Can't you hear my storm coming ? Stones falling, big dark clouds forming now.
C’était un jeu de manipulation pervers et malsain auquel se prêtait la déesse de la Discorde et auquel le pauvre mortel était malheureusement le jouet brisé. Pris entre deux feux totalement différents et éloignés l’un de l’autre, il ne se rendait pas compte de ce qu’il se passait véritablement entre lui et eux. Il n’avait pas conscience d’être pris dans une sorte de triangle des Bermudes des relations humaines et dans lequel il allait irrémédiablement se perdre. Il se pensait sans doute maître des évènements qui se déroulaient et bénéficier d’une emprise sexuelle certaine sur l’espiègle déesse alors qu’il était le manipulé dans l’histoire. La bonne vieille histoire de l’arroseur arrosé. Elle eut un sourire lorsqu’il la rejoignit à la caisse sous le regard goguenard du caissier qui les avait vus sortir à intervalles du rayon pour adulte de sa boutique. Eris ne lui accorda pas même le moindre intérêt tandis qu’il essayait de construire une relation de complicité furtive et amusée avec elle. Il ne l’intéressait pas. Il n’avait rien de drôle à apporter contrairement à ce cher Murphy. Elle paya la location de son DVD et répondit dans un murmure parfaitement audible par tout un chacun : « Il va falloir me suivre comme un bon petit pervers que tu es. » Elle lui adressa un sourire amusé avant de sortir de la boutique sous les regards intrigués des autres clients. Elle jeta un coup d’œil au ciel, attendant une quelconque réaction de ce dernier. Mais Psyché n’avait visiblement rien à redire à l’affaire. L’inconsciente pensait sans doute qu’en faisant ceci, elle éloignerait le mortel de son époux et que ce dernier se rapprocherait d’elle dans sa peine. Trahi par les deux êtres qui comptaient pour lui sur Terre, il se tournerait vers les Cieux. Logique sans pareille. Sauf que la trahison d’Eris, il avait l’habitude maintenant.
Elle attendit que Murphy la rejoigne et ils se mirent en route dans le silence semi-gêné de ceux qui s’apprêtent à se connaître un peu plus charnellement d’ici quelques instants. Des banalités furent échangées sur le temps, sur les goûts musicaux et cinématographiques de l’un et de l’autre, histoire de meubler le trajet. La vérité était que la déesse n’en avait que faire de connaître Murphy, que ce soit intellectuellement ou physiquement. Tout ce qui l’intéressait chez lui était la douleur qu’elle pouvait infligée à son ennemi de toujours et à la vengeance qu’elle pourrait assouvir à l’encontre de l’impétueux mortel qui ne marchait que trop sur ses plates bandes. Elle n’avait jamais accordé la moindre importance aux nombreux amants et amantes d’Eros. Mais Murphy c’était différent. Il l’avait déçu. Il avait trahi son agence. Et elle n’était pas de celles qui pardonnaient facilement. Qui pardonnaient tout court d’ailleurs.
Ils parvinrent finalement en bas de chez elle et alors qu’elle ouvrir la lourde porte de fer forgé et de verre, elle observa attentivement la réaction de Murphy. Il reconnaissait forcément les lieux. Il ne pouvait en être autrement. Un large sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme en constatant l’attitude du jeune homme mais elle se retourna rapidement pour pénétrer dans la bâtisse, Murphy à sa suite. Elle appuya sur le bouton de l’ascenseur et attendit sagement que ce dernier arrive afin de les mener à un étage qu’il devait également connaître, jusqu’à une porte devant laquelle il passait de manière régulière. Elle était parfaitement au courant. Elle le voyait souvent passer. Elle se pencha vers les boutons une fois qu’ils eurent pénétré à l’intérieur, son corps frôlant celui du viril mortel, de manière langoureuse, promesse des délices qu’elle pourrait lui faire découvrir d’ici quelques minutes. Ou pas.
Ils sortirent à son étage, et elle continua de rayonner intérieurement devant la réaction de Murphy. C’était tellement malsain cette situation qu’elle ne pouvait que l’apprécier encore et encore. Chaos, vengeance, haine, victoire. Elle ouvrit la porte de son appartement, sans faire attention à celle en face de la sienne. On était en plein milieu d’après-midi. Il n’y avait pas la moindre chance qu’Eros soit présent dans les environs. Il était bien trop occupé à répandre la bonne parole, ignorant totalement du drame qu’elle était en train de mettre en place juste en face de chez lui. « Fais comme si tu étais chez toi. Je n’en ai pas pour longtemps. » lui enjoignit-elle en déposant ses affaires sur le comptoir de la cuisine. Elle défit sa veste, révélant son petit pull noir qui moulait admirablement le haut de son corps et laissait entrevoir la perfection de ce dernier. Elle disparut dans sa chambre avant de réapparaître quelques instants plus tard, munie de sa boîte de scrabble, le sourire aux lèvres.
Elle installa la boîte sur la table basse située entre la télévision et le sofa où elle invita Murphy à se mettre à l’aise tandis qu’elle récupérait le dvd qu’elle venait de louer et qu’elle le mettait dans le lecteur, histoire d’avoir un fond sonore agréable. Elle fit tomber secoua le sac de lettres d’un air aguicheur : « Prêt à jouer la partie de ta vie ? »
Alexandre Murphy
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Sujet: Re: I'm whistling in your ear [r.] Ven 22 Oct - 11:20
Alexandre pensait qu'en matière de drague et de sexe il avait toujours le dessus même si parfois il laissait prétendre le contraire : pour le jeu, ou bien pour avoir ce qu'il voulait. Avec Eris c'était... enfin non, ce n'était pas classique car contrairement à ses compagnes d'un soir Alex savait qu'il ne se glisserait pas aussi facilement dans ses draps mais le faussaire n'était pas sans ressources et plus Eris allait lui résister, plus il allait se lancer dans cette séduction, sans en imaginer les conséquences futures, ignorant tout du complot se jouant contre lui et son amant. Plus la flamme s'éloignait, plus on voulait la toucher, c'était humain, et c'était surtout stupide mais Alexandre ne pensait plus avec son cerveau à vrai dire pour le moment...Il suivit la brunette dans les allées du magasin, la rejoignant aux caises ignorant les regards que leur lançait le caissier ou même les autres clients. Alexandre n'avait jamais eu honte de son mode de vie et il n'allait pas commencer maintenant, au contraire, il insistait. Rien que pour la provocation il aurait pu embrasser la jeune femme à pleine bouche, tant pis pour les petits vieux et vieilles, ils avaient eu leur temps. Il n'en fit cependant rien parce qu'il ne voulait pas se prendre une mandale de la part d'Eris, il était provocateur mais pas fou.
"Avec plaisir maitresse..." répondit il sur le même ton de voix, sentant les regards braqués sur eux, s'imaginant probablement tout un tas de trucs sordides sur eux. Il sourit un jetant un coup d'oeil au caissier puis suivit les pas d'Eris, la rejoignant sur le trottoir.
La brunette n'habitait pas loin de la boutique et, alors qu'ils parlaient de tout et de rien, meublant un silence malgré leurs caractères respectifs, un peu géné Alexandre ne put s'empécher de penser que le quartier lui était familier, très familier, trop familier. Ce ne fut qu'en arrivant devant l'entrée de l'immeuble qu'il mit un nom sur le fameux quartier qu'il ne voyait généralement que de nuit (ou bien il planait encore à 10 000 suite à un petit quickie du matin pour vraiment prendre en compte les détails de la rue). Il se reprit assez vite, mais peut etre pas assez pour l'observatrice qu'était Eris. Ils entrèrent dans l'immeuble et se dirigèrent vers l'ascenseur, Alexandre laissait la jeune femme devant lui pour donner l'impression qu'il ne connaissait pas les lieux alors qu'il aurait pu faire le chemin les yeux fermés.
