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Sujet: CLEOPATRE - « Nous finissons par haïr ce que nous craignons trop souvent » Dim 14 Nov - 17:55
Bonjour. Oui oui, c'est bien ici pour l'entretien d'embauche, ne soyez pas intimidé. Alors vous êtes...? Laissez-moi lire votre carte d'identité, ça sera plus simple.
apokalypto
Nom :VII Théa Philopator Prénom :Cléopâtre Nom d'emprunt :Cléopâtre Schehadé Date de naissance : -68 avant J.C. environ Lieu de naissance : Alexandrie, en Grande Égypte Situation/Emploi: Folâtre ici et là en prenant parfois quelques moments pour être agent de la discorde. Ah oui, elle possède aussi sa propre ligne de bijoux. Avatar : Catherine Z. Jones Pseudo : Mouette Commentaires :
D'accord, je vois. Ca me permet de vous ressituer, vous comprenez, nous avons tellement de demandes. Mais vous... Vous avez ce petit quelque chose de célèbre que j'aime beaucoup. Alors dites-moi, pourquoi souhaitez-vous postuler pour notre agence?
Et Cléopâtre leva un regard de dédain vers la jeune femme. Elle était une reine, pas qu’une simple actrice de cinéma ayant couchée avec son réalisateur afin d’arriver au sommet. Au contraire, elle avait eut le plus grand et puissant Empereur de Rome à sa botte, ne lui demandant qu’attention et amour. Elle était un Impératrice, elle était la reine égyptienne. Pas qu’une vulgaire traînée.
« Ce petit quelque chose de célèbre? Ce n’est pas un « petit » quelque chose que j’ai de célèbre, mais bien un énorme quelque chose, de célèbre. Et je ne parle pas du nez. Mes derniers amants vous dirait mon égo, probablement, moi je vous dirais : la fierté. Parce que je suis une femme fière, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds par des vermines qui croient que c’est avec des fleurs et des bisounours qu’on en vient à des changements. Je suis une femme d’action, de stratégie. Pour moi, cette ancienne vie ou bien même celle-là, sont un perpétuel combat pour se faire valoir. Pour faire valoir sa puissance, et dans ce cas-ci, ce n’est plus la puissance de mon peuple, maintenant écrasé sous le joug du capitalisme qui exploite sans vergogne ses richesses, mais bien la puissance d’une force beaucoup plus présente qu’aucune autre. C’est en semant le chaos, que l’on détermine notre être. C’est dans ce chaos que les vrais individus, forts et intelligents, se lèvent et marchent sur ce monde de faiblards.
L’amour est un sentiment qu’il est normal d’éprouver, étant maintenant et anciennement humain, mais qu’il soit capable de supprimer. Nous sommes capables de vivre sans cette douceur qui ramollit le cœur des hommes, les rendant aussi manipulables que des poupées de chiffons. En prônant la discorde, nous prônons des types d’individus remarquables, spéciaux, qui ont plus à offrir que de l’amour.
C’est un combat, et nous formons des combattants. »
L’interviewer bougea légèrement sur son siège, mal à l’aise. Cléopâtre sourit, voyant bien l’état dans lequel elle venait de mettre ce pauvre homme. C’est ça qu’il fallait, d’après elle. Briser des conventions, défoncer des portes à grands coups de glaive. Tuer, s’il fallait. Tant que le message se rendait. Mais elle ne tuerait pas ce pauvre homme, maintenant, en tout cas.
Très bien. Par contre, il faut que vous sachiez qu'on accepte pas n'importe qui ici. Il faut avoir une histoire, un passé. Et que nous soyons au courant de tout, bien entendu. Nous ne sommes pas là pour juger, juste pour ne pas se retrouver avec une surprise à la dernière minute. Alors, je vous écoute!
Lorsque Cléopâtre ouvrit les yeux, le poids sur sa tête se fit plus insistant. Sans un même regard au mari près d'elle, elle se leva. Le peuple, déjà en pleine admiration de sa personne, s'agenouilla. Et elle sourit. Le prêtre la fit s'agenouiller elle-même et elle ne put retirer cet air moqueur.
« Et le peuple égyptien te proclame Cléopâtre-Isis, reine d'Égypte. Que la déesse te soit favorable et que ton règne, à l'image du sien, soit éternel. »
Puis il psalmodiait ainsi toute la matinée, et Cléopâtre ne cessait de penser que cette couronne, elle pourrait la porter toute sa vie. Elle en porterait le poids jusqu'à sa mort, et elle la porterait fièrement. Elle se fit la promesse de toujours être généreuse envers son peuple, et cela allait dans le sens où elle le défendrait avec tous les moyens possibles. Le peuple se mit à crier de joie, et on les couvrit de petits morceaux d'or. Son règne commençait à cet instant précis.
