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Sujet: All your lovers' revenge [e&a] Lun 3 Jan - 10:19
See I got you, all figured out.
Eris referma avec une infinie précaution la porte derrière elle en grimaçant lorsque le verrou se bloqua. Elle put respirer à nouveau lorsqu’elle fut assurée qu’elle était bien fermée et qu’elle était seule dans le couloir, n’ayant pas réveillé Eros. Ou presque seule pensa-t-elle en se retrouvant face à un jeune homme qui sortait d’un appartement avec la même précaution qu’elle et suspendit son geste en découvrant un témoin de la scène. Elle lui envoya un large sourire et elle l’aurait presqu’entendu pousser un énorme soupir de soulagement alors qu’il la saluait d’un signe de la tête et disparaissait dans l’ascenseur. Elle n’avait pas si loin à aller, fort heureusement d’ailleurs au vu de sa petite tenue. Elle n’avait pas pris la peine de remettre sa robe et avait attrapé le premier vêtement qui traînait, en l’occurrence un affreux T-shirt jaune d’Eros, et s’était sauvé aux premières lueurs du jour avant que le dieu de l’amour ne se réveille. Elle avait fait un pas vers lui mais rester avec lui toute la nuit, c’était encore trop lui demander. Peu importait que cela ne changeait pas grand-chose étant donné qu’elle habitait juste en face et qu’elle avait des horaires de travail pour le moins souples. C’était juste une question de principe et d’habitude. Elle ouvrit sa propre porte et fut beaucoup précautionneuse, la refermant d’un claquement sonore de son pied avant de se diriger vers son lit et de terminer sa nuit, avec pour seul pyjama le t-shirt à Eros.
Une paire d’heure plus tard, elle s’éveillait à nouveau face à l’alarme stridente de son réveil. Un solide déjeuner, une douche froide, des vêtements frais et dispos et elle sortait de chez elle pour se rendre au travail. En passant devant la porte de son amant et ennemi, elle installa le t-shirt emprunté sur la poignée avant de disparaître dans l’ascenseur et qu’une nouvelle journée de dure labeur ne débute. La fin d’année était plutôt bénéfique pour son agence. Les divorces de star s’enchaînaient les uns après les autres aussi sûrement que les eaux des chutes du Niagara. Et ce n’était pas seulement des couples bien établis comme Courteney et David, qui avait littéralement pété un plomb à la plus grande satisfaction d’Elizabeth Tudor, ou plus récent tels que les deux bouts de chou de chez Disney qui en pâtissaient. Non, avec leur séparation, c’était les rêves des jeunes filles et des moins jeunes qui s’effondraient. Comment pouvait-on tromper Eva ? L’agence de Discordia riait sous cape et se montrait plus agressive que jamais. Ses journées étaient donc bien remplies et ses instants de détente se faisaient plus rares ces derniers temps. Elle n’avait plus le temps de s’occuper de ses propres cibles ou de son petit protégé. Elle avait conscience qu’elle laissait le champ libre à l’agence du dessus pour reprendre la main mais ses plans étaient plus grands. Toujours est-il qu’elle n’allait pas pouvoir se contenter longtemps de ce rythme de vie effrénée et qui lui collait de jolis cernes sous les yeux. Bon, elle pourrait dormir la nuit au lieu de les passer en partie avec son voisin, certes, mais comme précisé auparavant, elle avait peu de moment de détente, autant ne pas les lui retirer.
Elle descendit de sa voiture et la referma sans prêter attention à l’environnement calme et luxueux qui émanait du country club. Bien évidemment, elle y avait ses entrées et elle aurait pu s’y rendre souvent mais elle avait une entreprise à faire tourner et surtout la compagnie des riches et des puissants l’ennuyaient. Ils étaient déjà tout entier gagnés à sa cause et l’amour n’avait que peu de place parmi eux. Peut être leurs enfants, encore naïfs et remplis d’illusions, mais ils ne venaient pas ici. Elle jeta un coup d’œil à la berline allemande qui venait de pénétrer sur le parking un peu avant une Porsche rutilante. La berline s’installa à la place réservée du propriétaire de l’italienne. Un sourire naquit sur le visage de la déesse tandis qu’elle pénétrait à l’intérieur du charmant et distingué bâtiment avant que les deux esprits ne s’échauffent, les éclats de voix commençant déjà à lui parvenir. Après qu’on lui ait donné du Madame en veux-tu en voilà, elle se rendit dans les vestiaires où elle revêtit une petite robe blanche de tennis. Evidemment, les autres riches épouses la regardèrent de travers. L’hiver s’était installé même si le calendrier n’était pas du même avis et sa tenue aurait pu passer pour incongrue. Mais ce qui gênait le plus ces femmes était la perfection d’Eris. Ses vêtements lui donnaient l’allure de la déesse grecque qu’elle continuait à demeurer dans ce corps de mortel et elle l’était plus que jamais, divine.
Ne leur accordant pas le moindre regard, tout comme aux hommes qui laissaient promener son regard sur la longueur minimale de sa jupe, elle se dirigea immédiatement vers le terrain de squash qu’elle avait réservé. Eros n’était pas encore arrivé mais cela ne l’empêchait pas de commencer à jouer toute seule, le temps qu’il trouve le chemin. Elle aimait venir se dépenser ici. Cela permettait d’évacuer la tension qu’elle accumulait nécessairement dans sa branche de métier, de suer un bon coup en éliminant les toxines sans attraper celles de l’autre et d’acquérir une fatigue revigorante. Et les terrains de squash avaient la particularité et l’intérêt d’être visible par les différents membres ou visiteurs. En effet, le bar donnait sur les courts intérieurs et offrait un spectacle pour les âmes solitaires. Et les vieux pervers, cibles actuelles de la déesse de la Discorde. Elle donna un violent coup à la balle qui vint s’écraser et manquer d’exploser la vitre alors qu’Eros pénétrait finalement à l’intérieur du court. La déesse se retourna vers lui et l’accueillit d’un large sourire en attrapant la balle avant de la relancer. A lui de jouer désormais. « Bien dormi ? » le tança-t-elle, clairement amusée et mutine. Ils jouaient et discutaient depuis une bonne dizaine de minutes lorsqu’elle marqua un temps de pause. Elle se rapprocha de ses affaires et après s’être essuyée la nuque, attrapa un élastique afin de maintenir ses longs cheveux noirs en une lourde queue de cheval. Se faisant, elle remarqua qu’on les observait de l’extérieur et elle ne put s’empêcher de sourire lentement en reconnaissant la silhouette. Elle ne se fit pas prier et se rapprocha d’Eros, l’embrassant sur le coin de ses lèvres en lui murmurant : « Une connaissance peut être ? » Puis elle se tourna le dos à la vitre, laissant le dieu de l’Amour apercevoir son amant de l’autre côté de la vitre. Eris quant à elle donna un coup relativement mou dans la balle, relançant le jeu.
Eros Zacharias
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Sujet: Re: All your lovers' revenge [e&a] Dim 13 Fév - 15:20
Dès qu'il entendit la porte de son appartement se refermer, Eros ouvrit les yeux, parfaitement réveillé. Qu'est-ce qu'elle croyait? Qu'elle pouvait se faufiler ainsi hors de chez lui sans qu'il ne s'en rende compte? Avec elle à ses côtés, il était sensible au moindre de ses mouvements, même si cela ne l'aidait pas à la retenir quand l'envie lui prenait de s'enfuir à toute vitesse. L'amour et la discorde dans le même lit, cela ne pouvait pas non plus durer toute une nuit, sans rire. L'équilibre de toute cette fichue terre aurait pu en être déboussolé. Surtout qu'Eris aurait détesté ça et donc, aurait pu déclencher une troisième guerre mondiale juste parce qu'elle aurait oublié de déserter comme une voleuse. Alors, pourquoi lui retirer ce plaisir? Elle lui rendait visite jusque chez lui, maintenant, c'était déjà bon signe. En tendant légèrement le bras, Eros attrapa la robe de son amour et y nicha son visage en guise de consolation. S'il ne pouvait pas dormir avec elle, il aurait au moins son odeur pour le bercer. La pensée d'Eris en petite tenue sur la palier lui arracha un sourire. Sacrée bout de femme.
Quelques heures plus tard, quand le soleil venait tout juste de se lever, il fut réveillé par la sonnerie stridente de son téléphone portable. Par habitude, il abattit son bras encore engourdi de sommeil sur son réveil en grognant comme un ours après hibernation avant de comprendre de quoi il s'agissait réellement. Encore grognon, il accepta l'appel uniquement quand il vit le nom qui s'affichait. Si Tristan l'appelait de si bonne heure, c'était qu'il avait une bonne raison. En effet, c'était une très bonne raison. Perez Hilton faisait à nouveau des siennes. Il ignorait quel agent Eris avait mis sur le coup mais ce type était démoniaque. Il bavassa un long moment avec son bras droit tout en luttant pour ne pas sombrer à nouveau dans les limbes. Une fois de plus, Eris l'avait fatigué cette nuit. Il ne s'en plaignait pas, loin de là. Mais il aurait apprécié une grasse matinée tout de même. Surtout quand il avait déposé une journée de congés. Saleté de blogueur.