Le faussaire ne pouvait s'empécher de penser à Eros, surtout dans l'ascenseur après une nuit un peu arrosée. Eris arriva cependant à dériver ses pensées lorsqu'elle se pencha vers lui, frôlant son corps du sien pour activer l'ascenseur. Il se retint de poser sa main sur sa hanche, lui reservant un sourire séducteur, cachant son angoisse qu'Eros les surprenne. Certes ils avaient une "relation" ouverte mais ça ne se passait jamais directement devant l'autre. Alexandre se détendit un peu en songeant qu'ils étaient en semaine, en plein milieu de la journée et qu'il y avait peu de chances qu'Eros soit chez lui à ce moment là. Il l'espèrait du moins très très fort.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrit et à sa grande stupéfaction, Alexandre reconnut l'étage d'Eros, le tableau particulier qui se trouvait à cet étage là (il lui était arrivé de se tromper d'étage du fait de son ivresse et il avait remarqué que chaque étage avait son tableau). Son visage se décomposa un peu et il jeta un regard vers la porte de l'appartement d'Eros, se revoyant encore entrain de tambouriner dessus. Il mit sa main dans sa poche et, prenant son trousseau de clés entre deux doigts reconnu celle qu'Eros lui avait donné afin que, si ce dernier n'était pas là, Alexandre puisse rentrer et s'installer confortablement dans son appartement en attendant son retour, ce qui revenait à dire, vider la moitié du frigo et du bar du jeune PDG. Prit dans ses pensées, il ne vit pas le sourire sur le visage d'Eris et la suivit, allant à l'opposé de l'appartement de son amant. Il la suivit dans l'entrée puis jusqu'à la cuisine, sans mettre un pied dedans. A peu de chose prés, l'agencement des pièces étaient le même mais Eris n'avait pas du tout le même goût qu'Eros en ce qui concernait la décoration. Il laissa son regard se promener dans la pièce, sa profession reprenant le dessus sur l'homme. Elle avait pas mal d'objets qui lui permettraient une petite fortune mais il savait que rien ne bougerait de son appartement, c'était sa règle, on ne mixe pas le business et le plaisir...enfin sauf avec Eros quand il venait de faire une connerie mais jamais il ne lui serait venu à l'idée de le voler et Eris rentrait également dans cette catégorie. Son regard revint vers elle, descendant le long de son corps fin désormais libéré de son manteau. Certes elle avait encore beaucoup trop de vêtements à son goûts mais chaque chose en son temps, et puis le pull ne cachait rien de sa beauté, au contraire.
"J'espére...j'ai hate de commencer la partie..." dit il avec un sourire retirant sa veste et la posant sur le comptoir de la cuisine. Il fallait qu'il se remette dans le jeu sinon Eris allait le manger tout cru et il préférait gagner sur ce coup là. Vraiment. Alors qu'elle était occupée dans la chambre il s'avança vers le salon, jetant un coup d'oeil à la télé avant de s'avancer vers la baie vitrée pour apprécier la vue de la ville. Pendant les quelques minutes avant le retour d'Eris, Alexandre vida toute pensée négative de son esprit, glissant doucement dans sa peau de séducteur. Plaquant un sourire du même type sur ses lèvres il se retourna en entendant son pas léger et regarda le carton du jeu avant de s'asseoir confortablement sur son canapé. Si elle pensait le distraire en mettant le film ce n'était pas gagné, il avait depuis longtemps apprit l'art de s'isoler dans sa bulle, dans sa carrière cela pouvait et, en fait, lui avait déjà sauvé la vie. Comme quoi la vie de criminel, ça a du bon. (ndlj : même si je n'encourage pas ce type de vie perso XD).
"Quand tu veux fillette ?" répondit il, défiant. Il lui laissa choisir ses lettres avant d'en faire de même, touchant sa main sans discrétion en récupérant le sac de lettre. Alors qu'il prenait des pièces au hasard, son regard dévia vers la télé où l'héroine du film venait de perdre tout ses vêtements...Il plaça ensuite ses lettres sur le petit présentoir et reposa le sachet, plongeant son regard dans celui d'Eris.
"Je ne serais pas un vrai gentleman si je ne te laissais pas commencer..."
Alexandre savait cependant qu'Eris, en femme du nouveau siècle, ne se laisserait pas avoir par la galanterie, si bien qu'il prit 4 pièces qu'il posa sur le plateau, formant le mot 'chat'. On pouvait voir son acte à une tentative de domination sur Eris, lui montrer inconsciemment, ou pas, qu'il était le plus fort...
"Mais pour tout te dire...je n'en suis pas vraiment un..." acheva t'il avec un petit clin d'oeil, forçant un petit peu sur son accent. La partie commençait doucement mais sûrement et Alex comptait bien enchainer les mots triples...
Eris Katsaros
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Sujet: Re: I'm whistling in your ear [r.] Sam 30 Oct - 0:55
Eris appréciait avoir les rênes entre ses mains et décider de la suite des évènements, diriger son petit monde et être la maitresse en somme. Elle l’appréciait davantage encore lorsque c’était l’autre qui était persuadé d’être la partie la plus forte dans la relation qui se nouait entre eux. Et elle était servie avec Murphy. Eros ne l’avait que trop chouchouter et ses propres agents n’avaient que trop accentuer sa tendance à l’arrogance. Il allait avoir sa petite leçon. Force était de constater que cette dernière était en bonne voie d’être donnée au regard de la réaction du jeune homme en reconnaissant les lieux. C’était d’ailleurs exactement pour ça qu’elle l’avait invité chez elle. Elle n’était pas de celles qui invitaient les inconnus dans ses lieux, ceci d’autant moins lorsqu’elle connaissait leurs activités criminelles. Encore que ce n’était pas quelques vols qui puissent l’ennuyer profondément. On ne bénéficiait pas de millénaires sans avoir un minimum de pécule. Elle avait eu le temps d’entrer dans les bonnes grâces de millionnaires au moment de l’approche de la Faucheuse et avait su faire fructifier au bon vouloir des guerres et crises qu’elle et ses enfants faisaient naître dans le cœur des hommes. Et guerre elle souhaitait faire naître avec son voisin de palier. Et déchirure elle voulait créer avec ce mortel. Il n’était jamais bon d’entrer dans la liste noire de la déesse de la Discorde.
Elle ne put s’empêcher de pousser un petit ricanement lorsqu’il la qualifia de fillette. Si tu savais … Elle arpentait déjà ce monde depuis longtemps lorsque l’arrière grand père du jeune homme faisait dans ses couches et bavait dans son sommeil. Elle posa un regard interrogateur et indifférent lorsqu’il lui grilla la politesse de commencer en première. Il pensait réellement l’agacer et l’impressionner en ce faisant ? Certes, il ignorait qu’elle était une très mauvaise perdante et c’était un euphémisme de l’affirmer. Mais ce n’était jamais celui qui avançait ses pièces le premier qui remportait la partie. Bien au contraire. C’était quelque chose qu’elle avait appris en observant Athéna et Arès se confronter. Et elle avait bien l’intention de la remporter. Elle jeta un furtif coup d’œil sur le mot choisi par son adversaire temporaire et haussa un sourcil dédaigneux. « Vraiment ? » Il pensait réellement remporter la partie avec de tels mots ? Elle jouait face à un enfant de 10 ans ? Autant se mettre à son niveau en conséquence. eEt autant pervertir le tout. Elle sourit de manière malicieuse et récupéra ses lettres avant d’en placer quelques unes à la fin du mot posé par Murphy. « Je préfère quand il y en a plusieurs. » T.E.S. Lettre compte triple sur le S. Et elle continuait de jouer l'ambiguïté sur sa sexualité.