**
« Cléopâtre. Vous devez partir. »
Rome était silencieuse en ce matin funeste. Cléopâtre, n’ayant pas dormie de la nuit, se tenait droite sur le balcon de sa suite, et observait le soleil rouge qui tentait de se lever. Ses mains tremblaient, elle s’était changée trois fois et ses servantes ne cessaient d’essayer de la consoler. Elle allait et venait, tentait même de réconforter son fils, Césarion. Mais rien ne la faisait se calmer. Un serviteur proche de César était venu lui apprendre la nouvelle tard dans la nuit, et depuis, elle ne pensait qu’à l’homme. Aucune larme n’avait cependant été versée. Elle ne se serait jamais abaissée à pleurer, surtout dans une ville aussi traîtresse et froide que Rome. Ses servantes avaient déjà commencées à amasser ses affaires et un messager avait prévenu le port que la Reine d’Égypte partait.
Elle se retourna vers le nouveau venu dans sa chambre. Il était grand et l’air fatigué qu’il abordait la toucha. Marc Antoine avait dû passer la plus horrible des nuits. Son ami, mentor et Empereur venait d’être assassiné par ceux-là mêmes en qui ils avaient confiance.
« Je sais. Mes affaires sont presque prêtes. »
Marc Antoine s’approcha d’elle. La reine nota combien il avait l’air pressé, tandis qu’il essayait de reprendre son souffle. Elle fronça les sourcils et se retourna légèrement vers lui. « Que ce passe-t-il? » Le général posa doucement sa main sur son bras, et la fixa dans les yeux. « Ma reine, votre vie est peut-être en danger. La ville sera bientôt dans un chaos, le Sénat a sûrement pris une décision à votre sujet. Ils vont probablement tenter de ce saisir de la mort de César pour attaquer l’Égypte. »
Elle sentit le feu monter à ses yeux. Elle déplia les bras, mais ne refusa point qu’Antoine laisse sa main sur son bras. Auparavant, elle l’aurait fait mis à mort, mais le temps n’était pas à la plaisanterie. Ce qu’il disait était logique. Avec la protection de Jules César évaporée, la nouvelle Rome allait sûrement marcher sur l’Égypte et s’en prendre à ses ressources. « Iras, Charmiane. Dépêchez-vous. » Elle fit un mouvement de bras à ses servantes pour les prier à se dépêcher. Ce qu’elles firent. La reine retourna de nouveau son attention vers Marc Antoine. Elle posa sa main sur la joue d’Antoine, qui fera les yeux un moment. Elle ouvrit la bouche pour parler, pour lui dire qu’il serait toujours le bienvenu en Égypte, mais elle en fut incapable. Sa main glissa sur son torse, son cœur, et puis elle partie.
Ses porteurs l’emmenèrent au port et elle vit des romains l’y attendre. Elle ouvrit légèrement le rideau. Elle reconnut certains membres du Sénat et elle se retint un grognement. Ils voulurent lui parler, mais un seul regard de la Reine les fit taire. Ce qu’elle n’aurait pas donné pour leur tordre le cou. Ils n’avaient cessé de la voir comme la simple prostituée égyptienne de César, ne voyant pas les vrais raisons derrière ses agissements. Ils étaient vides, crétins et idiots. Elle ne les avait jamais aimés, et eux non plus. Vivement l’Égypte, où son peuple l’attendrait, non pas comme une prostituée, mais comme une Déesse-Reine.
Elle allait restaurer le pouvoir Égyptien sur l’Égypte. Elle délogerait les troupes romaines que son idiot de mari avaient mises au pouvoir, et prendrait les rênes du pays seule. La mort de César était certes triste, mais elle lui permettait de gouverner seule. Elle n’avait peut-être plus la protection romaine, mais son armée s’était fortifiée pendant son absence. Césarion se mit à pleurer dans ses bras, tandis qu’ils montaient sur le navire. Elle l’embrassa et le colla contre sa poitrine. Dire qu’il était le fils de cet Empereur, et que ce dernier avait laissé tous ses droits à Octave, le fils adopté.
Ce qu’elle le détestait, cet Octave.
