujours au bout de ce qu'il a commencé. C'est alors qu'il la retrouva non loin du Moulin Rouge. Corps et âme, il lui offrit ce qu'elle voulait. Elle était parfaite mais, Alexander n'était pas quelqu'un de très riche après tout. Marie délaissa le pauvre homme une année plus tard, le plongeant dans la plus grande tristesse. C'est ainsi qu'il fera son roman le plus célèbre : « la Dame aux Camélias ». Le succès de ce dernier sera surtout reconnu après sa mort, comme étant un livre fort sur l'Amour. Un amour illégitime brisé par un père trop conservateur. Certaines personnes se reconnaîtront surement en lui. Alexander pensait si fort, que sa tête commençait presque à fumer. Il ouvrit finalement là bouche :

«Vous savez, mon histoire est la même que beaucoup d'écrivains utilisent. Je pense vous l'écrire sur papier pour démontrer mes capacités en matière de mots... »

Les images passèrent en boucle dans sa mémoire, il avait du mal à se souvenir vraiment du visage de cette femme. Il savait qu'elle était belle, fini et douce avec lui. Elle ne lui voulait pas de mal mais, ce n'était qu'une femme recherchant l'argent avant tout. Alexander était affecté par cette histoire d'amour, il avait eu du plaisir durant une courte période. Il ne baissa pas les bras et continua sa vie comme il devait se faire. Avoir un travail, un avenir, une famille et des enfants. Tout devait marcher. L'Amour de l'écriture avait fait le travail pour lui. Il devint un célèbre romancier jusqu'à sa mort. De nos jours, il est encore considéré comme un grand auteur.



J'adore. Ça c'est une histoire qui a du caractère. Et depuis la réincarnation, tout se passe bien? Vous vous sentez bien dans le monde moderne?



Expliquez comment vous vivez dans ce monde qui a évolué depuis votre mort, votre ressenti par rapport à cette époque et votre façon de vivre depuis votre accession à l'immortalité.



Très bien. Vous êtes le candidat idéal et il y a de fortes chances pour qu'on vous prenne. J'en soufflerai un mot au grand manitou personnellement. En attendant, si vous voulez bien remplir ce petit questionnaire pour terminer, et je vous laisse tranquille!




1) Le film d'amour que vous prônez sans concession:


●Moulin Rouge, bariolé et tragique.
C'est mon film favori depuis qu'il est sorti au cinéma, j'idolâtre ce film. Tant de passion puis de souffrance...



2) L'une des plus belles réussites de votre agence:


●Le mouvement peace and love. De l'amour, partout, tout le temps.
Evidemment, je le prône encore et toujours !


3) La phrase qui vous parle le plus::


●L'amour est un égoïsme à deux.
La phrase parle d'elle-même, que dire !



4) L'un de vos protégés croise la route d'une charmante personne et, vous le lisez dans ses yeux, envisagerait peut-être bien un adultère:


●Vous intervenez, vous glissez au bras de cette tentation et mimez le petit couple heureux en l'éloignant avant qu'il/elle ne vous traite de taré. Le temps du stratagème et votre protégé sera parti.
Je me dois d'agir ! Toutes situations doivent être prises au sérieux !