Un furtif coup d’œil sur la télévision et hop, plus de vêtements pour ces demoiselles en chaleur. Elle dut tourner très légèrement la tête pour savoir ce qu’il se passait et haussa un sourcil. L’imagination des hommes était réellement infinie. Pour certaines choses seulement et le plus souvent les plus choses les plus terres à terres et particulièrement futiles de son point de vue divin. Ils n’avaient jamais fait autant preuve de création qu’en matière de torture et de sexe. C’était d’ailleurs amusant de découvrir que c’était surtout dans ces domaines que cela primait. Lien de cause à effet ? Les deux choses étaient elles à se point liées ? Au vu de son expérience, elle n’aurait pas mis sa main au feu. Du moins si sa route ne l’avait pas égaré pendant un temps entre les draps d’Eros. Depuis leur relation, sexe et torture s’accommodaient bien de son point de vue.
Elle reporta son attention sur son partenaire de jeu et machiavélique, lui lança : « Corsons un peu la chose. J’ai gagné ce tour. A toi de retirer un vêtement. » Evidemment, et lentement son plan se précisait de secondes en secondes et le but qu’elle souhaitait atteindre se faisait de plus en plus clair et limpide. La route vers l’humiliation de ce macho pur souche était en bonne voie et rien ne saurait arrêter la demoiselle. Même si elle ne remportait pas les tours prochains, même si elle perdait la partie, ce qui avait très peu de chance d’arriver, elle serait gagnante en fin de compte. « Et les chaussettes ne comptent pas. » Il y avait d’ailleurs plus sexy en la matière qu’un homme en chaussettes. Elle se laissa retomber dans le dossier confortable de son fauteuil et observa d’un air amusé le jeune homme, attendant qu’il s’exécute, un sourire clairement joyeux sur ses lèvres. elle avait prévenu : c’était dangereux de jouer avec elle.
Alexandre Murphy
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Sujet: Re: I'm whistling in your ear [r.] Sam 13 Nov - 10:59
Alexandre ne s'était jamais trouvé face à quelqu'un qu'il ne pouvait ps séduire. Il avait l'habitude d'être celui en contrôle et c'était généralement lui qui menait les autres par le bout du nez et il était tellement en confiance de ses abilités qu'il ne lui venait pas à l'idée qu'Eris avait un plan bien précis le concernant lui ainsi qu'Eros. On lui avait souvent dit que cet excès de confiance le perdrait mais le faussaire ne comprenait pas. Et comme toutes les dures leçons de la vie il allait l'apprendre la manière dure...mais tout ceci était loin de ses considérations présentes. Il avait devant une lui une magnifique jeune femme, taquine comme il les aimait et prête à jouer le jeu, que demander de plus ?
A sa question il haussa des épaules, la jouant faussement débile. Certes le film projeté devant lui n'aidait pas forcemment à la concentration mais James était pour autant capable de passer plusieurs jour sur une oeuvre pour un boulot, un simple film porno n'allait pas le distraire de son but ultime. Il refusait de mettre son état sur le fait que l'appartement d'Eros était à quelques pas de celui d'Eris. Il ne s'était jamais caché sur le fait qu'il n'était pas exclusif et malgré les récents développement de leur relation il ne se voyait pas changer sa manière de vivre, les habitudes avaient la vie dure, surtout pour Alex. Après tout cela faisait plus de 10 ans qu'il vivait ainsi, pourquoi changer ?
Un sourire étira ses lèvres pulpeuses en voyant la réponse d'Eris. Décidemment elle continuait de jouer sur cette ambiguité même si Alex se disait qu'en fin de compte il aurait ce qu'il voulait. Elle ne l'aurais pas invité chez lui si elle n'était vraiment que portée sur la gente féminine. En la voyant placé les lettres il réalisa qu'elle venait de gagner le premier coup. Tant pis, peu importait le premier à gagner, le plus important était d'engranger le plus de point et il comptait bien montrer à Eris l'étendue de ses talents linguistiques...
"Mmh ça rajoute un peu de piquant au jeu..."
Oui parce que bon le scrabble c'était bien gentil mais James ne souhaitait pas que ça s'éternise non plus. Pas qu'il avait un train à prendre mais il ne tenait pas vraiment à croiser Eros, le jeune homme était plutôt perspicace quand il s'agissait de ses autres conquêtes. Alors qu'il se penchait pour enlever chaussures et chaussettes il s'arrêta à mi-chemin et lui jeta un coup d'oeil. Bien evidemment elle n'allait pas se laisser avoir aussi finalement.
"Bien...la chemise ça sera..." dit il, joignant le geste à la parole et déboutonnant les premiers boutons de son haut. Une fois ouverte il l'enleva d'un geste fluide et la laissa tomber au sol, nullement géné d'être torse nu face à Eris. Il récupéra de nouvelles lettres qu'il analysa rapidement avant d'en prendre trois et de les placer sur le jeu, utilisant un des T pour former le mot Terre.
"Mot compte double..." dit il sans se départir de son sourire. Il commençait doucement mais sûrement. Derrière Eris l'action se faisait plus précise et beaucoup plus bruyante.
"A toi..."
Eris Katsaros
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Sujet: Re: I'm whistling in your ear [r.] Sam 13 Nov - 14:22
Elle observa l’amant de son ancien partenaire retirer la chemise superflue et dont il avait perdu le droit de revêtir selon les propres règles de la déesse de la Discorde. Elle ne laissa rien passer et moins encore le sentiment frondeur et négatif qui avait envahi de manière brusque son cœur. A n’en pas douter il avait un magnifique corps et elle n’en attendait pas moins de lui. Eros avait eu du goût. Elle en était la preuve vivante. Et ce n’était pas la personnalité du jeune homme qui l’avait attiré en premier. Quoi que vu la ressemblance psychologique entre les deux amants d’Eros, il y avait de quoi se poser des questions existentielles. Toujours est-il que la bile était montée dans le fond de sa gorge, sachant parfaitement que ce corps qu’elle observait sans retenue, qu’elle jugeait comme si c’était un vulgaire strip-teaseur, Eros l’avait déjà vu, l’avait déjà caressé, l’avait déjà embrassé. Cette pensée lui causa un frisson de colère sourde mais semblable à elle-même, elle n’en montra rien et se redressa en reportant son attention sur le jeu et les lettres qu’il plaçait sur le jeu. Elle attrapa ses trois lettres manquantes et observa le plateau, faisant mine réfléchir. A moins d’exercer le jeu en hongrois, elle n’avait pas beaucoup de choix au vu des lettres dont elle disposait et de la disposition des mots inscrits sur le plateau. Elle en attrapa finalement 4 qu’elle colla au dernier E de Terre : F-O-L-I. Folie. 10 contre 9. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de la demoiselle tandis que dans un même geste, elle se levait pour retirer son pantalon. Elle le fit tomber par terre et le jeta négligemment derrière elle avant de s’installer à nouveau.