**
« Je dois rentrer à Rome. » « Cela fait dix ans que tu n’es pas allé à Rome. » « Je dois y rencontrer Octave. La paix doit être faite une bonne fois pour toute. » « Tu ne crois pas réellement qu’Octave va faire la paix avec toi, mon bon Antoine? » « Je l’espère, ma reine. Je vous écrirai rendu là-bas. » « Bien. Je vous souhaite un bon voyage dans ce cas. Mes gardes vous conduiront au port. »
Marc Antoine ne bougea pas pendant quelques secondes, observant la reine contrariée. Elle détestait Rome, c’était sans équivoque. Mais était-elle obligée de le détester pour cela? Cléopâtre, la tête pleine de tactiques et de politique, semblait plus qu’anxieuse face aux combats qui se préparaient un peu partout. Certes, elle était bien heureuse de savoir que les anciens partisans et troupes de César prenait Césarion comme roi, mais cela ne faisait qu’amplifier la colère d’Octave à son encontre. L’alliance entre Cléopâtre et Marc Antoine serait de plus en plus mal vue.
Marc Antoine partit cet été-là. Des messagers, autant romains qu’égyptiens, venaient rapporter les nouvelles à la reine. Cette dernière ne disait pas grand-chose, plutôt occupée à tenter de garder ses forces. Son ventre était énorme, et elle s’en voulait alors d’avoir la progéniture de Marc Antoine. Pourquoi avait-elle cette attirance envers les romains? Ne pouvait-elle pas prendre homme égyptien à la place?
**
Trois longues années à ne pas revoir Antoine. À élever les jumeaux, Hélios et Séléné, sans même qu’Antoine ne les eusse jamais vus. Trois longues années à tenter de regagner Chypre, à fortifier ses légions. Il revint, cependant. Cléopâtre remarqua les cheveux blancs qui s’étaient découverts dans la chevelure de Marc Antoine. Elle fut frappée par leur soudaine différence d’âge. Elle lui fit la gueule pour commencer, peu encline à lui ouvrir les bras –ou même les jambes. Puis il lui parla de son plan, lui promit à nouveau Chypre. Il lui promit de ne plus la laisser. De l’aimer, sans arrêt. Puis elle lui montra ses enfants, et elle vit qu’il les aima dès le premier instant, et elle en fut contente.
**
Elle prit le glaive de la ceinture de Marc Antoine et se jeta sur Octavie, sœur d’Octave et femme romaine d’Antoine. La romaine tomba lourdement sur le dos, sous le poids de la reine d’Égypte. Ses yeux apeurés étaient embués par les larmes. Antoine fit rapidement un geste avant que la reine ne tranche la gorge d’Octavie. « Donne moi une bonne raison pour ne pas la jeter aux crocodiles! Cette putain! » « Cléopâtre! Calme-toi! » Il la sépara d’elle. La reine sortit de son étreinte, gardant toujours le glaive en main, elle fixa Marc Antoine. « N’utilise plus jamais mon prénom. Pour toi je suis redevenue reine, je suis redevenue TA reine. » Elle leva l’arme vers le général romain, et ce dernier aida Octavie à se relever. « Renvoie-là à Rome, renvoie-là à son idiot de frère. Si Octave veut ma colère, il l’aura. »
*** « ILS ONT TUÉ MON FILS! MON FILS! » La voix de Cléopâtre se faisait entendre de concert avec les pots qu’elle cassait au fur et à mesure qu’elle courrait dans son palais. Elle était à peine coiffée, à peine habillée, qu’elle en pleurait. Ce fut probablement la seule fois qu’on la vie pleurer et perdre le contrôle. Iras et Charmiane marchaient derrière elle, se lançant des regards, ne sachant pas comment calmer la détresse de la reine. Elle arriva auprès des légions égyptiennes, qui avaient ramené le corps de son fils, Césarion, à peine âgé de 17 ans. Cela faisait un an qu’il avait été nommé Roi des Rois, et il avait gouverné l’Égypte avec sa mère. Et voilà qu’Auguste, comment Octave aimait maintenant se nommer, lui enlevait sans vergogne la vie de son bel enfant.
Lorsque la vue de son fils inanimé lui parvint, elle l’arracha aux mains du général égyptien et tomba à genoux. « Mon roi, mon roi. Mon pharaon, mon doux fils. » Elle lui enleva les mèches du visage, ce dernier presque lavé par les larmes de sa mère. Elle le serrait contre lui, comme si ce geste pouvait garder les dieux de lui prendre son âme. Elle lui embrassa le front, lui marmonnait des mots. « Regarde-moi, mon doux fils. Regarde-moi, Césarion, roi des rois. » Elle voulait qu’il ouvre les yeux de nouveaux. Elle voulait qu’il la regarde de cet air exaspéré et supérieur qu’il avait pris de nul autre qu’elle-même. Une main se posa sur son épaule. Elle leva la tête vers Antoine. « Ils m’ont pris mon fils. Octave. Ce chien m’a volé ma descendance. »
Antoine ne dit rien. Il n’y avait rien à dire. Il congédia les troupes, qui étaient restées là, pour pleurer avec leur reine adorée. Sa détresse, ils la vivaient aussi. Les temps étaient sombres. Octave ne cessait d’avancer vers Alexandrie, repliant le peuple égyptien sur lui-même. Antoine accumulait défaites sur défaites. L’Égypte sombrait, et sa reine aussi.