Après avoir raccroché avec Tristan, lui assurant qu'il se débrouillerait comme un chef, il réalisa qu'il n'aurait même pas le temps de piquer un petit somme de dix minutes car il était déjà en retard. Soupir dramatique, grand coup de pied dans la couette. Il détestait déjà suffisamment les matins comme ça, alors quand ils commençaient aussi mal, inutile de dire combien cela influait sur son humeur. Tandis qu'il se réveillait peu à peu sous la douche, il avait l'intime conviction que cette journée ne serait pas si bonne que ça, malgré la perspective de revoir Eris. Il s'efforça d'oublier ce lugubre pressentiment et après s'être fait beau pour sa belle, il avala un jus d'orange fraîchement pressé accompagné d'un petit déjeuner de champion. Il fallait qu'il soit d'attaque pour ce qu'elle lui avait réservé. Et elle était pleine de surprise.
Il attrapa à la va vite une veste en cuir, puis claqua la porte en retrouvant sans grande surprise son t-shirt de la veille sur la poignée. Sacrée Eris. L'attention lui arracha un sourire et il l'enfouit dans son sac de sport avant de filer vers le parking. Il mit une bonne demie-heure avant d'atteindre le Country Club où il venait peu souvent. Les rares fois, il était toujours accompagné d'une cible très riche et surtout très désespérée dont il devait s'occuper personnellement. Mais il n'aimait pas ce lieu. Trop cliché. Trop mesquin. Trop série télé. En tout cas, son Vespa dénotait parfaitement parmi la multitude de voitures hors de prix et il en fut amusé, surtout lorsque deux gros bonnets le regardèrent de travers. Il gara son scooter près de la porte et dût convaincre le portier, un petit nouveau apparemment, que oui, il était bien un des membres. Il avait dû venir au maximum cinq fois, mais tout de même. Du professionnalisme que diantre! Une fois l'obstacle franchi, il adressa un agréable sourire au maladroit employé qui se confondait en excuses. Il n'était pas vexé après tout. Et il avait de la chance car Eros n'était pas persuadé que les autres membres auraient été aussi délicats. Il croisa sur sa route une foule de femmes toutes délicieusement mariées et plus suffisamment jeunes pour envisager de divorcer et refaire leur vie. Tristes vies que les leurs. Sales boulots pour les agents de l'amour, cas désespérés et désespérants, fantômes de femmes autrefois glorieuses et séduisantes. Toutes se tournèrent vers Eros, sans discrétion aucune et il pouvait déclarer sans se vanter que les trois-quarts d'entre elles le dévoraient des yeux. Un jeune éphèbe dans son genre, ça ne courait pas les couloirs du club après tout. Il entendit même une ou deux d'entre elles glousser tandis il se glissait dans les vestiaires, enfilant un short marine et un polo blanc avant de se diriger vers le terrain de squash où Eris l'attendait déjà.
Il avait à peine franchi la porte qu'une balle le frôla. Mademoiselle semblait être en forme, et d'humeur joueuse qui plus est. Ca ne l'étonnait pas. elle avait du passer une excellente nuit, dans son grand lit froid et vide. Petite peste.
« Comme un ange. Les bras de Morphée furent accueillants cette nuit. »
A défaut des tiens... Faillait-il ajouter, mais il s'abstint. On ne réveillait pas le dragon de si bonne heure. Il attrapa au rebond une balle lancée par Eris et entra dans le jeu en espérant qu'elle allait le ménager un minimum étant donné qu'il n'avait pas pris le temps de s'échauffer. Ils échangèrent quelques balles tranquillement avant d'intensifier leurs gestes, et ils discutaient de tout et de rien, presque comme un couple... normal? Cette pensée fit sourire Eros tant elle était ridicule, et pourtant. Cette journée s'annonçait peut-être bonne finalement. Il allait se rendre qu'il aurait dû rester sur sa première idée, histoire d'être préparé pour la suite plutôt que d'espérer un pur moment de bonheur épargné par le joyeux bordel de la vie.
Eris prit une pause et il en profita pour souffler un peu aussi. C'est qu'elle avait du mordant la petite, et il refusait de se prendre une raclée. Et puis quoi encore? Lorsqu'elle revint vers lui, elle déposa un baiser au coin de ses lèvres qui lui arracha un sourire d'idiot qui s'effaça rapidement. L'attitude était louche. Sa mystérieuse phrase qui avait suivi l'était encore plus. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien manigancer encore? Il se retourna pour tenter de comprendre de quoi elle voulait bien parler et regretta rapidement son geste. En effet, il était loin de s'attendre à la vision qui allait s'offrir à lui.
« Alex... »
Le nom lui avait échappé, comme un murmure. Il avait lâché sa raquette qui était venue s'écraser au sol comme au ralenti, le bruit de son choc contre le sol résonnant dans toute la salle. La balle lancée par Eris retomba mollement sur le sol, étant donné que personne n'avait daigné la rattraper. Effectivement, Eros était un peu trop occupé pour le moment.
Les rouages machiavéliques du destin venaient de se remettre en marche, à moins qu'ils ne se soient sans doute jamais arrêtés. Il ne parvenait pas à détacher son regard d'Alex, sous le choc. Se pouvait-il qu'Eris soit derrière tout ça? Possibilité non négligeable. Après tout, il était certain qu'elle était au courant. Murphy était tellement au service de la discorde malgré lui qu'elle ne pouvait ignorer l'existence d'un si bon élément et surtout, la relation qu'il entretenait avec Eros.
« Eris, ne me dis pas que ceci est ton oeuvre. »
Il avait prononcé cette phrase les dents à moitié serrées, ne sachant comment réagir. Depuis qu'il avait renoué avec Eris, il n'avait pas revu Alex. A vrai dire, il ne l'avait pas revu depuis ce fameux soir où enfin, il s'était ouvert à lui. Et depuis ses retrouvailles avec la déesse, il avait soigneusement évité tout contact avec son amant parce qu'il était dans une position effroyable, terrible, inconfortable et tant d'autres synonymes affreux. Il aimait Alex, mais à quel point? Comparé à Eris, leur relation n'était rien d'autre qu'une passade. Pourtant, Eros n'était pas un salaud et jamais il n'aurait pu prévoir qu'Eris et lui en seraient là. Il refusait de faire souffrir celui qu'il avait enfin réussir à se laisser aller, parce qu'il tenait atrocement à lui. Il avait entr'aperçu un potentiel qu'il aurait tant voulu exploiter et voilà qu'avec ce timing de malheur, il savait que cela ne pourrait plus se faire. L'occasion était trop belle, mais elle était à saisir avant. Et avant, l'autre andouille de faussaire n'était pas prêt. C'était à hurler de rage.
Et maintenant, il était face au fait accompli et impossible de reculer. Mon dieu, mon dieu. Il aurait eu envie de se faufiler par un trou de souris ou, plus plausible, qu'Eris lui envoie par accident - ou pas - une balle dans la tête. Commotion cérébrale, inconscience, réveil à l'hopital, amnésie passagère, tout serait oublié. Scénario idéal. Mais scénario à foutre à la poubelle. Ca serait trop beau. Mais pourquoi avait-elle fait ça? Pour s'assurer qu'Eros avait fait table de rase du reste et l'avoir pour elle seule? Ou tout bonnement parce qu'elle n'était pas capable de bonté un seul instant et que cette situation gênante l'amusait? Il l'ignorait. Il ne voulait pas savoir. Et il restait là, planté comme un idiot face à cette vitre et son reflet dangereux.
Alexandre Murphy
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Sujet: Re: All your lovers' revenge [e&a] Lun 21 Fév - 11:10
Alexandre fut réveillé par un coup de téléphone auquel il mit quelques minutes à répondre, ses neurones pas encore connectées si tôt le matin...enfin le milieu de la matinée à en juger l'heure sur le réveil. Il récupéra son téléphone qu'il manqua de faire tomber et répondit par un grognement avant de se redresser en reconnaissant la voix de son interlocutrice. C'était celle d'une femme, la quarantaine passée, qu'il avait rencontré quelques mois auparavant et qui avait le compte en banque bien rempli et qui avait de la conversation, ce qui rendait son arnaque moins ennuyeuse que d'habitude. Il avait cependant un peu oublié la blonde, son esprit occupé par un brun qu'il n'avait pas revu depuis qu'il s'était réfugié chez lui et qui avait fait plus que le soigner, il lui avait ouvert le coeur, pas littéralement mais il l'avait emmené à enfin assumer ce qu'il ressentait. Et la sensation qui s'en était suivie avait été plus qu'agréable pendant un long moment. Mais cela faisait bien trop longtemps qu'il n'avait pas vu Eros, ils s'étaient juste parlés au téléphone une fois et Alex sentait comme un malaise mais il ne comprenait pas pourquoi...
