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 Just a feeling [Henri]

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Théophile Duke

Théophile Duke


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MessageSujet: Just a feeling [Henri]   Just a feeling [Henri] Icon_minitimeLun 7 Mar - 14:37

    Le froid hivernal s'engouffrait dans sa veste en cuir, volontairement ouverte. Si son manager avait été présent à cet instant précis, il lui aurait hurlé dessus. Et ta voix, Phil? Qu'est-ce que tu vas faire si tu tombes malade? Quel emmerdeur celui-là. En plus, il n'avait pas de concert prévu avant des semaines. Et il avait déjà survécu à la mort, alors il pouvait bien gérer une petite angine. Pauvres mortels. Toujours à l'affut de la moindre petite excuse pour se surprotéger. Mets une écharpe, prends une assurance vie, attrape une capote. Bon ok, sur ce dernier point, il avait toujours été plutôt d'accord. Il avait beau être immortel, il n'avait pas envie de se trimballer une descendance illégitime capable de venir lui casser les bonbons et lui sucer le sang. Et puis les MST, c'était pénible. Sacré siècle.

    La plage était déserte en cette saison, à part quelques couples d'amoureux à la recherche d'un coin tranquille, loin du regard parental. Il aimait venir ici, sans la moindre horde de groupies collée à ses basques. Il avait déjà dû ruser pour sortir de l'appartement ce midi pour rejoindre l'agence. Il n'y allait pas souvent. Comment justifier qu'il passait autant de temps dans un entreprise d'informatique alors qu'il était une superstar? Il savait ce qu'il avait à faire. Une visite mensuelle lui suffisait souvent. Et aujourd'hui, il avait découvert sa nouvelle cible. Une gamine, qui avait visiblement du mal à trouver le droit chemin. Brave fille. Elle s'était fourvoyée avec le frère de l'être aimé - bou-ouh, bou-ouh - et c'était la catastrophe sentimental. Joli petit scénario de départ. Il doutait avoir trop de mal avec ce dossier là. qui plus est, elle portait un sacré prénom. Ca lui donnait encore plus envie de la détruire.

    Le soir commençait à tomber sur la plage et après avoir arpenté l'étendue de sable de long en large, il se posa sur l'un des troncs d'arbres qui parsemaient la plage. Il faisait vraiment un froid de gueux. Il observait avec amusement la fumée qui sortait de sa délicieuse bouche. Il lui vint alors l'envie d'allumer une cigarette. Encore quelque chose que son manager désapprouvait. Tu as une voix en or et tu veux la bousiller? Tu veux chanter comme Bonnie Tyler ou quoi? Mais merde à la fin. Ce type n'était pas son père après tout. D'ailleurs, si son père s'était présenté face à lui à l'heure actuelle, il aurait eu d'autres comptes plus importants à régler. Mais ceci était une autre histoire.

    Il aperçut un couple qui passait en face et ôta ses lunettes de soleil. Ok, il n'y avait pas de soleil, mais c'était le seul moyen d'avoir la paix dans cette ville. La jeune femme, petite vingtaine, jeta un coup d'oeil en sa direction et eut comme un instant d'hésitation. Peut-être l'avait-elle reconnu. Il lui adressa un léger signe de la main qui n'échappa pas à l'attention de son petit-ami. Elle crut qu'il n'avait rien vu. Pauvre folle. Encore une qui n'aurait pas été difficile à dévergonder si elle n'avait pas été accompagnée en ce jour. Il rabaissa ses lunettes dès qu'il sentit la tension monter entre eux. Il s'efforça de glisser une petite pensée dans la tête de la demoiselle. Ce qu'il peut être jaloux! Et du type qui lui tenait encore la main pour l'instant. Et elle m'engueule quand je reluque Angelina Jolie? Bingo, leurs si jolis doigts s'éloignèrent les uns des autres. Le son de leurs voix colériques lui parvint de très loin et lui décrocha un large sourire. Eris devrait peut-être lui donner une augmentation pour qu'il puisse enfin se payer un jacuzzi.