Dernière édition par Cleopatra Schehadé le Mar 4 Jan - 16:48, édité 12 fois
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Sujet: Re: CLEOPATRE - « Nous finissons par haïr ce que nous craignons trop souvent » Dim 14 Nov - 18:05
Mais j'ai déjà entendu parler de vous, bien sûr. Vous êtes un symbole. Mais j'aimerais bien connaitre votre version de l'histoire. C'est tellement plus intéressant dans la bouche de l'intéressé.
« Je ne parlerai pas de cette histoire. Tenez vous en à l’histoire sur internet. Rien d’autre. »
Cléopâtre VII, grande Reine d’Égypte, détourna pour une des seules fois dans sa vie le regard. Ce dernier se perdit dans le ciel océan. La chaleur qui emplissait la pièce ainsi que le soleil alourdissant à l’extérieur ne faisait que la ramener à d’anciens souvenirs, trop douloureux pour être racontés à voix haute …
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ALEXANDRIE
Et elle le regarda, tendrement et doucement, tel on regarde un enfant à la naissance, et sourit. Ses yeux s’emplirent de larmes, et celles-ci coulèrent le long de ses magnifiques joues, mais ce sourit paisible ne semblait pas vouloir quitter son visage. Car elle était amoureuse. Car on lui avait, sans son consentement, volé le cœur qu’elle croyait enterré avec César. Mais Antoine l’avait trouvé et l’avait restitué sur son trône, dans la poitrine même de Cléopâtre. Cette nuit-là, la reine s’abandonna totalement et librement pour la première fois à un homme. Avec Jules, c’était plutôt une question de principe, d’amour/amitié. Mais Antoine, lui, faisait bouillonner quelque chose dans le sang de l’égyptienne qui la rendait frivole.
Elle n’avait jamais été l’une de celles qui démontraient ses sentiments. Non, elle restait froide et calculatrice. Mais elle ressentait, c’était indubitable, quelque chose de très fort pour Antoine. Elle avait peur de lui montrer, peur qu’il use de cette unique faiblesse pour la manipuler, ce que tout homme essayait de faire avec elle.
« Ô ma reine, Cléopâtre, puisse les dieux comprendre l’énigme que vous me posez; car je vous avouerai que je ne puis la trouver. La façon dont vous vous êtes prise pour parvenir à m’enlever toute virilité, toute chose qui faisait de moi homme, me reste encore inconnue. Ma reine … »
Et elle sourit une nouvelle fois, se blottissant de nouveau dans les bras forts et puissants du général romain. Ils étaient jeunes, le nouveau monde s'ouvrait à eux et au désir de conquête d'Antoine. Il voulait continuer le travail de César, disait-il. Il voulait rétablir l'Empire Romain. Et elle, en tant que reine d'Égypte, ne disait rien. Car elle savait tirer parti des tares d'Antoine, et ne cessait jamais de lui demander de nouveaux territoires, qu'il lui rapportait, sur un plateau d'or. Mais elle savait apprécier ses qualités. Et elle en était tombée amoureuse pour cela. Son dévouement, sa loyauté, son calme. Il comprenait ce qu'elle faisait pour son peuple, qu'elle voulait tout donner à son peuple, que ce pouvoir ne la justifiait pas qu'elle seule. Mais tout le peuple égyptien. Toute la gloire d'Égypte.
« Antoine, mon bel Antoine. Promettez moi fidélité, et je vous promets l'amour de la plus grande des reines. Gouvernez à mes côtés, et je vous promets l'amour d'un peuple fier et fort. »
Elle se redressa sur son torse, le regardant dans les yeux. Le temps sembla alors s'arrêter, prêt à s'effriter dans leur doigt. Antoine sourit, et elle aussi. Elle l'embrassa, partout. Un petit filet de lumière s'inflitra entre les rideaux de coton, tomba mollement sur eux deux. Cléopâtre leva la tête, observant la lumière un moment.