Focalisant son attention sur son interlocutrice, il accepta de la rencontrer au country club pour un déjeuner histoire qu'ils parlent enfin businness (Alex s'était fait passer pour un homme d'affaire qui avait besoin d'investissement). Il raccrocha après une longue discussion puis se laissa retomber sur son lit, soupirant après son sommeil disparu. Il resta au lit une dizaine de minutes, profitant de la chaleur du lit bien qu'il se sente un peu seul puis il se leva et entra aussitôt dans la cabine de douche, y restant un bon moment pour se réveiller. Il choisit ensuite une décontractée mais qui allait avec sa fausse identité puis après un café et un beignet il sortit de son appartement, prenant un taxi pour se rendre au country club.
Rachel, son rendez vous, était déjà là, discutant avec ses amies qui semblaient parler d'un jeune homme au physique exquis. Alexandre s'approcha lentement du groupe et attendit que Rachel le repère avant de s'avancer et d'interrompre leur discution. Rachel présenta rapidement Alexandre, Josh pour les besoins de l'arnaque, à ses amies puis prit congé d'elles, s'accrochant au bras du faussaire alors qu'ils se dirigeaient vers le bar.
"Commençons par un petit apéritif Josh, histoire de nous mettre en appétit."
"Avec plaisir Rachel..." répondit il avec un sourire alors qu'ils s'installaient au bar. Rachel se chargea des commandes, et remercia le serveur une fois leurs consommations prêtes. Ils trinquèrent et prirent une gorgée de leurs verres lorsque le téléphone de Rachel sonna. Elle le sortit de sa poche et reconnu l'identité de l'appeleur. Elle s'excusa auprès d'Alexandre et s'éloigna, son verre à la main pour commencer la discution. Alexandre l'observa un moment et soupira avant de boire d'un coup son verre. Il ren commanda un second et une fois qu'il fut servit se leva à son tour et sortit du bar, profitant de la belle journée qui s'annonçait pendant quelques minutes avant de revenir à l'intérieur mais Rachel n'était plus dans son champ de vision, peut être s'était elle isolée pour être plus tranquille...Alexandre reprit son exploration, il était déjà venu ici et connaissait donc les lieux. Tout en marchant, il prit le chemin des cours de squatch, se préparant à un spectacle qui serait des plus amusants lorsqu'il reconnu deux des occupants d'un des cours. Une jolie brunette aux yeux bleus clairs et aux formes généreuses, et un esprit diabolique, et un beau brun, yeux noisettes et un physique à vous faire changer votre cuti. Ils se connaissaient donc...en soi rien de bien étonnant, ils étaient voisins après tout. Oui mais une petite voix dans sa tête lui disait qu'il y avait plus que ce qu'il voyait...Ils ne pouvaient les quitter du regard, il en oubliait son verre et Rachel, son regard fixé sur le jeu des deux bruns, la manière dont ils se regardaient, dont ils se parlaient. Il ne pouvait entendre ce qu'ils se disaient mais c'était le genre de discussion entre deux personnes qui se connaissaient plus que bien.
Alexandre ne réalisa pas que le temps passait, ni même qu'Eris l'avait aperçu au travers de la vitre. Elle et Eros faisaient une pause bien méritée après une dizaine de minutes d'un échange animé. Et il fut le témoin d'un autre échange, d'une nature bien différente...un baiser, au coin de ses lèvres. Le faussaire déglutit, il était entrain de réver, ou il s'était trompé sur l'identité du jeune homme...
Il entendit à peine le verre tomber et se briser sur la moquette hors de prix du country club. Eros venait de se retourner et il n'y avait pas d'erreur possible, c'était bien lui. Pendant de longues minutes il resta planté devant la vitre, incapable du moindre mouvement. C'était comme si tout devenait clair, il la tenait son explication, la chose qu'il n'arrivait pas à comprendre quand il avait téléphoné à Eros. Eris, qui l'avait déjà humilié une fois.
"Josh ? Josh ?" demanda quelqu'un à côté de lui. Alexandre se retourna vers elle et secoua la tête, son regard revenant un instant sur Eros avant de revenir sur elle.
"Je dois annuler, toute l'opération, ce n'est pas un bon moment." dit il d'une voix distraite avant de se diriger vers la porte qui menait au cours. Il l'ouvrit et fit quelques pas à l'intérieur.
"De nous deux je pensais que c'était moi qui allait merder, honnêtement..." dit il à l'adresse d'Eros d'une voix trop calme pour quelqu'un avec son tempérament.
Eris Katsaros
s o w e r a d m i n
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Sujet: Re: All your lovers' revenge [e&a] Jeu 24 Fév - 11:23
Après avoir envoyé la balle de squash ricocher contre le mur, Eris remarqua que son partenaire était figé, tournant le dos au terrain. De fait, elle observa d’un air particulièrement attentif le rebond mou de cette dernière sur le mur et la suivit du regard, sa tête rebondissant avec elle tandis qu’elle parcourait le terrain jusqu’à finir par rouler comme désespérée contre le bas de la vitre qui délimitait leur terrain. Prodiguant une petite moue contrite et presque compatissante avec cette malheureuse balle qui devait se sentir bien mal aimée en cet instant précis, elle ne releva pas le visage vers Eros alors qu’il lui murmurait d’une voix pleine de tension à peine dissimulée de ne pas lui dire que c’était son œuvre. Fronçant les sourcils, son regard azur se para d’incompréhension avant qu’elle ne prenne finalement la parole, souhaitant mettre fin à cette illusion malsaine dans laquelle le dieu de l’amour semblait s’être enfermé. « Désolée de te décevoir sur ce coup-là et de briser toutes tes illusions de cher cœur tendre mais c’est malheureusement le cas … » Elle prit une inspiration et se rapprocha de la balle afin de la prendre entre ses mains. « Les balles de squash ne volent pas par magie ou par leur propre volonté. » Elle fit mine de réfléchir pendant quelques secondes avant de terminer. « Bien que j’imagine aisément qu’elles le souhaiteraient. » La déesse de la Discorde haussa finalement les épaules. Ce n’était pas l’ordre des choses que les objets soient animés de vie. Elle sourit de manière légère et délicieuse, ne portant toujours aucune attention à son amant et pas davantage à l’amant de son amant qui venait de pénétrer dans leur salle, visiblement au summum de la déception. Bien évidemment, elle avait parfaitement conscience de ce dont parlait Eros mais la situation ne l’amusait que trop pour ne pas en jouer plus que de raison.
Elle décida enfin à prêter attention à la situation et se retourna vers Murphy et Eros qui s’affrontaient en silence. « Oh ça. » fut sa réponse calme et inattentive. Eris poussa un profond soupir avant de poursuivre, l’air de rien. « Non, je n’y suis pour rien. » Lentement, son sourire s’élargit. « Mais je trouve ça amusant, pas toi ? » Elle porta son regard sur le dieu de l’amour et lisant sa réaction, remarquant l’état dans lequel il se trouvait, tout comme celui du mortel dont elle s’était si admirablement joué des semaines auparavant, son sourire s’évanouit quelque peu. « Pas toi apparemment. » Elle posa ensuite son attention sur Murphy et ne put s’empêcher de rouler des yeux vers le ciel en l’entendant adresser des reproches à son amant, enfin leur amant, plutôt. « Quel mélodramatisme. » Elle ne savait pas si ce mot existait mais toujours est-il qu’ils n’avaient nul besoin de réagir de cette manière d’une part et d’une autre. Il n’y avait vraiment pas de quoi en faire un fromage après tout. Murphy ne les avait pas surpris en pleine action ; tout comme elle ne les avait pas surpris en pleine action. Et si telle avait été le cas, elle ne lui aurait pas sorti ce genre de baliverne, les trémolos dans la voix et les yeux noyés dans des larmes qui ne demandaient qu’à tomber, une blessure à vive visiblement à la place du cœur. Elle poussa un profond soupir agacé. Bordel, et dire que c’était elle la seule femme de la salle et que les seuls à agir comme une femme étaient justement les deux mâles supposés virils de la pièce. Note d’information : l’habit ne fait jamais le moine.