« Impressionne-moi. » murmura-t-elle tandis qu’elle plantait son regard dans le sien, plus joueuse que jamais. Elle attrapa sa longue chevelure noire et les peigna sur le côté, jouant avec ces derniers en attendant patiemment que Murphy avance ses pions. Soudain, elle tapota dans ses mains en se levant comme si elle avait oublié quelque chose alors que des gémissements plus que subjectifs commençaient à être émis de la télévision. « Mais je suis malpolie. Tu veux boire quelque chose sans doute. » Elle s’excusa tandis qu’elle passa entre lui et la table, posant délicatement sa main sur son épaule nue en évitant soigneusement ses jambes. Elle se dirigea ensuite d’une démarche séductrice vers la cuisine, sachant parfaitement qu’il l’observait faire. Elle ouvrit le réfrigérateur et commença à l’inspecter. « Bières ? » Elle en attrapa deux bouteilles et revint en empruntant le même chemin, munie d’un décapsuleur. Elle les ouvrit, en proposa une et se réinstalla. « Alors Apollon, que m’as-tu trouvé comme mot ? »
Elle porta la bouteille à ses lèvres après l’avoir entrechoqué avec celle du jeune homme. « Aux rencontres inopinées. » porta-t-elle comme toast. Inopinées, c’était peu de cas de le dire. Jamais elle n’aurait imaginé tombé sur lui depuis qu’elle l’avait mis sur sa liste noire et banni à tout jamais son ancien agent jusqu’aux tréfonds du domaine d’Hadès. Bien sûr, elle aurait pu le croiser étant donné qu’il passait de temps à autre ses nuits en face, chez Eros. Mais malgré sa forte tendance à la querelle, euphémisme une fois de plus, elle avait toujours soigneusement évité de le croiser dans de telles circonstances. Il valait mieux pour lui afin d’éviter qu’il ne subisse sa colère sourde et irréversible. Ca la rendait malade et lui causait presque des vertiges. Elle n’avait pourtant jamais prêté la moindre attention aux conquêtes de son ancien amant. La plupart du temps, elles étaient furtives et ne duraient pas. Elle ne tenait pas vraiment d’inventaire mais les oreilles de ses agents traînaient partout. Mais Murphy était une relation qui prenait trop d’importance à son goût. Ce n’était pas de la jalousie. C’était du pur esprit de propriété. Elle n’aimait pas partager. Et ce même si l’histoire entre les deux divinités étaient terminées depuis longtemps en principe. Murphy était un adversaire bien trop important pour qu'elle ne laisse passer l'occasion de remporter la bataille.
Alexandre Murphy
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Sujet: Re: I'm whistling in your ear [r.] Sam 20 Nov - 3:22
Alexandre observa Eris préparer son prochain coup, profitant que la jeune femme soit occupée pour décrypter son expression, voir si elle savait bluffer, ou si sous cette assurance se cachait une grande timide. Il reporta son attention sur le jeu alors qu'elle plaçait ses lettres et vient rapidement à la même conclusion qu'elle : elle avait perdu, à son tour d'en dévoiler un peu plus. Un sourire content et appréciateur étira ses lèvres lorsqu'elle se leva pour enlever son pantalon, découvrant ses jambes d'un geste fluide. Il garda quelques secondes son regard sur cette nouvelle découverte, imaginant la peau satinée sous ses mains, plus blanche que la sienne. Il avait hate que cette partie se termine...
"Avec plaisir ma chère..." dit il en regardant ses lettres puis les mos sur le jeu ainsi que les cases qui lui permettrait de gagner plus de points. Son front se creusa pendant quelques secondes avant qu'il ne pousse un petit "ah !" de triomphe et ne s'appréte à disposer ses pions mais Eris le prit de cours. Il acquiesça, n'ayant rien contre un petit raffraichissement et ne bougea pas d'un millimètre quand elle passa devant lui, humant à nouveau son doux parfum, la suivant du regard, appréciant sa démarche légèrement challoupée.
"Parfait pour moi..." lui répondit il légèrement distrait. Eris était probablement consciente qu'il la regardait mais en même temps il n'allait pas se priver d'un si joli spectacle. Ainsi il put mieux apprécier le galbe de ses jambes, signe que la demoiselle ne se laissait pas aller et faisait de l'exercice. Quand elle revint de la cuisine il eut un sourire et prit la bière qu'elle lui tendit.
"Prépare toi à perdre le haut ma belle..." dit il, trinquant avec la jolie brunette. Il prit une gorgée de sa bière qu'il posa ensuite prés du jeu et disposa donc ses pions à savoir le mot "éclore", usant lui aussi d'un des E du mot "Terre". Il jeta un coup d'oeil au film projeté derrière Eris, la scène était nouvelle, mais la pauvre actrice principale n'avait pas encore finit ses pérpéties.
"Essaye de faire mieux..." lui dit il, la défiant, ignorant que le défi était de toute manière perdu d'avance. Ignorant que l'enjeu n'était pas de savoir qui allait finir nu le plus vite mais qu'il se trouvait derrière la porte d'entrée, de l'autre côté du couloir...s'il avait su, Alexandre ne serait pas aussi tranquille qu'il l'affichait. Perdre Eros signifiait perdre une partie de sa vie, une partie de lui même. Il était "la" relation la plus stable qu'il ait jamais eue, à ses yeux il était l'ami, le confident, celui qui pansait ses blessures, celui qui l'aimait mais qui aussi savait lui mettre un coup pied dans son joli derrière pour lui remettre les idées en place. Chez Eros c'était presque comme être à la maison. Ils n'avaient beau se voir que quelques fois par mois, dépendant de leurs jbs respectifs, mais Alex savait où étaient rangées les choses qu'il utilisait chez le jeune homme.
Le perdre signifiait perdre la seule personne qui puisse lui apporter la sérénité et le bonheur dont il avait besoin...
Eris Katsaros
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Sujet: Re: I'm whistling in your ear [r.] Mer 1 Déc - 11:08
« Je ne perds pas quoi que ce soit facilement. » répliqua-t-elle joyeusement à Murphy alors qu’ils trinquaient, avant d’ajouter malicieusement. « Si ce n’est ma virginité. Et ce de manière régulière. » Mensonge une fois de plus. Elle avait eu du mal à s’en débarrasser et si elle s’était laisser allée à de nombreux moments d’intimité rougissante par la suite, elle avait eu du mal également à abandonner sa virginité sentimentale. Elle ne l’avait d’ailleurs jamais totalement perdu. Même si elle en avait été proche, trop proche sans doute. Elle lui prodigua un clin d’œil avant de passer sa langue sur ses lèvres et d’observer les péripéties qui advenaient à l’héroïne sur le film qu’elle avait loué. Elle ne put s’empêcher de grimacer devant celle-ci. C’était clairement une œuvre de fiction et pas des meilleures qui plus est. Le réalisateur pensait-il vraiment qu’on prêterait réalité à de tels scénarios ? Sans doute que non. Elle prit une profonde inspiration blasée avant de reporter son attention sur Murphy. Dans ce genre de productions, la femme était uniquement l’objet servant les fantasmes de l’homme. A quand l’inversion de la tendance ?
Ce n’était pas bien compliqué de faire tourner les têtes. La déesse de la Discorde avait parfaitement conscience de la beauté pure qu’elle pouvait renvoyer. Certes à côté des autres déesses, notamment Aphrodite ou Héra, elle pouvait faire pâle figure. Mais pour tout mortel, elle était époustouflante. Sa peau d’albâtre ne souffrait d’aucune imperfection. Son regard azur empêchait quiconque de s’en détacher. Et son corps laissait à penser à un véritable parc d’attractions pour adultes. Elle remarqua instantanément le voile qui recouvrait le regard du mortel qui se trouvait face à elle et masqua parfaitement le dégoût qu’il lui inspirait pour continuer à jouer ce jeu qui allait bien finir par la lasser, voire l’écœurer. Pas pour le moment du moins. Elle lui prodigua un sourire en observant le mot posé sur la planche et fit la moue en observant les propres lettres qu’elle avait tiré quelques instants auparavant. Les mortels, et celui-là en particulier, était particulièrement amusants. Ils se sentaient si imbus de leur personne. Elle ne se souvenait plus du nom de l’auteur de la phrase, mais il disait en substance que la culture était comme la confiture, moins on en avait, plus on l’étalait. Un jeune homme d’une trentaine d’année pensait-il réellement gagner un jeu de culture linguistique face à une jeune femme de milliers d’année qui avait appris des langages, découvert des civilisations et réduit au néant certaines d’entre elles qui l’avaient vexées. Non, jamais de sa longue existence.