« Regardez, Antoine. C'est le dieu Rê qui vient bénir notre union. » Il l'attira sur lui et l'embrassa de nouveau. Elle ferma ses yeux et s'y abandonnant. Puisse Isis ne jamais nous séparer, puisse-t-elle nous garder immortel et ainsi faire perdurer cette union.
**
« Ô ma Reine! J'ai un message funeste à vous délivrer. » Cléopâtre se redressa sur son trône. Venait-elle à peine de régler les derniers dispositifs pour contrer Octave au nord d'Alexandrie qu'une mauvaise nouvelle s'annonçait déjà? « Parle, Eros, messager d'Antoine. » Elle l'observa un moment. Le jeune serviteur se mit à genoux par terre, devant la reine. Il se tint le ventre, et semblait souffrir. « Qu'on m'emmène un guérisseur! Et vite! » Elle se leva, descendit les quelques marches et s'agenouilla près d'Eros. Elle lui leva la tête pour qu'il la regarde. « Parle. » La souffrance se lisait dans ses yeux. Il avait toujours été comme cela, pensa Cléopâtre, depuis le moment où il était entrer au service de Marc Antoine. Eros était d'un sensibilité rare dans ce monde de guerrier, et s'était bien vite attaché à son maître. La Reine l'aimait bien, seulement car il était aimé et respecté par Antoine.
« Nous avons cru à votre mort, Ô ma Reine. Un messager d'Octave m'a informé de votre suicide, j'ai donc accouru pour le dire à mon maître. Il a voulu que je le tue, j'en fus incapable. J'ai voulu m'éliminer moi-même, mais il m'a enlevé le glaive avant que le coup ne fut fatal. » « Et? » La voix de la Reine tremblait presque. Les idées se bousculaient dans sa tête. « Il s'est tué, ô ma Reine. Les gardes d'Octave ont repris le corps. » « Ce que tu me dis-là est vrai, Eros? »
Il acquiesça. Elle se leva. Quelque chose vint se briser en elle. Iras et Charmiane, ayant écouté la conversation, semblait tout autant blessée par la nouvelle. Elles observaient toutes deux la réaction de la reine. Cette dernière retourna s'asseoir sur son trône tandis que plusieurs guérisseurs emmenaient Eros hors de sa vue. « Qu'on envoie un messager à Octave. Il est convié à être mon invité ce soir. » Sa voix était redevenue dure et froide. Iras et Charmiane remarqua les jointures blanches de la reine, qui serrait beaucoup trop fort les bras de son siège.
**
« Octave. » « Auguste, ma reine. Auguste. » « Octave. Mon époux Marc Antoine est mort par ta faute aujourd'hui. On m'a informé que tes gardes tenaient son corps en otage. Il me revient de droit, afin que les rites mortuaires soient exécutés selon la tradition égyptienne. Tu me dois au moins cela. »
Octave sourit en s'avançant vers la reine. Il avait toujours eut du culot, ce romain. Il se retint quand même d'aller s'asseoire sur le trône vide près de la Reine, trône qui appartenait à feu Césarion, son demi-frère batârd.
« Bien sûr. Sans problème. » Il fit une pause. « Vous savez, ma reine, vous n'avez aucunement perdue de votre charisme naturel malgré l'âge et les nombreuses naissances. » Cléopâtre ne répondit rien, se contentant de le regarder, le nez en l'air. Elle savait pertinemment où il voulait en venir. « Cela ne m'étonne aucunement que tous les grands hommes de Rome eussent été à vos pieds. » Il avança la main, pour toucher à la reine. Les gardes égyptiens, tous habillés de noir, vint l'entourer, prêt à exécuter Octave s'il osait la toucher. « Je crois que pour la survie de l'Égypte, nous allons pouvoir s'entendre. » « Laissez-moi une semaine pour bien enterrer Antoine. Un homme de cette valeur mérite des funérailles de taille. Comme César. Vous êtes donc prié de retourner dans votre villa, le temps que les préparatifs et que la semaine soit terminée. Ensuite, nous nous entendrons sur une ... alliance. » Octave sourit, de ce sourire de serpent. Cléopâtre plissa les yeux un instant et se leva. Elle regagna sa chambre.
**
Le lendemain, on emmenait le cadavre de Marc Antoine dans la tombe presque achevée de la reine. Cette dernière, parée de ses plus beaux habits, le reçu. Elle congédia tout le monde, sauf bien sûr ses deux servantes. Lorsque le corps de son amant se retrouva devant elle, elle s'agenouilla et sentit les larmes couler le long de ses joues. Elle toucha la blessure d'Antoine, et posa sa tête sur son torse froid.