Devant le manque de réaction de l’un et de l’autre, elle roula à nouveau des yeux, une opinion plutôt basse de leur réaction se lisant clairement dans sa posture. Elle attendit quelques secondes que l’un d’entre eux réagissent. Peut être un coup de poing, ou une injure. Même un bonjour poli, elle était preneuse. Mais non, ils se perdaient dans le blanc des yeux l’un de l’autre, comme si le monde avait cessé de tourner et qu’ils n’existaient qu’eux. La cruelle déesse réprima un baillement devant l’incongruité de la situation et finit par prendre le parti de secouer tout ce petit monde de sa poussière et de la tension de l’instant présent. A sa manière mortelle. Elle se tourna vers Murphy, un large sourire accueillant éclairant tant son visage que son regard azur et franc. « Alexander ! » l’accueillit-elle, toute de légèreté comme si c’était un ami qu’elle n’avait pas vu depuis des années et qu’elle était ravie de retrouver, curieuse de savoir ce qu’il devenait depuis tout ce temps. Elle se rapprocha légèrement de lui, les plaçant dans un parfait triangle, tout de tension sexuelle et de rancœur sous tendue. Du moins du côté du mortel. Du côté d’Eros, c’était davantage de la haine et de l’horreur à l’état pur. Quant à elle, elle semblait totalement inconsciente du drame qui se jouait devant ses yeux et prenait la situation avec bonne humeur. Elle poursuivit avec entrain : « Quelle surprise de te trouver là. C’est amusant, non ? »
Elle pointa du doigt Eros, faisant l’aller et venue entre eux deux, poursuivant sur le même ton léger et curieux. « Vous vous connaissez ? Ca aussi, c’est amusant. » Elle avait l’air d’un petit génie malfaisant pour quiconque connaissait sa vraie nature, c'est-à-dire environ 50% de l’audience. Elle s’humecta les lèvres, le sourire toujours dominant son visage et histoire de désamorcer la tension grandissante entre Eros et Murphy, se tourna vers ce dernier, claquant du doigt comme si elle venait de se souvenir d’une chose importante : « Au juste, il faudra que tu passes à l’appartement récupérer ton caleçon. » Non, elle n’était pour rien dans le drame qui se nouait au country club. Elle n’avait pas prévu que Murphy débarquerait dans les environs alors qu’ils étaient ensemble. Après tout, ce n’était pas réellement son lieu de prédilection. Mais une chose était sûre et certaine : si elle n’avait rien créé, elle n’allait pas pour autant ne pas s’en amuser. Ce n’était que trop tentant lorsqu’on était une déesse de son genre. Elle aurait souhaité aimer le popcorn et qu’ils en proposent au country club. Visiblement, elle allait avoir droit à une belle scène captivante. Pour dire la vérité, elle ne craignait pas grand-chose de ce qui allait en résulter. Elle connaissait Eros depuis tant de siècle qu’elle ne voyait pas dans l’arnaqueur un bien grand rival. Elle savait pourtant qu’il tenait une place importante dans les sentiments d’Eros et qu’en cet instant précis, ce dernier devait être déchiré entre ses deux passions, ses deux am… non, pas de ça entre nous. Mais curieusement, elle ne le détestait pas autant que l’épouse d’Eros. Bon, elle ne l’appréciait pas pour autant malgré les apparences mais il demeurait. Quant à Eros, elle avait conscience qu’elle attisait le feu avec les paroles qu’elle venait de prononcer, mais il avait l’habitude non. Tant pis si elle tirait encore un peu trop sur son arc. Il n’avait pas à le pointer dans sa direction de toute manière.
Eros Zacharias
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Sujet: Re: All your lovers' revenge [e&a] Dim 27 Fév - 12:44
Big Fish. La magnifique scène où Ewan McGregor rencontre l'amour de sa vie alors que le monde autour de lui est fixe. Actuellement, Eros avait presque l'impression de vivre la même chose, sauf qu'il était bien incapable de bouger et encore moins de parler. Par contre, rien ne semblait se décider à esquisser un mouvement dans les parages. Alex avait l'air aussi étonné que lui - comme quoi, peut-être qu'il avait un cœur - et seule Eris semblait se démener derrière lui, mais il n'y prêtait pas attention. Il l'entendit vaguement parler de balles de squash, blague vaseuse digne d'elle quand elle était au summum de son plaisir sadique. Peu importait. La situation risquait de se compliquer, et ça, ça lui faisait nettement plus peur que toutes les machinations d'Eris. Même si c'était plutôt dans son domaine à vrai dire.
Quand Alex débarqua dans la salle, Eros suppliait ses jambes de l'emmener loin de la future scène de crime, mais il n'en fit rien et essaya de retrouver une contenance. Inspirer. Expirer. Sourire? Non, peut-être pas. Il lança un regard meurtrier à Eris qui s'amusait à commenter la situation comme si elle était au cinéma et ne savait pas s'il devait être rassuré par le fait qu'elle n'était pas derrière tout ça. Il aurait eu envie de la voir s'évaporer pour avoir une conversation avec Alex, bien qu'il n'ait pas l'impression que le faussaire ait envie de parler pour l'instant. Le frapper, peut-être, mais parler, non. Qu'est-ce que c'était que cette jalousie subite? Il imaginait aisément ce qui se passait dans la tête de son amant, surtout que des ondes négatives envahissaient totalement la salle de squash désormais. Eros était d'ailleurs dans un tel état de trouble qu'il aperçut par la vitre une serveuse embrasser un client, avec la langue, pour mieux le gifler d'une façon indignée par la suite. Aïe. Sale ambiance. Au country club, ça risquait d'être encore plus désastreux.
Finalement, Eros reporta toute son attention sur Alex qui prononça une phrase d'une sincérité désarmante. Si vous connaissez le bruit d'un cœur qui se brise, c'est celui ci qu'il convient d'imaginer en fond sonore. C'était tellement vrai. Alex, le salopard avec qui il avait passé 7 années chaotiques, qui ne savait même pas ce qu'était un câlin ni la tendresse, s'était enfin ouvert et avait voulu apprendre, et c'était Eros qui foutait tout par terre. Bravo le Dieu de l'Amour. Il lui aurait fallu un agent finalement. Tristan, au secours! Enfin, ça n'était pas le moment de chercher des excuses ou même des solutions inenvisageables, il fallait réagir. Maintenant. Eros était d'ailleurs sur le point de dire quelque chose, il ne savait pas quoi, mais un truc. Un machin. Un bidule. Un mot. Une phrase. Sauf qu'Eris, jugeant peut-être le temps long, improvisa et le laissa encore plus interloqué. Grand dieu, elle semblait connaître Alexandre, et pas seulement de loin. Il lisait dans son attitude quelque chose de différent. Elle s'approcha d'eux et il la maudit à cet instant là. Un bruit de verre à l'extérieur de la salle lui parvint, et un cri masculin. Il ignorait qu'un gros client venait de se prendre un coup de pied dans les parties sensibles, et même s'il l'avait su, il s'en serait moqué.
Qu'est-ce que c'était que ce, soyons clair, BORDEL? Il n'y comprenait rien et il se doutait qu'Eris était sur le point de lâcher une petite bombe. Il était loin de se douter de la teneur de l'explosif en question. Lui qui n'avait pas lâché un mot depuis le début de la situation gênante, il ne put retenir la première chose qui lui vint à l'esprit quand il entendit parler d'un caleçon perdu dans l'appartement d'en face.
« QUOI ? »
Il ne savait plus lequel des deux regarder sur le moment. Ses yeux se promenaient tantôt sur Eris, qui avait du mal à cacher ce sourire vicieux et Alex, dont il ne parvenait pas à interpréter la réaction. Il essaya de retrouver un ton un peu moins indigné pour la suite, mais il sentait une espèce de colère qui montait en lui. La horde de femmes qui l'avaient reluqué quand il était arrivé se mit à courir dans le couloir à toute vitesse. Aucune ne portait de haut. Le country club allait se transformer en temple de la discorde. Il n'y prêta pas attention et secoua rapidement la tête, comme pour reprendre ses esprits.
« Attends, attends... C'est quoi cette histoire? Tu voudrais dire que ... Toi? Juste en face de chez moi? Après ce que tu m'as... ? Non, tu ne peux pas avoir ... »
Eros ne parvenait pas à terminer la moindre phrase tandis qu'il fixait Alex avec une fureur qu'il ne connaissait pas encore. Il n'eut pas besoin d'entendre la confirmation pour savoir qu'Eris disait la vérité, il le lisait dans le regard de Murphy. A cet instant précis, il avait envie de hurler. Il se retint avec peine, mais passa ses mains nerveusement dans sa tignasse, leur tournant le dos pour éviter de leur offrir le spectacle de sa rage.
« PUTAIN! J'y crois pas! »
Finalement, il n'avait pas réussi à se retenir. Il envisagea un instant d'attraper sa raquette au sol et de l'envoyer dans la vitre pour l'exploser en milliers de petits éclats de verre, comme si cette malheureuse vitre représentait sa vie à cet instant. Mais il ne le fit pas et se retourna vers les deux grands malheurs de sa vie. Eris. Tout ça lui ressemblait tellement qu'il aurait presque pu ne pas lui en vouloir. Mais au lieu de ça, il imaginait malgré lui ce que sa phrase impliquait, la nuit qu'ils auraient passée ensemble. Et il trouvait cette idée insupportable. Quand à Alex. Honnête? Honnête? Non mais de qui il se foutait là?
