T. Duke - Nothing last forever

Bonjour. Oui oui, c'est bien ici pour l'entretien d'embauche, ne soyez pas intimidé. Alors vous êtes...?
Laissez-moi lire votre carte d'identité, ça sera plus simple.

© jackspirit

Nom : Mozart Prénom : Wolfang Amadeus (version longue : Joannes Chrysostomus Wolfgangus Theophilus) Nom d'emprunt : Théophile Duke Date de naissance : 27 janvier 1756 Lieu de naissance : Salzbourg, dans une charmante petite maison jaune. Situation/Emploi: Agent de la Discorde & leader des Amadeus Sound Avatar : Adam Levine (dieu vivant) Pseudo : Lee (qui d'autre?) Commentaires : Nep, c'est de ta faute tout ça!

D'accord, je vois. Ca me permet de vous ressituez, vous comprenez, nous avons tellement de demandes. Mais vous... Vous avez ce petit quelque chose de célèbre que j'aime beaucoup. Alors dites-moi, pourquoi souhaitez-vous postuler pour notre agence?


« Phiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiil! »


Un large sourire vint illuminer son visage. Dieu que ce siècle était facile. Le cri venait du couloir et pourtant, il l'entendait aussi clairement que s'il était dans le lit de la fille qui venait de le pousser. Facile, vraiment. Il tira une dernière fois sur sa cigarette avant de l'écraser doucement dans le cendrier déjà plein et jeta un coup d'oeil à son reflet avant la débâcle. Impeccable. Pas étonnant qu'il ait autant de succès. Il déboutonna le haut de sa chemise, histoire de laisser entrevoir un délicieux morceau de chair. Vendre du rêve, c'était son métier après tout, et n'être parfois qu'un morceau de viande ne le dérangeait pas. C'était même plutôt flatteur. Après tout, il ne prenait même pas le temps de bavarder avec ses conquêtes et se limitait lui aussi au physique alors, qui était-il pour juger? Il passa une main machinale sur un tatouage qu'il avait sur l'avant-bras. 222. Ce chiffre avait éveillé bien des curiosités, mais personne n'avait pu en percer le secret Peut-être n'y en avait-il tout simplement pas. Lui seul le savait.

Vint le moment de pousser la porte qui menait à ce fameux couloir. Il avait hésité à enfiler une paire de lunettes de soleil, puis s'était résigné. Les yeux à découvert, l'effet était décuplé. Par contre, aucune protection contre la horde de flashs qui l'assaillit dès qu'il fut dans l'espace un peu trop confiné à son goût de ce maudit couloir. Oyé oyé, accès VIP, il y en aurait pour tout le monde. Ou pas. Il leur décocha son plus beau sourire et, ça ne manqua pas, premier malaise. Il y en avait déjà eu trois pendant le concert, ça en devenait presque lassant. Mais la meute ne lui laissa pas le temps d'y penser que déjà, il était sollicité de partout. Sans les deux malabars pour l'encadrer, il aurait déjà été dévoré par la meute, exclusivement féminine. Quoique. Non, un jeune homme, là bas, au loin. Avec sa copine. Brave garçon. Il adressa un clin d'oeil à la jeune femme qui fondit quasi sur place, ce qui eut l'air d'agaçer sérieusement le boyfriend. Et de un.

Puis il s'attaqua au travail de masse. Une première groupie, petite, blonde, pas suffisamment belle pour passer la nuit avec lui – comme toutes les autres présentes ce soir d'ailleurs – qui lui demandait un autographe. Il griffonna son semblant de signature sans même jeter un oeil au papier puis s'apprêta à poser pour la photo souvenir. Sourire en coin. Thank you. A côté d'elle, une fille pendue au bras de la première. Une amie, à coup sûr. Elle attendait tellement cette photo, il le sentait au plus profond de lui. Elle avait dormi devant la salle, espérant l'apercevoir sortir du bus pour se jeter à son cou – manque de bol, il était passé par la porte arrière – et elle avait dû rêver de cet instant depuis des mois. Il lui jeta un coup d'oeil rapide, puis passa volontairement devant elle en l'ignorant et s'approcha de la suivante, une brunette presque mignonne. Presque. Il sentit l'agréable vague de déception qui émanait de la fan snobée en sa direction, qui ne tarderait pas à se transformer en colère, puis en jalousie envers la chanceuse copine. Et de deux. Vu le nombre de filles qui étaient venues en grappes ce soir, la nuit risquait d'être bonne pour son agence. God saves rock'n roll.