« Ô Antoine, mon bon Antoine. O le plus généreux des mortels, veux-tu donc mourir ? Tu n'as donc plus souci de moi ?... Resterai-je dans ce monde insipide, qui, sans toi, n'est plus qu'un bourbier fangeux.—O mes femmes, voyez ! Le roi de la terre s'anéantit... Mon seigneur !... Oui, le laurier de la guerre est flétri ; la colonne des guerriers est renversée. Désormais les enfants et les filles timides marcheront de pair avec les hommes. Les prodiges sont finis, et après Antoine il ne reste plus rien de remarquable sous la clarté de la lune. »
Elle ferma les yeux. Elle soupira. « Iras, Charmiane. Avez-vous fait ce que je vous ai demandé de faire? » Elles hochèrent la tête. « Buvons alors, et mangeons. Car ce repas sera mon dernier. » Les servantes la servir. La Reine ne mangea que très peu. Puis, elle souleva le plateau de figuier. Et tout se déroula comme prévu. Le serpent sortit de sous les figues et attaqua la première figure devant lui. Soit la souveraine d'Égypte. L'aspic n'hésita pas une seconde à planter ses dards empoisonnés dans la chair blanche de Cléopâtre. Cette dernière ne fit rien pour arrêter le serpent et elle jura presque de sentir le poison emplir ses veines. Dès qu'il eut finit, le serpent attaqua même les deux servantes. Cléopâtre usa de ses dernières forces pour ramper vers Antoine, qu'elle embrassa une dernière fois avant de se rendre au royaume des Dieux.
« Nous avons gagné, Antoine. Plus rien ne peut nous détruire, à présent. Isis nous prendra sous son aile. Nous serons immortels. Antoine, o mon Antoine ... »
J'adore. Ça c'est une histoire qui a du caractère. Et depuis la réincarnation, tout se passe bien? Vous vous sentez bien dans le monde moderne?
« Il m’écœure.»
Encore une fois, l’expression de dédain. Cléopâtre se regarda les ongles, distraitement. Elle fit attendre l’homme une dizaine de minutes avant de recommencer son récit.
« C’est probablement parce que je ne suis plus reine. La gloire me manque. Et aussi car Octave a affreusement salit mon nom. Ne suis-je vue que comme l’une de ces putains qui pour la survie de son peuple a donné son corps? Non! Par Isis! On ne traîne pas Cléopâtre, la puissante Reine d’Égypte, dans la boue! Je suis en colère, vous comprenez?! Et cette colère, je la passe sur ces stupides mortels qui ne savent pas ce que la puissance! Ces hommes, ces femmes, leurs vies ne m’importent que dans l’optique où ils aident à me donner du pouvoir! Du pouvoir à cette foutue compagnie! Du pouvoir au chaos! »
**
L’accident - 1997
Le bruit de ses talons résonnait dans toute la compagnie. C’était des pas calmes, posés, pleins d’assurance. Un rythme régulier, mais qui prévoyait la tempête. Cet été là, la tempête qui frappait les côtes des Amériques se nommait Cléopâtre, et elle présumait une telle violence que les gens se cachaient presque et baissaient les yeux à l’annonce de son arrivée. Habillée tout de noir, seuls ses lèvres et ses gants vermeils détonnaient avec tout le reste. Sans un regard pour les petits agents apprentis qui tentaient de se faire une place dans la compagnie, elle traversa les bureaux pour se rendre au grand escalier menant à celui de la patronne. Elle ne frappa même pas à la porte, sachant déjà très bien qu’Eris l’avait entendue.
« Courrier. »
Il était bien rare que la grande patronne soit au bureau, surtout en ce lundi matin. Cléo’ soupçonna encore une dispute à la Eros, mais ne dit rien. Cette histoire entre ces deux dieux ne la regardait en rien. Cependant, Eris portait des vêtements qui ne s’agençait pas du tout et ça lui faisait l’effet d’une graine dans l’œil. Elle s’assit sur le coin du bureau, faisant bien attention à ce qu’aucun plis ne viennent endommagés sa belle jupe. Elle parcourut les lettres.