Finalement, il ne parvint pas non plus à se retenir. Il attrapa sa raquette et la jeta de toutes ses forces à travers la vitre. Le bruit fut tonitruant tandis que les éclats se répandaient sur le sol comme un tapis dangereux. Il avait envie de les pousser tous les deux dedans pour qu'ils comprennent sa douleur. Mais il n'alla pas jusque là. Déjà, face à Alex, il était un poids plume. Et Eris, elle, aurait sûrement aimé ça. Il se contenta de les dévisager tour à tour, reprenant peu à peu son sang froid, en se forçant énormément. Son geste de fureur ne l'avait pas vraiment apaisé, mais il fit comme si. Il porta d'abord son attention sur Alex, pauvre mortel qui ne saisissait rien du Deus ex machina qui se déroulait sous ses yeux.
« Toi, il faudra revoir ta définition d'honnêteté. »
Puis sur Eris, qui elle, était beaucoup plus consciente de tout ce que cela impliquait. Il avait l'impression qu'elle avait l'avantage sur lui, qu'elle avait toutes les cartes en main et que lui était en posture d'infériorité. Il n'aimait pas ça. Il n'aimait pas ce qu'elle faisait de lui.
« Et toi... Toi... »
Il se rapprocha lentement d'elle, jusqu'à la surplomber totalement. Plan en contre-plongée.
« Deux fois en colère en moins d'un mois. Tu dois vraiment jubiler. »
Il lui jeta un regard plein de dédain, et s'éloigna d'elle pour revenir à sa position initiale, mettant un maximum de distance entre eux et lui. Parce qu'il y avait eu un eux. Quelle déception. Quelle ultime déception. Même le dieu de l'amour ne savait plus où il en était en ce siècle de dépravation.
Alexandre Murphy
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Sujet: Re: All your lovers' revenge [e&a] Mer 2 Mar - 4:26
Tout ce qui se passait autour de lui semblait irréel, comme s'il était entrain de rêver et qu'il allait se réveiller, tremblant, avec une sueur froide mais en sécurité, bien confortable sous la couette douillette. Mais Alexandre savait qu'une telle chose n'arriverait pas, tout était bien trop réel pour que cela soit faux. Pour la première fois dans sa longue carrière, le faussaire souhaita ne pas avoir imaginé une nouvelle arnaque, ne pas avoir rencontré la femme qui lui avait donné rendez vous plus tôt dans la matinée. Si seulement il n'avait pas décroché...il ne serait pas là, il ne saurait rien de ce qu'il se passait entre les deux voisins, son coeur ne serait pas comme tordu douloureusement.
Il en aurait presque oublié la présence d'Eris, il l'avait vaguement entendue mais son attention, complêtement tournée sur Eros ne l'avait pas entendue clairement. Mais il aurait du faire attention à elle, il le sut dés qu'il l'entendit l'appeler par son prénom. Son regard resta un temps sur Eros avant d'aller sur Eris qui s'approchait d'eux de sa démarche gracile, un sourire sur ses lèvres qui n'augurait rien de bon. Son coeur se mit à battre la chamade alors que l'instant critique s'approchait, Alexandre n'avait pas parlé à Eros de sa rencontre avec Eris, qu'il était venu chez elle et qu'il s'était fait avoir en beauté. Plusieurs choses l'en avait empéché, l'humiliation, la honte mais il savait aussi que si elle ne l'avait pas jeté hors de son appartement il aurait commis une faute bien grave. Et dire qu'il venait justement de lui jeter la pierre...Il ferma les yeux lorsqu'Eris lui rappela qu'il avait oublier son caleçon chez elle et il déglutit. Ca y est, bombe lachée, et l'impact ne se fit pas attendre. Alex rouvrit ses yeux quelques secondes plus tard, sur Eros qui le fixait et il savait à cet instant là que n'importe quel mensonge sortirait de ses lèvres expertes ne serait pas cru.
"Eros..." dit il faiblement mais le jeune homme était dans une telle colère qu'il se tut. Jamais encore il ne l'avait vu ainsi et pourtant ils avaient eu leur lot de dispute mais la blessure infligée par Alex n'avait jamais été aussi profonde.
Le bruit de la raquette se fracassant contre la vitre résonna dans la pièce et le fit sursauter. Ce n'était pas son genre mais venant d'Eros ça le surprenait. Il ne quitta pas son regard du beau brun. Il resta silencieux à ses paroles, que pouvait il dire ? Je suis désolé ? Je ne le referais plus ? Je t'aime ? Certes il le pensait, il acceptait qu'Eros prenne cette place dans sa vie, une place que personne n'avait tenue jusque là, avec laquelle Alexandre n'était pas à l'aise mais ça n'excusait pas sa conduite. Et même s'il ne s'était rien passé, même s'il lui expliquait en détail (encore que ça ce n'était probablement pas la chose à faire) il y aurait toujours cette trahison bien présente entre eux.
Même quand il eu finit avec lui, Alexandre ne quitta pas des yeux Eros, l'observant lui et Eris. Il y avait une histoire entre eux, c'était palpable dans l'air et Alex n'avait pas la moindre idée qu'elle remontait loin, plus qu'il ne pourrait l'imaginer. Que leur histoire était faite d'amour mais aussi d'haine, qu'il ne pouvait pas lutter à armes égales avec eux. Il ignorait tout ça, il ignorait quoi faire, il ne pouvait même pas dire comment il se sentait maintenant, partagé entre plusieurs sentiments.
Comme s'il se réveillait il s'approcha d'Eros, parce que il ne savait pas s'il le reverrait un jour, il ignorait de quoi leur futur était fait et il ne partirait pas sans explication, sans, si jamais cela devait arriver, une fin correcte.
"C'était une erreur, j'en suis conscient..." , Alex ne savait pas vraiment où il allait avec ça, il n'avait jamais vécu ça, les sentiments n'étaient pas son fort, "...j'étais seul, inquiet, pas de nouvelles de toi j'ai cru devenir dingue...je suis sorti et elle...elle était là. Je n'aurais pas du je sais, rien n'excuse ma conduite."
Il jeta un coup d'oeil à Eris qui, si Alex avait des lasers à la place des yeux, ne serait plus de ce monde à la seconde...Il revint vers Eros, il le sentait vibrer de colère et lui même se sentait à l'assaut de fortes émotions. Il n'y faisait pas attention mais son coeur battait à une vitesse folle, sa respiration était complêtement à l'envers et un mal de crâne faisait son apparition, il pouvait le sentir.
"Qu'est ce qu'elle est pour toi ?" finit par demander après de longues minutes, de nombreuses questions brûlant sa langue. Pour ce qu'il en savait Eros connaissait ses voisins de vue, rien de plus mais le doute était là, le consumant avec force et même si sa question était déplacée, qu'il n'avait pas le droit de le demander, il avait besoin de savoir...
Eris Katsaros
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Sujet: Re: All your lovers' revenge [e&a] Lun 7 Mar - 5:17
Comment était déjà le proverbe ? Les plus belles lumières venaient de l’obscurité ? Contrairement à l’interprétation commune, la déesse de la Discorde ne l’avait jamais vu comme symbole de rédemption ou autre stupidité de la même espèce. Elle l’avait toujours analysé plutôt comme une genèse des évènements. Il n’y avait pas de plus belle explosion et révélation que celle qui sortait de nulle part et fomentée uniquement par le hasard et le cours de l’existence. Peut être pas totalement le hasard connaissant la bête qu’elle pouvait être parfois. D’une certaine manière, elle avait peut être créé inconsciemment l’ensemble des circonstances de l’instant présent et en y regardant de plus près, elle était la source génératrice de chacun des faits ayant conduit à cette scène dramatique du country club. Elle avait joué avec Murphy. Elle avait mis le grappin sur Eros. Elle lui avait proposé de venir ici. Elle avait profité de la présence de Murphy. Oui, on pouvait considérer qu’elle était l’instigatrice unique du drame qui se jouait. Mais elle ne l’avait pas réellement fait à dessein, du moins pas totalement.
Néanmoins, elle profitait largement de la scène, s’en délectant et ne niant pas les propos d’Eros. Quant bien même, ces derniers étaient bien loin de la vérité. Elle posa son regard sur Murphy attendant que ce dernier ne nie véhément s’être envoyé en l’air avec la jeune femme comme Eros le pensait sincèrement. A sa grande surprise, cependant, il n’en prit pas la peine, s’enfermant encore davantage dans l’illusion et s’enfonçant toujours plus aux yeux du plus si doux Dieu de l’amour. Elle fronça légèrement les sourcils, regrettant presque d’avoir précipité Ivan dans le domaine d’Hadès. Elle ignorait ce qu’il avait fait avec ce mortel mais il avait fait un excellent boulot, tout du moins. La déesse ne put s’empêcher de sourire, clairement amusée (et touchée ?) de la jalousie d’Eros. Elle se rapprocha de Murphy et lui murmura sur le ton du secret : « Il est plus sexy que jamais quand il est en colère non ? » Devant le manque de réaction du mortel qui n’avait d’yeux que pour Eros, elle soupira en haussant des épaules avant de s’éloigner de quelques pas, mettant à nouveau une distance de sécurité entre les trois protagonistes. Visiblement, Murphy n’était pas en mode camaraderie.