    Trop occupé par son petit business nocturne, il n'avait pas entendu une silhouette familière se glisser derrière lui. Lorsque toute son attention fut redirigé vers ce qu'il appréciait le plus au monde, à savoir lui-même, il calcula enfin qu'il n'était peut-être pas tout seul. Il n'eut pas besoin de se retourner pour savoir à qui il avait à faire. Les ondes dégoulinantes de bonté lui parvenaient sans qu'il cherche à les percevoir. Il tira une bouffée de nicotine.

      « Tu ne peux pas te passer de moi, ne serait-ce qu'une semaine? Si j'étais un de tes accolytes, je trouverai ça mignon. »

    S'il ne trouvait en effet pas ça mignon, il trouvait la situation délectable. Son poison commençait à bien se répandre chez sa cible secondaire. Eris ne lui aurait jamais demandé de s'atteler à la tâche avec un agent de l'amour, mais il avait décidé par lui-même de relever le défi. Et il semblait que son plan se mettait doucement en place. L'autre soir, lorsqu'il l'avait trouvé dans la ruelle après le concert, il avait enclenché un nouvel engrenage. Ca avait été une sacrée nuit. Le timide Henri avait su se montrer à la hauteur, l'alcool aidant peut-être. Ou alors, c'était naturel. Il faudrait qu'il demande à Marie. Histoire de s'informer.
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Henri Courtemart

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MessageSujet: Re: Just a feeling [Henri]   Just a feeling [Henri] Icon_minitimeDim 20 Mar - 6:34

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I'm going to need him till the stars all burn away. And he'll be there.

Henri était confortablement installé sur le sable froid de la plage. La nuit tombait sur cette dernière et le soleil se faisait engloutir par l’océan pacifique qui n’en avait que le nom. Sa main se promenait sur les milliers de brisures de coquillage alors que l’air était rempli d’une sérénité dense et tendre. Il devait avouer qu’il y était pour beaucoup et même s’il faisait un froid de canard, il ne le ressentait pas. Il était apaisé comme il l’avait été difficilement au cours de la journée épouvantable et éprouvante qu’il avait passé. Heureusement pour lui, il n’avait pas eu le plaisir de croiser Marie et s’il se serait morfondu à ce sujet en d’autres temps, ce n’était pas le cas aujourd’hui. A quelques mètres de lui, un groupe d’adolescentes discutaient joyeusement entre elles, leurs propos se cantonnant aux garçons de l’école qu’elles fréquentaient et pour lesquelles elles avaient un béguin. Tout en faisant mine d’apprécier la vue, il tendit l’oreille et pointa toute son attention sur les émotions de deux d’entre elles. Il venait de deviner l’imbroglio sentimental dans lequel elles venaient toutes deux de se plonger sans en avoir confiance. Les deux amies d’enfance étaient amoureuses du même garçon. Seulement l’une d’entre elle était moins timide que l’autre. Cette dernière ne savait pas trop comment avouer la situation à son amie : elle et Guy sortaient ensemble désormais. Bien sûr, son amie allait se réjouir pour elle et allait lui assurer que cela ne la gênait pas le moins du monde. Le plus important était qu’ils soient heureux. Mais Henri savait dès à présent que ce n’était pas le cas. Guy était amoureux de Megan, pas de celle avec qui il sortait. Néanmoins, il n’allait pas intervenir. C’était normal de commettre des erreurs. Les humains ne devaient pas être choyés. Ils devaient souffrir pour guérir. Il avait conscience de ne pas être un agent comme les autres, mais il n’en était pas moins efficace pour autant.