« Tiens, ta facture d’électricité; du câble; oh des assurances. Publicité, publicité. Au fait, tu as vu les nouvelles? Encore de la pub … »
Et enfin, le journal. Cléopâtre était fière de ce coup-là. Bien sûr, c’était Eris qui avait tout orchestré, mais c’était Cléo qui s’était déplacée cette fois. Tout le monde s’eut toujours entendu pour dire qu’Eris possédait un des bras droit les plus redoutables dans leur marché du travail particulier. Ces deux femmes, dirigeait d’une poigne de fer la Discordia Corp., rivalisant avec la Aeternam et les deux idiots de dirigeants. Elles étaient belles, séduisantes, intelligentes, rusées et manipulatrices. Elles savaient toutes deux ce qu’elles voulaient. Et cette journée-là, elles contemplaient l’une des plus belles œuvres de leur vie respective : l’accident de la « princesse » Diana.
Cléo en était toute excitée encore. Elle aimait le carnage que le chaos traînait derrière lui. Mort, sang, pleurs, désespoir. Elle s’en nourrissait presque. On se demandait d’ailleurs comment elle faisait pour soit 1) dormir la nuit 2) garder son sang froid et 3) avoir une peau aussi radieuse tandis qu’elle était aussi cruelle et froide. Il était aussi bien connu que Cléopâtre avait toujours eut un peu de difficultés avec le monde des humains. Elle était agent de la Discorde depuis des siècles, et à chaque début d’année, on aurait dit qu’elle recommençait à nouveau son étape d’adaptation. Elle n’avait aucune pitié pour les mortels, et ne se gênait en aucun cas pour être violente avec eux. Elle leur faisait vivre les pires tourments, et s’en régalait.
Par Isis, c’est qu’elle était presque un monstre par moment. Ou bien n’eut-elle été que l’une des meilleures agentes de la discorde, sauf Eris, bien évidemment.
« Pour nous récompenser d’avoir mis l’Europe en feu et en sang, je propose d’aller au spa. Un bon massage nous fera du bien. »
Très bien. Vous êtes le candidat idéal et il y a de fortes chances pour qu'on vous prenne. J'en soufflerai un mot au grand manitou personnellement. En attendant, si vous voulez bien remplir ce petit questionnaire pour terminer, et je vous laisse tranquille!
1) Votre personnage préféré:
Dr House, salaud profond incapable de s'engager.
Casanova, collectionneur de femmes.
Esmeralda, tentatrice semeuse de troubles.
Karl (Desperate Housewives), avocat spécialisé dans les divorces et accro aux adultères.
2) L'une des plus belles réussites de votre agence:
L'affaire Clinton/Lewinsky. Un bon scandale éclatant, comme vous les aimez.
Les sites de rencontres sur internet. On a pas encore trouvé mieux pour donner l'illusion de l'amour tout en semant la discorde.
Le prince Charles et Camilla. Faire entrer une adultère au sein de la famille royale, vous avez adoré ça.
Le football à la télévision. En général, madame veut voir son film et monsieur kidnappe la télécommande. Souvent un excellent élément pour effriter les bases d'un couple.
3) La phrase de rupture que vous adorez:
Je préfère qu'on reste amis.
Ecoute, c'est pas ta faute, c'est la mienne.
Je suis désolé/e, mais c'est elle/lui que j'aime.
Dis-toi au moins que t'as eu la chance de m'avoir!
4) L'un de vos protégés est sur le point de rompre, tout du moins il en a l'intention. Pourtant, il semble hésiter et le regard amoureux de l'autre n'est pas pour aider:
Vous vous arrangez pour qu'il/elle croise la route d'un/e célibataire aimant folâtrer, en choisissant bien dans ses critères de séduction et vous aidez un peu à créer une atmosphère électrique et attirante.
Vous n'intervenez pas, vous savez très bien qu'à l'usure, il finira par partir. Ca fait déjà bien longtemps que vous sentez qu'il flanche, alors ça ne saurez tarder.
Comme par hasard, un cabinet d'avocats spécialisés dans les divorces à l'amiable s'installe en face de chez lui. C'est que vous avez des relations.
Vous êtes depuis tellement longtemps dans le métier que vous parvenez à user de votre télépathie pour le harceler de messages l'encourageant à quitter le domicile conjugal.
Dernière édition par Cleopatra Schehadé le Lun 22 Nov - 5:03, édité 8 fois
Constance Gordon
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Sujet: Re: CLEOPATRE - « Nous finissons par haïr ce que nous craignons trop souvent » Lun 15 Nov - 6:13
Ohoh Mouette en agent de la discorde (pas n'importe qui, en plus, héhé), ça promet
Braden Knighton
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Sujet: Re: CLEOPATRE - « Nous finissons par haïr ce que nous craignons trop souvent » Lun 15 Nov - 8:38
Quel excellent choix d'avatar
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Alexandre Murphy
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Sujet: Re: CLEOPATRE - « Nous finissons par haïr ce que nous craignons trop souvent » Lun 15 Nov - 8:40
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Hayley Finley
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Sujet: Re: CLEOPATRE - « Nous finissons par haïr ce que nous craignons trop souvent » Lun 15 Nov - 8:49
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Eris Katsaros
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Sujet: Re: CLEOPATRE - « Nous finissons par haïr ce que nous craignons trop souvent » Lun 15 Nov - 9:04
Ma Cerise adoréééééééééééééééée !!!! On va encore avoir un lien super fort, c'trop bien. C'est mon bras droit rien qu'à moi nanananananèreuuuh !!