Très bien. Par contre, il faut que vous sachiez qu'on accepte pas n'importe qui ici. Il faut avoir une histoire, un passé. Et que nous soyons au courant de tout, bien entendu. Nous ne sommes pas là pour juger, juste pour ne pas se retrouver avec une surprise à la dernière minute. Alors, je vous écoute!


« QUOI? »

Il sentait une rage sourde qui se répandait lentement dans tout son corps. C'était à n'y plus rien comprendre. Comment pouvait-on être aussi imbécile? Il était né trop tôt. Bien trop tôt. Ces gens n'y comprenaient rien. Comment pouvait-on lui faire ça, alors qu'il était sans nul doute le musicien le plus talentueux de son époque? L'Europe toute entière découvrait enfin ce qu'était le sens du mot musique. Il leur offrait sur un plateau l'harmonie la plus pure, la plus douce, une fenêtre ouverte sur son âme et la leur. Pourtant, on lui soutenait que Figaro était, ouvrez les guillemets, une insulte à la noblesse qu'il devait donc, apparemment, brosser dans le sens du poil. Quelle bande d'ignares.


« Je refuse de rester plus longtemps dans une ville qui interdit toute forme de talent. »
« Et quelle ville voudra bien de vous, monsieur Mozart? »

La rage se manifestait avec un peu plus d'intensité à chaque seconde. Le dégoût avec lequel cet homme venait de prononcer son nom lui donna envie de le frapper, jusqu'à la mort s'il le fallait. C'était un nom bien plus digne que le sien, alors qu'il se taise. Qu'il se taise plutôt que de bafouer ce précieux silence qui ne valait d'être rompu que par des notes savamment choisies, selon lui. Le monde devrait tourner en musique, ou s'arrêter, pensa-t'il. Peut-être était-ce pour ça qu'il était tellement incompris. On le prenait pour un fou. Même sa propre femme ne pouvait suivre son esprit agité par des pensées trop moderne pour ce siècle maudit.


« Une ville qui ne serait pas gouvernée par des petits esprits. »

Et voilà, monsieur l'intendant. Prenez ça en pleine tête. Il le vit tiquer, mais cela ne suffit pas à calmer l'impétueux compositeur. La colère se transformait en une symphonie violente qui résonnait dans son crâne. Les notes volaient en son esprit, formaient une fuite céleste et intense qui l'apaisa un peu. Seule la musique avait cet effet sur lui. Il desserra légèrement son poing crispé, s'efforçant de songer à un nouvel endroit où il pourrait enfin s'exprimer en toute liberté. Ce lieu existait-il vraiment? Être libre en ce monde lui paraissait impossible. Les chaînes de la bienséance se chargeaient de le canaliser. Seule l'imagination pouvait lui offrir ce à quoi il aspirait vraiment.


« Nous avons de l'esprit au moins, cher monsieur. »
« Un esprit où seul votre raison idiote gouverne et où l'émotion n'a pas sa place. »
« L'émotion n'a jamais été utile en politique. »
« Peut-être est-ce pour ça qu'elle est aussi grotesque. »

Il partit sans même se retourner. Il voyageait toujours léger, le départ ne serait pas un problème. Enfin, pas pour lui. En revanche, Constanze était clouée au lit, enceinte, fatiguée par les tracas incessants qu'il s'attirait avec son public et les dirigeants de ce monde en folie. Lui annoncer qu'il fallait à nouveau partir ne serait pas chose facile. Pourtant, il le fallait. Sa musique comptait plus que tout le reste. Et ça serait toujours le cas.

Mais j'ai déjà entendu parler de vous, bien sûr. Vous êtes un symbole. Mais j'aimerais bien connaitre votre version de l'histoire. C'est tellement plus intéressant dans la bouche de l'intéressé.