« A toi de perdre le bas, mon grand. » répliqua-t-elle en ajoutant Z-O-N-A au L de l’ECLORE qu’il venait d’indiquer. Elle se laissa retomber en arrière et posa ses yeux parfaitement malicieux sur le jeune homme tandis qu’elle attendait qu’il se débarrasse de son pantalon devenu superflu. « Du moins, j’espère bien pour le côté grand. » Elle avait bien compris depuis longtemps qu’il ne fallait pas hésiter à être cru tout en restant dans un minimum de classe avec ce genre d’individu. Plus les secondes passaient, plus elle apprenait à connaître personnellement Alexandre Murphy, moins elle comprenait son ancien amant. Elle ne voyait pas ce qu’il lui trouvait. Certes il était séduisant et chacun de ses mouvements, chacune de ses respirations exhalaient le stupre et la promesse d’une volupté divine. Mais il différait tant d’Eros qu’il lui était difficile d’imaginer que le dieu de l’amour se soit abaissé à un tel niveau. Elle lui avait appris à faire mieux que ça. Et elle n’avait aucune difficulté à se persuader que les morsures qu’elle ressentait sur son cœur étaient uniquement dues au fait que les standards d’Eros avaient dégringolé de niveau, non pas pour une quelconque jalousie. Elle serait bien la dernière à avouer que les baisers et les caresses de son ancien amant lui manquait, que parfois lorsqu’elle se trouvait en tête à tête avec un homme, elle devait se mordre les lèvres jusqu’au sang pour ne pas murmurer son nom et que la déception pointait toujours le bout de son museau le matin en découvrant les traits du visage de son amant nocturne. Elle ramena ses jambes sous elle tandis qu’elle portait le goulot de la bouteille à ses lèvres fines.
Alexandre Murphy
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Sujet: Re: I'm whistling in your ear [r.] Dim 5 Déc - 6:30
"Oh vraiment ?" demanda t'il avec un petit sourire. Alexandre adorait un bon défi et Eris savait quels points pousser pour le pousser au bord du précipice de l'envie. Mais Alexandre savait mieux que de céder à ses impulsions et au contraire il savait que plus il attendait plus le plaisir qui en ressortirait n'en serait que plus apprécié, plus fort. Et puis les régles du jeu étaient bien établies et le faussaire n'était pas du genre à tricher...enfin au moins pas tout le temps...
Il but une gorgée de sa bière, appréciant la fraicheur que le liquid lui apportait, sentant à peine l'alcool passer dans ses veines même si ce n'était pas de la bière de fillette qu'Eris lui avait proposée. Il reporta son attention sur le plateau du jeu, écoutant d'une oreille distraite les sons émis par l'héroine du film. Il finit par poser un mot, utilisant presque toutes ses lettres. Plutôt satisfait de sa petite percée il se réinstalla confortablement sur le canapé, appréciant la douceur du tissu sur sa peau nue. Il prit un nouvelle gorgée de sa bière, observant le film par dessus l'épaule d'Eris avant de la regarder poser son propre mot, son sourire s'effaçant petit à petit de son visage en réalisant qu'elle avait marqué plus de points que lui. Il jura intérieurement et retrouva son sourire instantanement quand Eris croisa son regard, triomphante. Il ne fallait pas qu'elle puisse voir son léger mécontentement.
"Je suis bon joueur..." dit il en se redressant, s'attaquant au bouton de son jean avant de s'arrêter en entendant la petite pique de la jeune femme. Il secoua la tête en s'humectant les lèvres, reprenant de défaire son bouton.
"Je vais te laisser découvrir par toi même..." répondit il. Il fit glisser son pantalon le long de ses jambes, s'en débarassant d'un geste fluide de la jambre, le poussant sur le côté avec son pied. Son boxer cachait mal son état "d'esprit" du moment mais Alexandre ne se montra pas géné pour autant, au contraire il gonfla un peu le torse avec un sourire qui ne cachait en rien ses intentions sur la suite des évènement, qu'il perde ou gagne.
"Satisfaite ?"
Il resta ainsi quelques secondes avant de se réinstaller sur le canapé et de piocher de nouvelles lettres pour le prochain tour. Eris avait une belle avance sur lui et il fallait vraiment qu'il s'y mette s'il voulait que la perte de vêtements soit équitable. Il observa un long moment les lettres sélectionnées au hasard, à croire que ce dernier voulait vraiment qu'il perde...Il se mordit la lèvre puis finalement posa le mot "ARGENT", usant du A posé précedemment par la belle brune. Une fois le mot posé, Alexandre leva son regard, croisant le bleu clair de la jeune femme.
"La balle est dans ton camp..." dit il d'une voix suave, sachant que cela ne distrairait pas la jeune femme, c'était trop tard pour ça de toute manière car en un coup Eris pouvait gagner et ainsi confirmer sa supériorité sur Alexandre. Certes, ce dernier savait que sa soirée ne serait peut être pas perdue mais il était toujours mieux d'être victorieux dans ce genre de jeux...
Eris Katsaros
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Sujet: Re: I'm whistling in your ear [r.] Lun 13 Déc - 10:30
La seule réponse qu’elle offrit à l’attitude ouvertement provocante et indubitablement en droite parallèle avec la sienne fut le silence tandis qu’elle observait Murphy se lever et se défaire de son pantalon. Elle ne perdit pas une miette et elle n’eut pas besoin de davantage d’observation pour remarquer à quel point c’était un grand garçon. Facilement impressionnable, par ailleurs, histoire de rester dans des propos polis. Elle fronça cependant les sourcils très furtivement avant de murmurer pour elle-même « Je comprend mieux maintenant. » Elle émit un petit rire amusé en secouant la tête dans la même idée. Oui, elle comprenait désormais la raison pour laquelle Eros s’accrochait au mortel alors qu’il était horripilant. Certes, le fait qu’il ressemble tant à la déesse de la Discorde, la poitrine enj moins et un appendice davantage proéminent, devait jouer mais niveau physique, ça devait justement être cet appendice. Du moins, c’est ce dont elle décida une bonne fois pour toute. Quel était l’atout de Murphy si ce n’était ça ? Elle avait beau chercher depuis la rencontre fortuite dans le magasin et elle n’avait trouvé que ça jusqu’à présent. Ne se gênant pas pour autant de profiter de la vue et de jouer avec la vraisemblable attirance physiologique que le jeune homme semblait ressentir pour elle, elle lui lâcha un sourire enjôleur. « Le principe est que je suis sensée être satisfaite en le voyant totalement en action. » Elle se redressa légèrement et se pencha sur la table de jeu pour étudier les possibilités. Ou pas.
Son regard azur alla du plateau aux lettres dont elle disposait. Une fois de plus, elle pouvait facilement battre Murphy. C’est d’ailleurs ce qu’elle s’apprêtait à faire. Cependant, elle figea son geste et réfléchit à la suite des évènements. Lentement un sourire se dessina sur ses traits. Non, c’était trop facile de cette manière. Il fallait rajouter encore davantage de mordant et de piquant à la situation même si cette dernière était déjà particulièrement épicée. Elle attrapa finalement moins de pièces que prévu et posa les lettres qui lui assurèrent moins de point que le jeune homme. ENVIE. Elle lui décrocha un regard taquin avant de se lever et de retirer avec grâce son pull noir révélant sa poitrine enfermée dans un soutien gorge aussi sombre que l’enfer. « Il semblerait que ce soit la belle de match. » murmura-t-elle. Elle but une nouvelle gorgée de sa bière avant de se redresser comme prise d’une idée lumineuse et soudaine.