Son regard se reporta sur le joueur de saxophone un peu plus loin et un doux sourire se déposa sur ses lèvres. L’instant était parfait. Même à distance, l’amour entre le joueur et le jeune homme à ses côtés rayonnait jusqu’à lui. Les notes délicieuses de Shirley Bassey emplissaient les airs, leur donnant un air de nostalgie adéquate et de perfection délicieuse jusqu’à ce qu’un groupe de préadolescents ne veillent semer la pagaille et interrompre la mélodie quasi-divine. Le couple de musicien cessa toute musique et devant l’invective des gamins décidèrent de partir et de regagner leur appartement. Henri poussa un profond soupir agacé et se tendit très légèrement lorsque deux des préados reportèrent leurs attentions sur les jeunes filles qui s’étaient faite particulièrement silencieuse, n’osant les regarder. Ils firent un pas vers elle mais Henri se leva à cet instant précis et avec sa grâce habituelle, s’épousseta légèrement, l’air de rien. Ce simple geste les fit rebrousser chemin et ils continuèrent cris et défis entre eux, comme si la plage leur appartenait. Le déchu roi de France sourit discrètement à la petite Megan qui le suivit du regard avant que ses amies et elle ne décident qu’il se faisait tard et qu’elles feraient mieux de rentrer chez elles. Il acquiesçait sur ce point. Il y avait forcément un agent ennemi dans les parages pour venir briser cette jolie harmonie qu’il avait créé et il le trouva assez facilement.

Henri poussa un profond soupir et roula des yeux vers le ciel en s’approchant de Théophile. Il secoua négativement la tête, se faisant juge alors qu’il l’observait mettre la discorde dans un couple de jeunes amoureux. « Le côté mignon me connait justement. » répliqua tout de go le français dans un doux sourire qui ne le quittait que rarement, même lorsque Marie l’insultait et lui jetait des objets contendants au visage. Au risque de choquer son époque, il n'avait jamais caché son intérêt pour les relations entre personnes de même sexe. Mais de manière beaucoup moins caricaturale que ce dont l'Histoire s'était souvenu pour lui. « Mais au risque de décevoir toutes tes certitudes sur le monde qui nous entoure, ce dernier ne tourne toujours pas autour de toi. » Son regard se reporta sur la ligne sombre de l’horizon, là où la mer se confondait désormais avec la nuit. Il garda ensuite volontairement le silence. Il n’était pas du genre causant avec un type qui représentait tout ce qu’il détestait dans l’agence adverse. A dire la vérité, il ignorait la raison pour laquelle il était venu lui adresser la parole. Il se souvenait parfaitement de la nuit qu’ils avaient passé ensemble tant elle continuait à l’obséder lorsqu’il se réveillait le matin en proie à un désir fantôme. Cela avait été une erreur monumentale que de céder aux avances de l’illustre compositeur. Mais n’avait-il pas pointé le fait qu’on apprenait de ses erreurs quelques instants auparavant ?
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Théophile Duke

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MessageSujet: Re: Just a feeling [Henri]   Just a feeling [Henri] Icon_minitimeMar 19 Avr - 7:48

    Théophile sentait poindre un léger agacement chez son interlocuteur. Sûrement le fait qu'il s'amuse devant lui à détruire une si jolie union. Etonnament, Henri n'esquissa pas le moindre désir de les rabibocher et le chanteur en fut un peu déçu. Une petite bataille avec lui aurait été un divertissement amusant en cette journée d'ennui, mais soit. Ca ferait toujours un point de plus pour son agence. Sa référence à ses mignons esquissa néanmoins un sourire sur le visage du narcissique agent de la discorde.