Elle ne put s’empêcher de sursauter et de suivre des yeux la raquette violemment projetée contre la vitre par Eros. Diablement sexy en effet. Elle se racla la gorge et s’enfonçant ses ongles dans la paume de la main afin de s’empêcher d’arracher les vêtements d’Eros. Elle n’y pouvait rien si elle ne trouvait rien de plus aphrodisiaque que les montées d’adrénaline. Elle fronça les sourcils en observant le groupe de femmes courir sein nus derrière cette même vitre. C’était visiblement un joyeux bordel dans le country club et pour une fois, elle n’y était absolument pour rien, seul l’humeur massacrante d’Eros les influençant. A dire la vérité, les rôles étaient inversés en cet instant précis en ce que l’amusement d’Eris empêchait les mortels de partir dans une spirale infernale. Si elle avait également le malheur de se mettre en colère, elle était persuadée qu’une troisième guerre mondiale allait être de la confiture de fraise à côté de ça. La déesse croisa les bras et lança un coup d’œil contrit à son partenaire de squash : « Eros, je te réexplique une dernière fois les règles du jeu : c’est la balle qu’il faut lancer, pas la raquette. »
Elle l’observa calmement menacer Murphy et ne put s’empêcher de pouffer lorsqu’il lui parla d’honnêteté. C’était l’hôpital qui se foutait de la charité. Elle ne bougea pas d’un cil lorsqu’il se tourna vers elle et lui adressa plus ou moins le même traitement. Elle s’humecta la lèvre inférieure, haussant un sourcil condescendant avant de lui répliquer sur le même ton : « On pourrait penser qu’un homme adultère pourrait éviter de parler d’honnêteté. » Son regard azur lui lança un éclair réciproque à la colère noire qu’il pensait avoir fait abattre sur elle mais qui ne représentait finalement qu’une saute d’humeur par rapport à ce dont elle était capable. Elle retrouva cependant son large sourire. « Mais maintenant que tu fais la remarque, oui, je prend mon pied. » Le fait qu’elle avait enfoncé à nouveau son divin amant face à Murphy devait y être pour quelque chose sans doute. Evidemment, il avait omis de lui indiquer qu’il était marié. Encore que cela ne devrait pas gêner Murphy outre mesure sur le papier d’après ce qu’elle savait. Mais visiblement, les deux étaient passés à un autre stade de leur relation. Et elle n’était plus si sûre de l’indifférence de l’alliance d’Eros pour le mortel.
Elle jeta un furtif coup d’œil à Murphy et s’apprêtait à remettre les choses dans l’ordre lorsque ce dernier la coupa dans son élan. Elle haussa les sourcils et plutôt que de nier l’hypothèse qui habitait visiblement le dieu de l’amour sur la raison de la présence du caleçon chez Eris, elle sourit légèrement et fronça les sourcils en se tournant vers Eros. « Oui, que suis-je pour toi, tiens ? » Elle avait sa petite idée sur le sujet bien évidemment. Il lui avait fait comprendre des semaines auparavant lorsqu’elle était parvenue à le mettre en colère pour la première fois et elle voulait savoir s’il était assez si peu capable de maintenir ses propos pour la mettre en colère et causer leur perte ou s’il avait encore assez de jugeote pour évaluer la situation. Elle aurait pu l’aider sur ce coup-là et lui venir en aide. Mais ce n’était certes pas dans ses habitudes, dieu de l’amour ou pas.
Eros Zacharias
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Sujet: Re: All your lovers' revenge [e&a] Mer 6 Avr - 11:54
Eros était dans un tel état de colère qu'il était incapable de comprendre ce qui se passait autour de lui. Il entendit vaguement des hurlements venir de l'extérieur, mais les phrases qui se prononçaient dans cette même salle lui parvenaient de très loin. Il captait quelques mots, mais n'était pas suffisamment attentif pour vraiment réaliser l'ampleur de ce qui était prononcé. Lorsqu'il entendit parler d'adultère, il balança son regard le plus noir à Eris. De quoi se mêlait-elle? N'avait-elle pas foutu assez le bordel à son goût? Si elle comptait mettre l'accent une nouvelle fois sur Psyché, il saurait la remettre à sa place. Mademoiselle ne digérait pas le fait qu'il ait refusé de l'éliminer de la course une bonne fois pour toute. Mais ça n'était pas le moment de remettre ça sur le tapis. D'ailleurs, Murphy sembla ne pas y prêter attention sur le moment et s'enfonça plus que jamais.
Il avait espéré, l'espace d'un instant, qu'il nierait en bloc. Il l'aurait détesté d'agir de la sorte, mais l'entendre se confondre en excuses pour son erreur lui était encore plus insupportable. Si ça avait été dans sa nature, il lui aurait collé son poing en pleine face. Mais il s'abstint. La pauvre vitre avait déjà subi sa fureur, il allait s'arrêter là. Mais jamais il n'aurait pu croire que le voleur à la manque avouerait si facilement sa faute. C'en était presque vexant de l'entendre prononcer ses mots.
« Tais-toi. »
Jamais il n'avait parlé si sèchement à Alex. Il ne parlait de cette façon à personne d'ailleurs. Mais là, la goutte de trop venait de faire déborder son vase. Une tonne de sentiments contradictoires se bousculaient dans sa tête. Après tout, peut-être était-ce un peu sa faute tout ça. S'il avait été capable de prendre une décision au lieu d'éviter Murphy pour ne pas avoir à confronter la vérité, il n'en serait pas là. Mais il n'était pas comme ça. Il ne brisait pas les coeurs lui, il les réparait. Mais son grand amour, c'était Eris et il ne pouvait pas la laisser filer maintenant qu'elle était enfin à sa portée, sur sa longueur d'ondes. Peut-être que cela ne durerait qu'un an, un mois, une semaine ou une journée, il s'en moquait mais il était déterminé à profiter du maximum de temps à ses côtés. Même s'il la détestait pour ce qu'il venait d'apprendre. Alex était inexcusable après la nuit qu'ils avaient passé dernièrement. Mais Eris, elle, c'était encore pire. Elle savait pertinemment qui était Murphy. elle avait calculé son coup.
Car oui, finalement. C'était leur faute, à eux. Pourquoi diable était-il épris des deux êtres les plus démoniaques de cette fichue planète ? Quoi que techniquement, ni lui ni Eris ne faisait vraiment partie de ce monde. Il divaguait vraiment là. Il tenta de recentrer un minimum ses pensées. Au final, ils étaient tous des vrais salopards. Eris, ça n'était pas étonnant. C'était sa nature. Ca n'était presque pas de sa faute, en fait. Enfin, n'exagérons rien. Alex, lui, était un incorrigible coureur. Quant à Eros par contre, 'était peut-être le plus à blâmer. Mais qu'aurait-il pu faire? Se séparer de l'un d'entre eux? Il n'était pas prêt pour ça. Et pourtant, l'issue était inéluctable.
Et elle se précipita quand la phrase mortelle fut lancée par Alex. Le clou ensuite enfoncé par Eris. Il était foutu. Lui, le maître des sentiments amoureux, n'était pas foutu de répondre à cette question qui lui était posée. Il savait bien que l'honnêteté était de mise, et pourtant. Il refusait de blesser Alex, comme il ne pouvait avouer clairement son amour devant Eris de crainte qu'elle ne se déchaine une nouvelle fois. Et là, ça serait une vraie hécatombe. Et puis, comment aurait-il pu expliquer à un mortel la force des sentiments qui le reliait à Eris ? Elle était son alter-ego, celle qu'il aimerait toujours plus que tout le reste, celle qu'il détestait pourtant par dessus tout car elle représentait tout ce qu'il haïssait.
« Tu crois que tu mérites une réponse à cette question Alex? »
Il était d'une froideur à faire peur. Pourtant, il savait qu'il n'avait pas le droit de lui dire ça. Bien sûr qu'il méritait une réponse. Mais il n'en saisirait pas une miette. Il n'était pas capable de comprendre, et il n'y pouvait rien. Il se retourna vers lui, la rage se lisant dans ses yeux. Il avança vers lui, plus menaçant que jamais et le faisant reculer de par sa détermination.
« Tu penses que je dois être honnête alors que tu cherches les distractions jusque chez mes voisins après m'avoir dit tout ce que tu as dit? Tu n'es qu'un menteur. Un lâche. J'ai cru pouvoir changer ça et j'avais tort. »
C'était un très mauvais moyen de laisser tomber Alex. Il le savait. Pourtant, il n'y avait pas d'autre issue. Entre Eris et Alex, il choisirait la déesse. Entre Eris et n'importe qui, il la choisirait. Il jeta un regard vers sa rivale.