Alexandre Murphy
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Sujet: Re: CLEOPATRE - « Nous finissons par haïr ce que nous craignons trop souvent » Lun 15 Nov - 11:07
Haaaaan je t'avais pas reconnue...ma blonditude a encore frappé XD
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Sujet: Re: CLEOPATRE - « Nous finissons par haïr ce que nous craignons trop souvent » Mar 16 Nov - 15:47
LOL EMMA.
Préparez-vous, people. La discorde va vous rocker ça
Eros Zacharias
Ur sweet admin
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Sujet: Re: CLEOPATRE - « Nous finissons par haïr ce que nous craignons trop souvent » Mer 17 Nov - 8:09
Admin indigne...
Rebienvenuuuuuuuue! Oula, encore une ennemie. Ca va pas se passer comme ça. Niark Niark.
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Sujet: Re: CLEOPATRE - « Nous finissons par haïr ce que nous craignons trop souvent » Mer 17 Nov - 8:29
Eros, tu savais que dans certaines versions, Marc Antoine, en voulant se tuer, demanda à son serviteur de le tuer, mais ce serviteur par élan de fidélité se tua lui-même? Et tu savais que ce même esclave se nomme EROS? :O Je vais certainement joué la-dessus dans mon histoire
Ennemie, voyons.
Eros Zacharias
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Sujet: Re: CLEOPATRE - « Nous finissons par haïr ce que nous craignons trop souvent » Mer 17 Nov - 8:31
Je ne savais pas tiens. Mais ça prouve combien les Eros sont des êtres bons (non, pas con, bon ^^)
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Sujet: Re: CLEOPATRE - « Nous finissons par haïr ce que nous craignons trop souvent » Mer 17 Nov - 8:33
Il a laissé Marc Antoine se tuer! Ce qui a provoqué la tristesse de Cléo qui s'est tuée! :O Tu te rends compte, Cléopâtre te hait le reste de sa vie immortelle.
Eros Zacharias
Ur sweet admin
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Sujet: Re: CLEOPATRE - « Nous finissons par haïr ce que nous craignons trop souvent » Mer 17 Nov - 9:12
En même temps, qu'il se tue ou pas le pauvre serviteur, Marc-Antoine aurait toujours été assez con pour se suicider ^^
Eris Katsaros
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Sujet: Re: CLEOPATRE - « Nous finissons par haïr ce que nous craignons trop souvent » Mer 17 Nov - 9:41
* a lu ce que t'as déjà fait *
Je suis tellement fière de t'avoir comme bras droit. Bon sang, j'ai l'impression d'être une sainte à côté.
Eros Zacharias
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Sujet: Re: CLEOPATRE - « Nous finissons par haïr ce que nous craignons trop souvent » Mer 17 Nov - 10:30
Eris Katsaros a écrit:
Bon sang, j'ai l'impression d'être une sainte à côté.
Fais en pas trop, t'es pas crédible.
Eris Katsaros
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Sujet: Re: CLEOPATRE - « Nous finissons par haïr ce que nous craignons trop souvent » Jeu 18 Nov - 8:56
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Sujet: Re: CLEOPATRE - « Nous finissons par haïr ce que nous craignons trop souvent » Lun 22 Nov - 5:04
Je déclare cette fiche terminée
Désolée du DP.
Eros Zacharias
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Sujet: Re: CLEOPATRE - « Nous finissons par haïr ce que nous craignons trop souvent » Lun 22 Nov - 6:26
Je laisse à ta patronne le soin d'évaluer tout ça
Eris Katsaros
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Sujet: Re: CLEOPATRE - « Nous finissons par haïr ce que nous craignons trop souvent » Mer 24 Nov - 10:34
Et la patronne est impressionnée et heureuse de te valider. Rha la la que j'aime ta fiche ! Que j'aime le perso ! Que j'aime la façon dont tu la joues ! Exactement comme je l'imaginais. Pauvre Octavie quand même. Je l'aime bien moi.