« Ne bouge pas. » lui intima-t-elle avant de disparaître dans sa chance, laissant le jeune homme réfléchir au mot qu’il allait poser de manière ultime. Il devait désormais penser que quelque soit l’issue de ce jeu, il s’en sortirait sans doute gagnant. D’une certaine manière, il l’était. Il n’y avait pas beaucoup de mortels qui pouvaient se targuaient d’avoir la déesse de la Discorde à moitié nue et être encore en vie. Si l’envie ne lui manquait pas de précipiter le volubile faussaire, elle se contenait, ayant parfaitement conscience que ce serait une véritable provocation à l’égard d’Eros qui ne lui pardonnerait pas facilement. Si l’idée de le voir sortir de ses gonds était plaisante et qu’elle recherchait ça depuis des années, elle n’avait pas envie de gâcher leur rendez-vous cordial du lendemain. Cela faisait bien longtemps qu’ils ne s’étaient pas retrouvés pour partager un moment en terrain neutre. Elle ne savait ce qui allait se passer et s’en fichait sans doute. Mais une chose était sûre : défenestrer Murphy risquait de changer les plans du lendemain.
Elle revint quelques secondes plus tard avec un long foulard de soie légèrement doré. Elle joua avec la matière soyeuse et douce de ce dernier avant de le déposer sur son cou, appréciant les sensations que ce produit de luxe provoquait sur la peau nue et qui n’allait pas manquer d’en rajouter une couche pour Murphy. Elle passa derrière lui pour se rendre à sa place et lui murmura dans le creux de l’oreille au passage : « Celui qui gagne remporte un esclave pour la soirée. » Elle se rendit jusqu’à son siège où elle s’installa joyeusement. « Deal ? »
Alexandre Murphy
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Sujet: Re: I'm whistling in your ear [r.] Dim 19 Déc - 10:22
"Oh mais ne t'en fais pas...tu seras pleinement satisfaite." répondit il, sûr de lui même. Personne ne s'était complaint de ses capacités jusqu'à présent et Alexandre n'hésiterait pas à se surpasser si Eris le lui demandait. Il sentait que, même si le jeu était sur le point de se terminer, il n'en avait pas pour autant terminé avec le défi que représentait la jeune brunette. Il se rasseya sur le canapé et posa son prochain mot, avant d'observer Eris qui cherchait son propre mot. Une nouvelle fois il fut frappé par la beauté de la jeune femme. Il y avait quelque chose chez elle, quelque chose d'envoutant, d'enivrant même. Ss cheveux d'un noir de jais encadraient à la perfection son in visae, contrastant avec la jolie pâleur de sa peau. Ses yeux bleus étaient concentrés sur le jeu alors qu'elle hésitait quand à la marche à suivre pour cette fin de jeu. Elle posa finalement son mot et Alexandre réalisa avec un large sourire qu'elle venait de marquer moins de points que lui. Il s'humecta les lèvres et s'installa confortablement sur le canapé alors qu'Eris retirait son pull noir, permettant au faussaire d'en voir un peu plus ce qui n'arrangea pas vraiment son état présent. Son corps, parfaitement moulé dans le pull noir qui attérit à ses côtés sur le canapé, était tel une oeuvre d'art, magnifiquement proportionné. Alexandre n'avait qu'une hate, poser enfin ses mains sur ce corps délicat, le sentir frémir sous ses mains expertes. Quoi qu'il arrivait ce soir, il serait gagnant, il en était certain.
"Il semblerait..." répondit ilsur le même ton, se penchant vers elle, lorgnant sans gène le superbe décolleté qui s'offrait à lui. Après tout il n'avait pas des yeux pour rien et la couleur du sous vêtement de la belle attirait invariablement son regard. Il prit distraitement quelques pièces mais s'interrompit quand la jeune femme se leva et lui donna l'ordre de ne pas bouger.
Alex acquiesça, légèrement surprit mais il n'allait pas dire non et puis il n'était pas arrivé jusque là pour repartir. Il ne cessa de la regarder jusqu'à ce qu'elle disparaisse de son champ de vision. Il avait grand peine à se retenir et ne tiendrait sûrement pas un tour de plus. Et puis il ne restait plus beaucoup de vêtements sur Eris, comme sur ça personne et il avait la main, il fallait juste qu'il marque un grand coup et c'était terminé.
Eris revint dans la pièce principale, une jolie écharpe drapée autour de ses épaules et vu comment elle se refletait dans la lumière ça devait probablement être de la soie. Il la regardait de nouveau lorsqu'elle se dirigeait vers lui et machinalement il frottait les deux pièces l'une contre l'autre, faisant mine de focaliser son attention sur le film qui en était probablement à la moitié maintenant. Il ne put s'empêcher de frissonner en entendant sa voix grave murmurer quelques paroles à son oreille et sourit en la regardant s'installer, acquiesçant à sa question. C'était encore mieux qu'il ne l'imaginait.
"Deal..." répondit il, observant avec un peu plus d'attention ses pièces bien que la vue d'Eris soit diablement distrayante. Après quelques minutes il finit par poser son dernier mot, "PLAISIR", ne se servant pas des lettres déjà posées sur le jeu, s'assurant ainsi un maximum de points. Certes s'il gagnait il ne serait pas mécontent, même s'il aimait rarement suivre les ordres, dans certaines circonstances cela pouvait être plus que plaisant...
"Je peux être très imaginatif quand je le veux..." dit il, sûr de sa victoire sur la déesse, ne se doutant pas une seule seconde de ce qu'elle avait prévu pour lui.
Eris Katsaros
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Sujet: Re: I'm whistling in your ear [r.] Ven 24 Déc - 5:41
Elle leva un sourcil et pesta intérieurement. Bordel, elle était aussi insupportable que ça ? Elle dut se forcer à ravaler la bile qui montait dans sa gorge brûlante et nauséeuse à la simple pensée qu’il envisageait de poser ses sales pattes sur elle. Si elle devait être honnête avec elle-même, en d’autres circonstances, cela ne l’aurait sans doute pas gêné et le jeu qui s’était installé entre ces deux fortes têtes aurait été plaisant et plus ou moins sincère. Au vu de la personnalité de la déesse, elle était globalement attirée par les mauvais garçons, les délinquants tatoués comme murmurait Cleopatra d’un air réprobateur et limité dégouté. Oui, elle n’était pas de celles qui succombaient au charme du golden boy au riche porte monnaie et au bonnes manières mondaines. Elle préférait toujours la furie, la rage, la passion plutôt que les bons sentiments, le romantisme et la cour. Aussi, connaissant son historique d’anciennes relations, elle aurait dû plutôt créer un lien fort et destructeur avec Murphy, à l’image de ce qu’elle vivait avec Darwin. Elle aurait s’amuser d’attiser la braise d’un tel amant. Mais seulement, ce même individu était l’amant d’Eros. Et ce n’était pas quelque chose sur laquelle elle pouvait passer outre. Il s’était fourvoyé en partageant la couche du seul être qu’elle avait permis d’accéder à ce qui ressembler de loin et dans le noir en fermant un œil à un cœur. Elle lui lança cependant un furtif sourire avant de poser son regard sur le jeu. Elle avait hâte d’en terminer maintenant. De se débarrasser de Murphy, de lui offrir la petite leçon qu’il méritait et d’envoyer un signal fort à Eros la prochaine fois qu’elle aurait la possibilité de le croiser avec lui.
Elle se souvenait encore de l’arrivée nocturne de Murphy chez son voisin quelques nuits plus tôt. Elle avait tourné dans son appartement comme un lion en cage, tendant l’oreille même si elle n’entendait rien. Elle venait elle-même de rentrer chez elle depuis à peine quelques minutes quand elle avait entendu frapper à la porte en face. Curieuse de savoir qui était l’heureuse ou heureux élu à avoir le droit de venir jusqu’à l’appartement du dieu de l’amour, elle avait collé son œil sur le judas et avait observé la scène avant que son alter ego ne referme. Sa machoîre s’était crispée. Et il avait fallu toute la patience et la bonne volonté de Mark, son sex-friend régulier pour lui changer les esprits. Elle avait poussé de grands cris de manière intentionnée et le mortel s’était pris pour le dieu du stupre et de la luxure l’espace de nuit, ne réalisant pas qu’elle ne faisait que l’utiliser. Malheureusement pour elle, Eros et elle vivaient dans une résidence de trop haut standing pour que les murs séparant les appartements laissent passer quoi que ce soit.