« Pourquoi suis-je si étonné d'ailleurs? Vous êtes tellement pareils tous les deux. A la différence que l'un de vous est bien pire que l'autre. »
Eris saurait se reconnaître, et il ne doutait pas qu'Alex prendrait ça pour lui également. Pauvre fou. Il fallait qu'il fuit le plus vite possible, sans se retourner. Terminer ça rapidement, retirer le sparadrap à toute vitesse. Il brisait tout le travail accompli ces 7 dernières années. Mais tant pis. L'amour ne pouvait pas toujours triompher après tout. Amère constatation.
Alexandre Murphy
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Sujet: Re: All your lovers' revenge [e&a] Mar 26 Avr - 9:31
Alexandre se figea en entendant les quelques mots prononcés par Eros. Il savait, à la minute où il s'était expliqué, où il avait répondu qu'il avait fait une erreur. Il savait pourtant que l'honnéteté ne pouvait le mener à rien dans la vie de tous les jours, c'était même son crédo dans la vie. Mais pour une fois, une seule fois dans sa vie, il avait cru que suivre cette voix était la bonne idée. Faute avouée à demi pardonnée non ? Et voilà qu'il se prenait une autre baffe en pleine poire. Mais quelque chose le turlupinait, il y avait trop de non dits entre eux, chose assez ironique compte tenu de la situation. Quelque chose se passait entre Eris et Eros, ce n'était pas une simple partie entre deux gens de la haute, non il y avait plus et bien que la question lui brûlait les lèvres et qu'il craignait d'en entendre la réponse il se lança malgré tout, le besoin de savoir surpassant le reste.
"Je pense oui...je ne suis pas bête...je sens bien qu'il y a quelque chose." dit il avant qu'Eros ne se retourne. Lui et Alex avaient déjà eu d'intenses disputes, qui se résolvaient sous la couette. Mais il savait que dans le cas présent il n'y aurait pas de couette dans l'histoire, les traits d'Eros étaient déformés par une colére qu'il n'avait jamais vue chez lui. Et quand il s'approcha de lui il ne put s'empécher de reculer. Malgré la peur Alexandre lui répondit. Il avait sa part de responsabilité dans le fiasco de leur histoire mais il n'était pas le seul à blâmer.
"Tu savais qui j'étais dés le début Eros...et pendant ces années ça ne semblait pas te déranger..."
Mensonge, Alex avait mit du temps avant de le réaliser, de nombreuses années, mais il savait qu'Eros recherchait plus, tout comme lui d'ailleurs s'il voulait être honnête.
"Peut être que je n'étais pas fait pour changer...j'en sais rien...mais je ne suis ni un menteur ni un lâche. Je t'ai avoué mon erreur...je pensais que c'était la chose à faire. Etre honnête sur ses sentiments, sur ses conneries. Tu sais ce que je fais pour gagner ma vie...tu sais qui je suis. Tu sais que mes paroles ont un sens."
Alexandre déglutit en entendant les paroles qui sortirent ensuite des lèvres si belles d'Eros. Toute sa vie il s'était gardé de ce genre de relation, ne voulant pas souffrir et son coeur était en train de s'ouvrir au fur et à mesure que les secondes passées, comme si plusieurs coups y avait été portés. Il jeta un coup d'oeil à Eris, une pointe de colére le prenant mais il resta immobile, ancré au sol. Il ne lui ferait pas de mal, tout comme à Eros, il n'était pas fautif...c'était un ensemble de choses qui les avait menés là aujourd'hui : le point de non retour.
"Ou peut être tu n'es pas doué en ce qui concerne les affaires de coeur." lança t'il après un court silence. Si seulement il avait su qui il avait face à lui...il n'aurait probablement pas comprit tout ce que cela impliquait, qui Eris et Eros étaient. Il se retourna et se dirigea vers la porte, ignorant la horde de femme qui couraient dans le couloir devant la salle.
"C'était de bonnes années Eros." dit il, une main sur la poignée, prêt à quitter cette piéce, quitter l'homme qu'il aimait, le seul qu'il aimerait. Après tout peut être qu'il n'était pas fait pour la vie qu'Eros voulait pour eux, qu'il n'était pas le bon. Il regarda Eris mais ne lui dit rien, à quoi ça servirait de l'insulter ? Rien, le schmilblick n'avancerait pas, il ne passerait pas par la case départ ni ne toucherait les 20000.
Alexandre prit une inspiration puis ouvrit la porte et sortit de la salle, ignorant où il allait, mettant simplement le plus de distance entre lui et l'être qu'il détestait le plus et l'être qu'il aimait le plus sur cette Terre.
Eris Katsaros
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Sujet: Re: All your lovers' revenge [e&a] Dim 8 Mai - 3:46
La jeune femme réprima tant que faire se peut un baillement en observant tant Eros que Murphy se renvoyer la balle métaphoriquement parlant. Qu’elle soit présente ou pas ne changeait pas grand-chose dans la donne tant les deux hommes lui accordaient peu d’importance. C’était un sentiment qu’elle n’appréciait pas véritablement mais elle n’y était pas étrangère au final. Un frisson de colère parcourut son échine lorsqu’elle repensa au traitement qu’on lui infligeait sur l’Olympe mais elle balaya bien vite ses souvenirs. Les temps avaient changés et ces divinités de marbre étaient devenues plus poussiéreuses que jamais dans l’esprit des humains. C’était désormais elle et elle seule qui bénéficiait de toute leur attention. Enfin, elle et Eros concéda-t-elle. elle poussa un soupir d’ennui et se détourna de l’échange orageux entre les deux amants pour poser son regard sur le comportement plus que limite de Monsieur Fitzgerald envers la pauvre serveuse qui n’y pouvait rien si son glaçon fondait dans son verre. Elle émit un petit souffle dédaigneux et retourna un regard surpris vers Eros lorsqu’il l’invectiva. Le regard noir qu’elle lui lança ne fit aucun doute sur son sentiment présent : merci de ne pas me mettre au même niveau que ce vulgaire mortel. Elle était bien pire que lui, avait beaucoup plus de squelettes dans son placard et bien évidemment davantage d’aura. Elle soutint le regard du dieu de l’amour, ne montrant aucun sentiment ni aucun ennui des paroles dures qu’il venait de prononcer insidieusement à son encontre. Lui comme elle savait parfaitement que s’agissant d’Eris, cette insulte équivalait à un très beau compliment. Elle n’était cependant pas si sûre que ce soit ce qu’il avait recherché.
Elle lui prodigua un léger sourire amusé avant d’éclater d’un rire tonitruant en entendant James attaquer à son tour Eros. Ses yeux pétillèrent de malice et de véritable amusement lorsqu’elle les posa sur Murphy. Il était hilarant sans le vouloir et elle ne put que hocher de la tête en signe d’acquiescement avant de s’adresser, toujours aussi amusé à Eros : « Depuis le temps que je lui dis en plus … » Elle lui envoya un clin d’œil. En matière de cœur, Eris prouvait en cet instant précis qu’elle était et serait toujours la grande gagnante. Eros pouvait gagner pour un temps mais un temps seulement. Tôt ou tard n’importe quel amant du monde commettait l’irréparable et la seule solution devenait la rupture. Même si ce n’était que par la mort de l’un des deux. Elle retrouva cependant son sérieux, n’accordant pas réellement d’attention au fait que ce n’était pas réellement le moment d’attiser Eros et de le pousser dans ses retranchements en s’amusant de sa colère noire et exponentielle. La divinité ne craignait pas grand-chose et moins encore l’ire de son … de son quoi en fait ? Il n’avait pas répondu à la question de Murphy et elle en connaissait la raison dissimulée derrière ce silence. Ils étaient déjà passés par là et visiblement, Eros ne voulait pas de la même résultante. Un sourire se dessina sur ses lèvres fines en réalisant que oui, elle tirait les ficelles et le dieu de l’amour était entièrement sous sa coupe.
Elle tourna la tête lorsque Murphy franchit la porte et tira un trait sur ce qu’il partageait avec leur amant commun et un sentiment étrange l’envahit. Il était tellement mixé d’émotions qu’elle ne savait pas même laquelle était la dominante. Elle garda le silence quelques secondes à peine mais qui semblèrent une éternité, attendant qu’Eros ne soit semblable à son habitude et ne court après le mortel qu’il avait mis tant de temps à séduire et à amener vers le terrain tendre et doux de l’amour, loin des griffes des employés d’Eris. Cette dernière fronça les sourcils en ne le voyant pas réagir. C’était trop simple. Et cela devait être rageant pour son alter ego de voir partir ce qu’il avait mis des années à construire et qui avait été détruit en quelques secondes. Elle croisa les bras sur sa poitrine et s’approcha d’Eros, se maintenant à quelques centimètres à peine. S’il voulait, il pouvait tendre la main et lui infliger une gifle. Au vu de sa position, la déesse n’allait pas réagir mais plus encore Eros n’allait pas faire montre de violence à son égard. Il en était incapable. « Tu as conscience que si tu le laisses partir, je gagne … » lui déclara-t-elle d’un ton égal.