« Qui c'est celle-là? »

Elle se tenait face à lui, brandissant entre ses mains soigneusement manucurées un canard déplorable relatant les faits et gestes des peoples du moment. Double-page. Lui, et sa soit-disant copine Lucia. Lucia? Vraiment? Il éclata de rire devant la crédulité des magazines. Et aussi devant celle de Constanze. Il s'était juste promené en ville avec une pouffiasse qu'il avait allongée le soir même – leur relation avait duré maximum deux heures et demie – et voilà que c'était sa copine. Non mais c'était vraiment incroyable.


« Lucia, c'est écrit ici. »
« Tu me prends pour une demeurée ou quoi? »
« Oh ça va! S'ils n'avaient pas écrit son nom, j'aurais été incapable de m'en rappeler. »

Elle afficha un air dépité. Sans doute la décevait-il, une nouvelle fois. Apparemment, elle aurait préféré qu'il fréquente la blonde peroxydée plutôt que de se rendre compte qu'il courait les jupons. Pauvre Constanze. Elle vivait encore dans son siècle démodé où le mot d'ordre était fidelité. Pas étonnant qu'elle soit allée taper à la porte de l'agence concurrente. Si elle avait su tout ce qu'il avait fait derrière son dos à l'époque... Mais c'était-là un autre sujet.


« Je vois que tu rencontres enfin le succès dont tu rêvais tant. »

Le petit soupir qu'elle poussa à la fin de cette phrase lui indiqua qu'il avait vraiment perdu des points dans son estime. Cela ne lui fit ni chaud ni froid. C'était même plutôt une bonne chose. S'il y avait bien une chose qui l'agaçait, c'était l'idolâtrie qu'elle avait mis dans leur relation. Comme s'il était tout ce dont elle avait besoin. Il détestait cette dépendance qu'il lisait dans son regard, même si ça lui avait permis de lui briser le coeur un nombre incalculable de fois. Maintenant, il en avait assez.


« Je vois que ça a l'air de te faire plaisir. »
« Je ne savais pas que le succès te monterait tant à la tête.  »

Le premier album d'Amadeus Sound était sorti depuis quelques mois, et leurs tubes tournaient en boucle sur toutes les stations radios. Le sulfureux clip où Phil embrassait une sublime créature à pleine bouche avait fait le tour du web en peu de temps, déclenchant un scandale aux Etats-Unis et même jusqu'en Europe où on avait refusé de le diffuser en heure de grande écoute. Il avait vraiment bien choisi son agence. Sa réputation de coureur de jupons s'était répandue comme une trainée de poudre. Alors oui, il aimait ça. Plus que lorsqu'il composait pour tous ses ignorants qui le boudaient à la cour. Aujourd'hui, tout était plus simple. Le son était électrique, les filles faciles, plus question de mariage à tout bout de champ, le rock'n roll avait encore de beaux jours devant lui et la mode des cheveux courts le mettait à son avantage. Comment aurait-il pu se permettre de se prendre pour un simple mortel face à tout cela? Surtout que, rappelons-le, il n'était plus mortel depuis longtemps.


« Je ne fais que mon boulot. Être une superstar, ça permet de semer la discorde à vitesse grand V tu sais. »
« Tu as tellement changé Wolfgang... »
« Ne m'appelle pas comme ça. »

La phrase claqua comme un fouet, réduisant son interlocutrice au silence. Ah, le silence. Il l'aimait toujours autant, comme il adorait le briser en grattant les cordes de sa guitare. Le piano lui manquait un peu, parfois, mais c'était pour la bonne cause. Il en avait un chez lui, composait rarement sur les touches blanches et noires du clavier, mais se surprenait quelques fois à se lever en pleine nuit pour venir les frôler. Et il ne pouvait lutter face à cette nostalgie.