« C’est ce qu’on verra. » murmura-t-elle distraite. Oui, elle allait être satisfaite mais pas lui. Elle fit mine de ne pas remarquer qu’il se rinçait l’œil sur son décolleté. De toute manière, elle s’en fichait. Après tout, pendant des siècles, les dieux de l’Olympe s’étaient balladés à moitié nus. Notamment ceux de sexe masculin. Et que dire d’Aphrodite qui elle portait les mêmes vêtements qu’un ver. Le sourire de la déesse s’agrandit alors qu’elle observait les pièces posées par le jeune homme sur le plateau de jeu. Deal, donc. Elle piocha à son tour les pièces manquantes tandis que ses longs cheveux noirs caressaient le satiné de sa peau blanche. Elle avait parfaitement conscience de l’image qu’elle renvoyait et en jouer parfaitement. Les cris de plus en plus fort poussés par les actrices de ce porno de bas étage ne la déconcentrèrent pas pour autant. Elle fit une légère moue l’espace de quelques instants, prenant l’air gêné de la fille qui venait de se rendre compte qu’elle venait de perdre. Elle poussa un soupir en posant ces dernières lettres avant de poser un regard triomphant sur le mortel : WHYSKIES.
Elle se redressa, jouant toujours avec son écharpe de soie et vint se réinstaller derrière Murphy, se penchant sur lui, ses longues boucles noires venant caresser la peau de l’amant d’Eros et lui murmurant dans le creux de l’oreille d’une voix suave : « A toi de me satisfaire, esclave. » Elle déposa délicatement l’écharpe contre les yeux du jeune homme et la noua fermement, l’empêchant de voir quoi que ce soit. Ses mains caressèrent au passage sa nuque puis ses épaules, faisant monter la pression du côté de sa future victime. Elle se détacha brusquement pour faire le tour du canapé et se retrouver face à lui. Elle lui attrapa les mains et l’aida à se relever. « Otez moi ce caleçon que je ne saurai voir. » s’amusa-t-elle à singer Tartuffe.
Alexandre Murphy
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Sujet: Re: I'm whistling in your ear [r.] Sam 25 Déc - 3:37
Pendant une seconde, Alexandre cru qu'il avait gagné en voyant le regard de la jeune femme alors qu'elle s'apprétait à poser ses dernières pièces. Le sourire triomphant du faussaire ne resta que quelques secondes lorsqu'il vit le mot mais surtout deux des lettres utilisées, les plus fortes du jeu et placées stratégiquement. Il ne put s'empécher de murmurer un 'non', incrédule alors que face à lui Eris avait la même expression qui venait de quitter son visage. Elle savait bien bluffer, il faudrait qu'il lui propose une partie de strip-poker la prochaine...en même temps il y avait peu de chance qu'il y ait une autre fois, avec Eros juste en face ça ne serait pas une bonne idée de rendre régulièrement visite à Eris sachant qu'il pourrait se retrouver face à face avec lui.
Vaincu il se laissa retomber sur le canapé, un peu déçu d'avoir perdu certes mais sachant que maintenant que le scrabble était terminé, la soirée allait pouvoir commencer pas plus tard que maintenant. Du coin de l'oeil il suivit la jeune femme venir derrière lui, frissonnant malgré lui lorsqu'il sentit ses boucles noires caresser le haut de ses épaules faisant apparaître sur sa peau légérement bronzée une petite chair de poule. Il ne put s'empécher de sourire à sa phrase et s'humecta les lèvres alors qu'Eris entreprenait de nouer l'écharpe devant ses yeux.
"Mais avec plaisir maitresse..." répondit il sur le même ton que la jeune femme, impatient de pouvoir lui démontrer ses talents dans ce domaine particulier. Il apprécia ses mains sur sa peau, un toucher doux mais aussi sensuel qui fit grimper encore un peu plus la température. Puis soudainement les mains de la jeune femme disparurent de sa peau et il fronça les sourcils, tournant la tête à droite et à gauche, cependant empéché par l'écharpe de voir quoi que ce soit. Certes Alexandre n'était pas le dernier à jouer dans ce domaine là mais être incapable de voir c'était comme donner en partie le contrôle à l'autre, hors Alexandre n'était pas forcemment doué dans ce domaine même s'il avait accepté la proposition d'Eris et qu'il était désormais sous son contrôle à elle. Il ouvrit la bouche, s'apprétant à l'appeler mais il sentit ses deux mains sur les siennes et suivit le mouvement, se retrouvant debout contre Eris. Alexandre retrouvit alors son sourire et s'exécuta, faisant un peu durer le plaisir avant de se retrouver avec toute sa gloire devant la jolie brunette.
"Alors, qu'as tu en tête ma chère ?" demanda t'il alors qu'il sentait l'adrénaline courir dans ses veines dans l'attente de ce qui allait forcemment se produire par la suite. Ne pas être capable de voir l'ennuyait encore mais après quelques minutes il commençait enfin à se détendre, prêtant un peu plus d'attention aux bruits dans l'appartement comme celui de la télé (depuis le temps la fin du film devait être proche) mais aussi ceux d'Eris comme sa respiration, calme et régulière, pas vraiment comme la sienne bien que cela ne le dérange pas vraiment.
"J'espére qu'avant la fin de la soirée tu m'enlèveras ce bandeau afin que je puisse aussi profiter de la vue que tu as à offrir..." ajouta t'il avec un petit sourire car s'il voulait caresser la jeune femme, il voulait aussi pouvoir la regarder et apprécier sa beauté.
Eris Katsaros
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Sujet: Re: I'm whistling in your ear [r.] Lun 27 Déc - 10:22
Elle tenait toujours entre ses mains les siennes attendant qu’il se lève et trouve un équilibre. Ce n’était pas évident en étant privé d’un des sens les plus essentiels pour les hommes de la trempe de Murphy. Elle se recula légèrement et lâcha finalement ses paumes moites pour l’observer se défaire de la dernière pièce de tissu qui le séparait de la tenue de ce bon vieil Adam. Elle baissa le regard, ne se privant pas le moins du monde d’évaluer l’engin qui faisait tant fantasmer son voisin. Elle croisa les bras, une légère moue se dessinant sur ses traits fins. Pas mal en effet. Il ne fallait pas chercher bien loin de la raison pour laquelle Eros s’accrochait tant au jeune homme comme la rumeur le prétendait. Un sourire coquin se dessina sur ses lèvres mais elle se retint de lui lancer une remarque cinglante. Courage, son jeu de rôle allait bientôt se terminer et elle n’aurait plus à jouer celui de la nymphomane totalement sous l’emprise et l’attirance de Murphy qui la faisait vomir. Elle roula des yeux vers le ciel, constatant l’excitation grandissante du jeune homme et, reprenant ses mains, l’attira au milieu de la pièce, lui permettant de se faufiler entre la table basse et le canapé. Elle n’avait pas prévu qu’il se cogne le genou contre cette dernière. « Attends deux secondes. » murmura-t-elle d’un ton incandescent avant de s’éloigner tout doucement de lui, lâchant finalement ses mains une seconde fois. Dès que ce fut fait, elle grimaça et se les passa le long de ses cuisses, se débarrassant de la moiteur de celle de James une seconde fois. Elle alla fermer l’ensemble des portes de l’appartement, mise à part celle de sa chambre, et ouvrit avec une infinie précaution et discrétion celle donnant dans le couloir.