Elle roula des yeux vers le ciel et se détourna d’Eros afin de suivre les pas de Murphy, murmurant pour elle-même : « Je sens que demain matin, je vais le regretter … » Elle appela Murphy une première fois mais ce dernier continuait de s’éloigner sans lui accorder la moindre importance. Si Eris n’aimait pas qu’on lui accorde de considération, elle détestait plus encore qu’on ne lui obéisse pas. Aussi, lorsqu’elle l’appela pour la seconde fois, elle le fit avec toute sa puissance divine. Le sol trembla de colère sourde, les oiseaux s’envolèrent loin de son ire, le silence s’ensuivit, le reste des clients du Country Club se figeant à l’instar de Murphy et posant leur regard sur elle, obéissant. Au moins cela avait eu pour effet de les calmer et progressivement, ils retrouvèrent leur personnalité teinté de timidité et de crainte tel des rats se retranchant devant le désastre imminent. Elle se rapprocha de Murphy, ne prenant pas gare à ce qu’Eros l’ait ou non suivi. « C’est beaucoup trop simple et ça ne m’amuse pas le moins du monde. Je ne peux pas gagner aussi facilement. » Elle se retourna vers Eros qui s’était un peu avancer et plongea son regard dans le sien : « Et qui a dit que je voulais gagner cette manche là de toute manière. » Silence de quelques secondes avant qu’elle ne reprenne. « Eros, techniquement, je ne t’ai pas demandé de choisir entre elle et moi, c’était sous-entendu. Mais s’agissant de Murphy, ai-je fais le moindre sous-entendu ? » Bien sûr, elle détestait Murphy mais elle avait déjà obtenu sa petite revanche sur ce dernier la dernière fois qu’ils s’étaient croisés. Gagner encore et toujours était lassant. « Du moins pour le moment. » Elle lui sourit légèrement avant de se retourner vers Murphy : « Quant à toi, tu as vu cet homme ? Il est séduisant, drôle, intelligent, désespérement romantique, idéaliste, incroyablement bon au lit. Il est tout ce que tu as toujours rêvé d’avoir, tout ce que n’importe quel être humain normalement constitué rêverait d’avoir et tu vas juste baisser les bras aussi facilement ? Ce n’est pas l’Alexandre Murphy dont j’ai entendu parler… »
Eros Zacharias
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Sujet: Re: All your lovers' revenge [e&a] Jeu 19 Mai - 9:03
Eros était perdu. Il sentait un tourbillon étrange venir lui dévorer le coeur et tout le reste, son cerveau était même incapable de fonctionner correctement. Il était doué dans tout ça quand il n'était pas impliqué. Mais dès qu'il s'agissait de lui, c'était une catastrophe. Bon sang, il aurait se coller un agent aux trousses pour avoir la certitude de prendre au moins les bonnes décisions. Mais non. Il n'était pas humain. Non seulement il devait veiller sur les autres mais en retour, personne ne pouvait rien pour lui. Peut-être qu'il fallait faire de même avec les mortels. Les laisser apprendre d'eux-même plutôt que de se les entredéchirer avec l'agence adverse. Qui savait ce qu'ils seraient capable d'accomplir sans eux ?
Bien sûr qu'il savait. Il avait toujours su qui était Alex, et c'était bien là le problème. Il aurait dû s'en détacher, ne pas prêter attention à celui qui serait devenu un énième amant d'un soir et lui attacher un agent. Mais voilà, ça avait été plus fort que lui, il s'était encore une fois attaché à une bombe à retardement, il avait plongé au coeur de l'inexplicable en pensant pouvoir trouver un remède et ce faisant, il avait perdu toute objectivité. C'était terrifiant. Surtout qu'il y était parvenu. Il avait redonné un semblant de sentiments humains à l'un des êtres les plus effrayés par l'engagement qu'il connaissait. Il avait réussi cet incroyable défi et il détruisait tout.
La phrase qui suivit le blessa. Et elle était pourtant vraie. Il était doué pour les choses de l'amour quand elle ne le concernait pas. C'était d'une tristesse effarante. Comme un excellent médecin incapable de soigner sa propre tumeur. Comme un pompier qui regarde sa maison brûler sans rien pouvoir y faire. Comme un inspecteur de police qui regarde la femme qui l'aime se faire tuer sans pouvoir y changer quoi que ce soit. C'était terrifiant. La remarque d'Eris ne l'étonna pas. Elle n'aurait pas pu s'en empêcher, c'était certain.
Il était incapable de lui répondre. En réalité, il était impossible pour lui d'avoir le moindre mouvement à ce moment précis. Il était comme paralysé, comme un enfant apeuré. Il s'était pris trop de claques en une journée, il n'en pouvait plus. S'il avait été mortel, il aurait pu faire un arrêt cardiaque à cause de toutes ces émotions. Aussi, quand Alex partit, il ne fit rien. Définitivement. Il ne pouvait rien faire, il venait de tout briser en quelques secondes, son coeur comme le sien. Il n'y avait plus rien à faire.
Eris s'approcha. Il ne regrettait pas son choix. Pour autant, il n'était pas prêt à la voir se pavaner devant lui à ce moment. Son regard fixait le vide, droit devant. Le néant. Il avait besoin de repos, clairement. Ne plus penser à tout ça avant de s'y repencher un peu. Essayer de comprendre tout ce qui venait de se passer.
« Sur ce coup-là, je veux bien te laisser gagner. »
Son ton était égal, sans aucune nuance. Il était exténué. Vidé. Et pourtant, il n'était pas au bout de ses peines. Il sursauta quand Eris utilisa toute sa puissance divine pour faire se retourner le voleur. Il la supplia d'arrêter là les dégâts, mais c'était trop tard. L'imprévisible déesse avait pris une décision qui ne serait pas sans importance, il le savait. Il ignorait ce qu'elle allait faire. Il ne prit même pas la peine d'y réfléchir.
Il écouta sa longue tirade, abasourdi. Il ne réalisa même pas qu'il s'était avancé vers elle, comme un zombie. C'était à n'y plus rien comprendre. Que cherchait-elle ? etait-ce une de ses inombrables ruses pour le torturer une fois de plus ? Ne voulait-elle déjà plus de lui ? Non, c'était pire que ça. C'était plus vicieux. Elle voulait qu'ils se le partage. Comme un vulgaire morceau de viande. C'en était trop. La magnifique description qu'elle fit de lui pour convaincre Alex de tenter de le reconquérir n'y changerait rien. Dans d'autres circonstances, il aurait été ému. Mais pas là.
« Ca suffit ! »
Il haussa le ton une fois de plus. Il se détestait quand il était comme ça. Mais peu importait. C'en était vraiment trop. Pour qui se prenait-elle ? Elle n'avait pas le droit de prendre ce genre de décision. Ca n'était pas à elle de le faire. Certes, ça lui coûtait de blesser Alex mais c'était ce qu'il devait faire et il l'avait fait. Point.
« J'en ai assez de cette discussion. Eris, tu n'as pas à décider pour moi. Encore plus quand c'est aussi ignoble. Je ne suis pas à partager. Et pour une fois, j'aimerais que tu respectes mon choix. »
Son ton ne s'était pas apaisé, il était froid, désagréable. Irrité. C'était affreux. Si auparavant il avait repoussé Alex, il n'avait pas clairement affiché sa préférence. Il était resté un minimum évasif. Mais là, il ne pouvait plus. Clairement, c'était un choix et il l'assumait. Tant pis pour les dommages collatéraux.
« Dans cette histoire, il n'y pas de vainqueur comme tu le dis si bien. Ca n'est plus la guerre Eris. C'est la vie. »
Sa voix s'était légèrement radouci. Il le fallait. Il ne prit même pas la peine d'aller chercher ses affaires et déposa un baiser sur la joue d'Eris. Quelle horreur. Il se dégoûtait. Puis il prit la direction de la porte, passant à côté de Murphy sans même lui adresser un regard. C'était plus facile. Pourtant, il ne put se retenir d'ajouter dans un murmure ce qui lui brûlait les entrailles.
« Je suis désolé Alex... »
C'était vrai.
Il ne se retourna pas et enfourcha son Vespa en silence, la tête en vrac. Il ignorait ce qu'Eris allait penser de tout ça. Et si elle prenait mal le fait qu'il ait rejeté ce qui était peut-être un preuve d'amour à sa façon ? Ou alors au contraire, elle n'en serait que plus fière, voir qu'Eros, le dieu de l'Amour en personne, venait de détruire un mortel pour ses beaux yeux. Il ne savait plus rien. Il avait juste envie d'un verre de scotch. Non, une bouteille de scotch. Se noyer dedans jusqu'à arrêter le train de pensées qui déraillait dans son esprit.
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All your lovers' revenge [e&a]
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