« Le monde a changé Constanze. Si tu ne veux pas le suivre, c'est ton problème. »
« Pour moi, tu resteras toujours Wolfgang Amadeus Mozart, le plus grand compositeur de tous les temps, l'homme que j'aime... »
« Et pour moi, tu resteras toujours mon ex-femme. »

Il avait réussi à couper court à tout mélodramatisme de sa part. C'était affreusement cruel, il le savait. Mais c'était ce qu'il savait faire le mieux. Piétiner les sentiments des autres, les réduire au néant en une phrase. Il avait une répartie que les journalistes n'appréciaient pas beaucoup d'ailleurs. Voyant qu'il avait réussi à faire apparaître quelques larmes au coin de ses jolis yeux, il attrapa son menton entre ses mains et planta son regard dans le sien.


« Mais tu resteras aussi mon seul et unique amour. »

Il déposa un baiser passionné sur ses lèvres, auquel elle ne répondit pas vraiment, trop abasourdie par la tournure des événements. Un geste qu'elle ressasserait pendant des semaines. Elle le haïrait pour ça, il le savait. Pourtant, il n'avait fait que dire la vérité, et agir en fonction de son envie. Il reconnut le goût de son rouge à lèvres à la framboise et savait qu'il le sentirait encore pendant quelques heures lorsqu'il passerait sa langue sur ses propres lèvres. Il finit par la lâcher et partit sans un regard vers la sortie du café. Il aperçut un paparazzi planqué en face et lui adressa un geste plutôt grossier. Pas sûr qu'il oserait la publier celle-là.

J'adore. Ça c'est une histoire qui a du caractère. Et depuis la réincarnation, tout se passe bien? Vous vous sentez bien dans le monde moderne?


Les cris. La foule. Les projecteurs. Le son saturé qui envahissait la salle, la sensation de puissance qui accompagnait le tout. Il avait l'impression d'être un dieu. Un dieu vivant, l'icône d'une génération qui n'attendait qu'un leader pour l'accompagner dans ce qu'ils savaient pourtant faire le mieux. Vivre libres, dans un désordre total, au niveau sentimental, familial, un désordre colossal. Il avait pris le parti d'écrire des chansons qui parlaient des sentiments, et qui n'étaient pas forcément synonymes d'espoir. Pour semer doucement le trouble dans les esprits. Attention les enfants, l'amour, c'est dangereux. L'amour devient vite une obsession, quelque chose qui vous ronge, il y a la trahison, la tromperie, les mots qui blessent, ceux qui ne vous retournent pas le compliment, ceux qui vont vous jeter une fois la nuit passée. Lui qui était de l'autre côté du miroir, parler d'amour était peut-être ironique. Mais le fait est qu'il en connaissait tous les détours. Pour mieux lutter, il fallait connaître l'ennemi, l'explorer, découvrir ses failles. Il l'avait fait, et voilà le résultat. Personne ne voyait en lui ce qu'il était vraiment. Il avait beau être le salaud qu'il avait toujours plus ou moins été, il prononçait le mot « love », et voilà. Peu importait si c'était pour lui casser du sucre sur le dos. Et puis, il était beau aussi. Ce qui n'était pas négligeable.

Il entendait la foule l'acclamer, et il réalisait toute l'étendue de son pouvoir. Il ouvrait la bouche, et une masse entière était pendue à ses lèvres, comme si le moindre mot qu'il prononçait était parole d'évangile. Et lorsqu'il entonnait l'un de ses innombrables tubes, toutes les bouches de ce public aimant reprenait avec lui les paroles. La communion ultime.

La fin approchait. Il eut à peine le temps de reprendre son souffle que déjà, la guitare entamait un nouveau titre, le dernier de la soirée. Les applaudissements l'enivraient plus que n'importe quel alcool sur terre et il se retourna l'espace d'un instant pour fermer les yeux une micro-seconde. Savourer, reprendre ses esprits. Un cri déchira la foule. Le fait qu'il se mette de dos sûrement. Oh, divin postérieur. Il échangea un regard rapide avec le pianiste, son meilleur et seul ami, avant de repartir à l'assaut du public déjà conquis de toute façon. Qu'il aimait cette vie. Pour rien au monde il ne l'aurait échangé avec une autre. Pour rien au monde il n'aurait souhaité revivre sa vie de mortel. Quand il était tout aussi talentueux, mais incompris, boudé, fauché, sombrant peu à peu dans la folie. Cette époque là était révolue. Et sa nouvelle vie était une revanche. Un bras d'honneur au destin. Il avait eu du succès à titre posthume – et même une comédie musicale en France en son honneur à ce qu'on lui avait dit – et maintenant, il en vivait un vrai, de son vivant, un triomphe.