      « Le côté duc aussi, soit-dit en passant. »

    Pure coïncidence que ce nom de famille et pourtant, le duc d'Anjou ne pouvait pas admettre le contraire. Il était comme captivé par celui qu'il devait au fond de lui détester parce qu'il représentait tout ce qu'il ne supportait pas. Théophile ignorait pourquoi Henri était venu lui parler un jour et surtout, pourquoi il était venu le rejoindre cette nuit-là dans la ruelle. Il fallait bien dire que Duke avait tout fait pour exercer cette fascination sur lui. Mais à vrai dire, il n'aurait pas espéré des résultats aussi rapides et concluants. Il pensait faire durer le suspense encore un peu, jouer au chat et à la souris un petit moment avant que l'ancien duc de France ne tombe dans ses griffes aiguisées. Pourtant, l'occasion avait été trop belle pour ne pas la saisir au vol. Et il réalisait finalement que la manoeuvre avait été plutôt réussie, puisque son ennemi naturel était revenu ce jour même lui adresser la parole. Sans doute une coïncidence, encore une fois. Il doutait qu'Henri l'ait suivi jusqu'à cette plage dans le seul but de venir converser avec lui. Mais tout de même, c'était intriguant.

      « Le monde tourne autour des grands de ce monde, Henri. Ou plutôt, il tourne grâce à eux. A nous. »

    Peut-être était-ce là lui accorder trop d'importance que de l'inclure dans les grands de ce monde. Mais Théophile avait souvent songé à ce que serait le monde sans les deux entités qui s'occupait du destin des mortels, Eris et Eros. Que seraient les hommes sans eux pour tirer les ficelles ? Un monde sans guerre, donc sans amour. Et inversement. Un monde ennuyeux au possible finalement.

    Laissant le silence s'installer entre eux, il tira de sa poche une cigarette et l'alluma paisiblement avant d'en tirer une petite bouffée. Oh douceur mortelle pour les uns, bénigne pour les autres. Il pouvait bien se laisser manger par la nicotine sans craindre le moindre cancer. La vie était belle quand on était immortel. Le couple en destruction s'éloignait de leur champ de vision et il se considéra comme plutôt satisfait de sa petite entreprise. Il sentit son portable vibrer le long de sa poche et ne décrocha pas, pour la cinquième fois de la journée. Encore son manager qui voulait savoir où il était. Qu'il aille se faire voir.

      « Au fait, il me semble que j'ai oublié un truc chez toi. Ca m'ennuie un peu, c'était un cadeau de Marie pour mon dernier anniversaire. Un briquet Zippo. »

    Dire que c'était un oubli relevait de la pure hypocrisie. Avant de partir, il avait bien volontairement laissé l'objet sur la table de chevet de l'agent rival, pensant que cela pourrait être drôle. Il savait qu'Henri avait encore des sentiments pour celle qui l'avait rejeté. Comble de l'ironie, Marie habitait sur le même palier que le compositeur et peu à peu, une étrange amitié s'était nouée entre eux. Il savait bien sûr que la caractérielle blonde n'apprécierait pas tellement de le savoir avec son ancien amant, raison pour laquelle il ne l'avait pas ramené chez lui cette nuit-là. Mais un jour ou l'autre, il le ferait. Quand tout serait bien ficelé. Pour l'acte final de la tragédie qu'il préparait dans l'ombre.

      « Je présume que tu ne te balades pas avec, mais à l'occasion, tu me le rendras. »

    Il leva les yeux vers lui, laissant sa phrase en suspens avant de poursuivre, un sourire malsain au coin des lèvres.

      « A moins que tu préfères que je ne vienne le récupérer ? »

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Henri Courtemart

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MessageSujet: Re: Just a feeling [Henri]   Just a feeling [Henri] Icon_minitimeDim 22 Mai - 2:15