Le dernier titre touchait à sa fin, le sol tremblait sous l'excitation de la foule. Il prononça la dernière phrase et entendit à peine le solo final de la batterie tant les acclamations étaient tonitruantes. Il était doué. Les autres sur scène aussi bien sûr, mais lui aussi. Lui surtout même. Les regards des filles ne le lâchaient pas, ou rarement. En même temps, avec un t-shirt choisi soigneusement, blanc, plutôt moulant, trempé par la sueur de l'effort qui laissait entrevoir de bien jolies choses, il ne pouvait en être autrement. Il aurait pu se changer pendant la minuscule pause du milieu de concert, mais bon. C'était tellement plus drôle comme ça. Salut final. Derniers remerciements. Rideau. Il était temps de souffler.

Après avoir finalement changé de t-shirt, il but une bière avec les autres musiciens en se livrant à une belle partie de félicitations mutuelles, on a tous été formidables – surtout moi, pensa-t'il en son for intérieur – et tout le tralala, puis ne fut pas tellement surpris de tomber sur une mannequin en sous-vêtements dans sa loge. Il ne savait pas bien qui l'avait laissé rentrer, mais ça n'était pas la première fois que ça arrivait. Il attrapa juste sa veste en cuir sans un regard pour la chose blonde étalée sur le sofa et prit la direction de la sortie des artistes. Les videurs lui avaient promis de faire le tri. Il fut d'ailleurs soulagé de n'apercevoir personne dans la ruelle qui longeait l'arrière de la salle de spectacle. A moins que...

La silhouette contre le mur lui était familière. Bien sûr. Qui d'autre serait resté là, à l'attendre en amadouant les vigiles pour ne pas se faire virer à coup de pied aux fesses? Personne. Il hésita un instant, se demandant quelle attitude à adopter. Il aimait beaucoup cet espèce de jeu malsain qui s'installait doucement entre eux. Il y avait mis tout son talent, le laissant à peine apprivoiser pour mieux le faire céder. Mais jusqu'à aujourd'hui, l'ancien roi de France avait su résister à la tentation. Le nom de Marie suffisait encore à lui permettre d'être raisonnable. Mais plus pour longtemps, il le sentait. S'approchant de lui, il détecta une sensation qui ne lui était pas étrangère. Oh, douce ivresse. Il lâcha un sourire. Pour une fois que ça n'était pas lui qui se laissait influencer par la boisson. C'était peut-être le moment où jamais de faire céder les dernières barrières.


« J'ai cru comprendre que ta douche était plus grande que la mienne. T'es garé loin? »

Très bien. Vous êtes le candidat idéal et il y a de fortes chances pour qu'on vous prenne. J'en soufflerai un mot au grand manitou personnellement. En attendant, si vous voulez bien remplir ce petit questionnaire pour terminer, et je vous laisse tranquille!



1) Votre personnage préféré:


Casanova, collectionneur de femmes.



2) L'une des plus belles réussites de votre agence:


L'affaire Clinton/Lewinsky. Un bon scandale éclatant, comme vous les aimez.



3) La phrase de rupture que vous adorez:


Dis-toi au moins que t'as eu la chance de m'avoir!


4) L'un de vos protégés est sur le point de rompre, tout du moins il en a l'intention. Pourtant, il semble hésiter et le regard amoureux de l'autre n'est pas pour aider:


Vous vous arrangez pour qu'il/elle croise la route d'un/e célibataire aimant folâtrer, en choisissant bien dans ses critères de séduction et vous aidez un peu à créer une atmosphère électrique et attirante.

Citation :

Hep hep hep, Emma. Il est réservé le Mozart. Alors Murphy arrête de me piquer mes mecs et mes potes.

Citation :

T'inquiète Emma, on se fera un topic. Par contre, arrête de le traiter de méchant, il est pas pire que Murphy. Quoique... Si en fait xD

Eris Katsaros a écrit:

EDIT : oh et je rajoute CG tiens.