Objectivement parlant, Théophile représentait tout ce que Henri abhorrait. Il devait concéder que le musicien rassemblait sur ses frêles épaules l’ensemble des pires défauts de l’agence adverse et il ne pouvait s’empêcher de trouver que même Cléopâtre ou Eris étaient plus sympathiques que lui. seulement, ce n’était pas avec elles qu’il avait couché. Moins encore avec Marie, la seule et l’unique propriétaire de son cœur. Il n’avait même jamais dépassé la limite charnelle d’un baiser chaste sur la main. ce qu’il y avait entre les deux hommes n’était qu’une banale attraction physique basée sur l’attrait sexuel que dégageait le musicien dans chacun de ses gestes, de ses regards ou de ses respirations. Dès l’instant où l’ancien monarque avait posé son regard sur lui, il avait su qu’un jour ou l’autre il lui cèderait. Et c’était ce qu’il s’était passé cette nuit là. Il ignorait encore la raison pour laquelle il l’avait rejoint et l’avait invité chez lui. il aurait pu prendre n’importe quel mortel, de sexe féminin ou masculin, s’il avait tant eu envie de s’envoyer en l’air. Mais non, il avait commis une erreur qu’il ne commettrait pas une seconde fois. Théophile pouvait très bien ne pas le croire sur ce coup-là mais il allait se rendre compte que l’ancien roi de France avait une volonté de fer.

Il ne put s’empêcher d’émettre un petit rire lorsqu’il laissa supposer qu’il était un grand de ce monde. Encore et toujours son ego surdimensionné. Il lui jeta un coup d’œil en biais avant de lâcher d’un ton ironique : « Dit celui qui a été enterré dans une fosse commune. » La vérité était quant bien même Henri était un agent de l’amour, et était à même de tendre la main à n’importe qui, y compris le pire agent de la Discorde, il n’était pas connu pour mâcher ses mots. C’était ça que d’avoir vécu au milieu de manigances et de trahison politiques et amicales ininterrompues. Mozart avait sans doute vécu la même chose mais au moins n’avait-il pas eu à craindre chaque porte, chaque ombre, chaque pan de tapisserie derrière lequel pouvait se retrancher un assassin potentiel. Et la suite de son histoire avait malheureusement démontré qu’Henri ne pouvait être en confiance en nul endroit.

Comme à chaque fois que le prénom de Marie était prononcé, le cœur d’Henri se serrait et battait plus vite que de raison. Même sans sa présence, même loin de lui et même sans lui avoir parler depuis un mois, elle continuait de l’émouvoir à distance. Il croyait fermement au concept des âmes sœurs et au fond de lui, il savait que sa belle également. Seulement, elle était trop fière pour l’avouer et bien plus encore pour lui pardonner d’avoir épouser une autre par amour. Mais le cœur d’un homme, comme celui d’une femme, pouvait s’émouvoir plus d’une fois. Et Louise avait su atteindre ce muscle depuis si longtemps calme. Il posa son regard bleu dans celui de la rockstar d’aujourd’hui et ne s’en détacha pas. Il savait que Théophile vivait sur le même palier que Marie et cela ne lui plaisait pas. Il était même jaloux de leur proximité. Etait-il jaloux de Théophile ou de Marie, il ne saurait le dire. Toujours est-il qu’il l’était.

S’agissant du briquet, il n’était pas stupide. Il avait parfaitement conscience que c’était un oubli volontaire de la part de Théophile. Sans doute pensait-il le mettre dans l’embarras en espérant que Marie pénètre chez lui et le découvre ? Ou pensait-il sincèrement qu’il avait tant subjugué Henri que ce dernier le garderait comme une relique précieuse ? Ou encore, pensait-il y trouver un prétexte pour pénétrer à nouveau l’appartement de l’ancien monarque et sentir une fois de plus le velouté des draps du jeune homme. « Milles excuses, je l’ai donné à un sans domicile fixe l’autre jour qui me demandait du feu. Je lui ai dit de le conserver. Avec un peu de chance, il a dû en retiré quelque argent. » Il l’avait pris en pensant le déposer à l’accueil du building pour qu’il soit donné à qui de droit mais croisant ce mendiant en cours de route, il a trouvé cette solution plus juste. Il prit une profonde inspiration et reporta son attention sur l’horizon, là où la mer se fondait presque avec le ciel si ce n’était les reflets argentés des vagues. « En parlant de ça. La dernière fois était une erreur qui ne se reproduira plus. »
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