Une fois que ce fut chose faite, elle revint près de Murphy. « Voilà. Seule la porte de la chambre est ouverte. » Elle se mit à tourner autour de lui, le frôlant de ses doigts ici et là, se la jouant Eole. « Pour pouvoir me voir … » Passant derrière lui, elle passa sa main sur sa nuque remontant dans ses cheveux en les caressant doucement tout en se collant à son dos. Elle l’attrapa par les cheveux et abaissa sa tête en arrière afin que ce dernier lui offre sa gorge. Mais elle ne se nommait ni Lucy, ni Vlad Tepes, aussi se contenta-t-elle de murmurer dans le creux de son oreille : « Il va falloir m’attraper. » Elle relâcha l’emprise qu’elle avait sur lui avant de poser ses mains sur ses épaules fortes et musclées et de le faire tourner doucement. Une fois qu’elle l’eut fait faire une petite dizaine de tour, faisant en sorte qu’il soit suffisamment étourdi pour ne plus distinguer sa droite de sa gauche et inversement, elle recula de quelques pas en silence, l’observant faire, se prêter au jeu.
Alors qu’il errait dans l’appartement, les mains en avant, cherchant visiblement après elle, elle se laissa glisser à ses côtés, attisant le feu, l’attirant dans tel endroit puis dans l’autre. C’était tellement facile, tellement drôle de voir réduit ce solide gaillard à une simple poupée de chiffon qu’elle pouvait diriger à sa guise. Que ne ferait les hommes rien que pour l’idée d’une bonne partie de jambes en l’air. Car oui, si elle s’était laissée convaincre par la musculature bardé de tatouages virils du jeune homme, par les promesses de ses lèvres pleines et de la ruguesse de ses mains d’artiste ou encore par certains éléments de sa masculinité qui ne laissaient aucun doute sur ses performances, il aurait passé une nuit de passion dévorante et violente. Quelque chose qu’il ne pourrait pas vivre avec Eros, trop tendre et doux. Elle était volcanique au lit et c’était peu cas de le dire. Elle devait avoir littéralement mis le feu aux draps une poignée de fois par le passé. D’où l’expression avoir le feu aux fesses. Et au vu du caractère de Murphy, il y avait de fortes chances qu’orage et violence aient pu résulter d’un tel tête-à-tête. Mais la simple idée la révulsait de tout son corps. Et alors qu’elle le faisait naviguer dans son appartement, l’attirant doucement mais sûrement vers la porte d’entrée, elle listait déjà tout ce qu’elle allait faire ensuite. Une bonne douche serait la bienvenue. Elle n’avait pas un gel antiseptique en attendant ? Au moins pour les mains.
« Bon, c’est que je commence à avoir froid, moi … » lança-t-elle à travers la pièce, causant que Murphy se tourne immédiatement vers elle. Histoire d’assurer son coup, elle poursuivit toujours à haute voix : « Et je n’ai pas mis de bouillote à chauffer. Ne reste plus que le chauffage humain. » Un large sourire se dessina lentement sur son visage alors que pris d’une assurance hors norme, Murphy s’approchait d’elle. Au moment où il arriva face à elle, ses mains à même de la saisir, elle déposa un baiser sur sa joue avant de se dérober une dernière fois et de claquer la porte derrière elle, enfermant le jeune homme dans le couloir. Elle installa la chaîne et poussa un profond soupir, attrapant un pull qui traînait. « Je me ferais bien un chocolat chaud, moi. » murmura-t-elle pour elle-même après avoir éteint le téléviseur et récupérer le porno qui était finalement arrivé à sa fin et avant de se diriger vers la cuisine pour le préparer. Elle s’était plutôt bien préparée à sa sortie avec Eros du lendemain finalement.
Alexandre Murphy
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Sujet: Re: I'm whistling in your ear [r.] Mar 28 Déc - 6:02
Alexandre réprima à peine une exclamation de douleur quand il se cogna contre la table basse d'Eris, se laissant guider par la jeune femme. Il regardait tout autour comme s'il pouvait voir, et évalua qu'il devait se trouver entre la télé et la table basse, les bruits de l'appareil un peu plus forts que tout à l'heure. Lorsqu'Eris lui demanda d'attendre il retourna son attention vers elle, devinant qu'elle s'éloignait au bruit de ses pas sans pour autant pouvoir la placer dans l'appartement qu'il connaissait peu même s'il devait avoir les mêmes caractéristiques que celui d'Eros. Il entendait des portes se fermer mais attendit qu'Eris revienne, ne bougeant pas de sa place ni même n'enlevant l'écharpe pour quelques secondes afin de voir ce qu'elle faisait.
Quand elle revint vers lui il tourna sa tête vers elle et comprit bientôt qu'elle tournait autour de lui, le touchant bien trop peu à son goût. Même aveugle, il ferma les yeux lorsque la déesse passa sa main sur sa nuque, remontant dans sa chevelure, frissonnant à ce contact alors qu'elle se collait contre lui. Une de ses mains se posa sur sa cuisse, caressant sa peau avant qu'elle n'abaisse sa tête et qu'il entende sa voix grave lui indiquer la marche à suivre pour que leur petit jeu continue. Un sourire s'installa sur son visage et il se laissa faire par la jeune femme, manquant de trébucher une fois qu'elle eut finie de le faire tourner sur lui même comme une toupie. Par réflexe il leva ses mains devant lui, son esprit tournant encore.
"Que le jeu commence..." murmura t'il alors qu'il prenait ses premiers pars, mal assurés au tout début mais se stabilisant de plus en plus alors qu'il retrouvait sa gauche de sa droite. Enfin façon de parler parce que sans rien voir c'était quand même un peu difficile. Il chercha donc la jeune femme, faisant attention au bruit dans l'appartement, allant d'un coup à gauche, puis à droite, sans se douter que lentement mais sûrement elle l'emmenait vers la porte d'entrée. Il se trouvait d'ailleurs dans le couloir, pas loin de la cuisine et réalisa qu'il était loin de sa proie en l'entendant parler. Sûr de lui Alexandre s'avança d'un pas assuré, décidé à ne pas la laisser s'échapper quand il la trouverait. Il aurait du se dire que c'était un piège, qu'elle ne se laisserait pas avoir si facilement en indiquant aussi clairement sa position. Et pourtant c'est lui qui tomba dans la panneau...Il ne réalisa pas cependant ce qu'il se passa lorsqu'Eris referma la porte alors qu'il venait d'entrer sur le palier.
"Eris ?"
Pas de réponse, Alex fronça des sourcils et fit quelques pas mais sentit que le sol sous ses pieds avait changé.
"Eris ? Ce n'est pas drôle..." dit il en se retournant et après quelques secondes sans réponses il retira le bandeau de ses yeux et découvrit avec horreur qu'il était à l'extérieur de l'appartement et que ses vêtements étaient encore dedans.
"La petite..." jura t'il entre ses dents, se précipitant sur la porte pour tambouriner dessus et appeler la jeune femme. Il finit par s'arrêter après plusieurs minutes quand il réalisa qu'Eris ne lui répondrait pas. Et qu'elle ne lui rendrait pas non plus ses vêtements, ou même les clés de son appartement. Encore que pour cette dernière chose il pourrait facilement s'en passer, ses vêtements un peu moins. Encore heureux il avait toujours l'écharpe qui couvrait à peine son intimité, et non ce n'était pas de la vanité. Il passa l'écharpe autour de lui, toujours en colère et évalua ses options, son regard se fixa alors sur la porte face à lui. Il pouvait toujours aller le voir mais aucune explication plausible ne lui semblait bonne pour expliquer sa situation au jeune homme et il pouvait difficilement lui dire qu'il venait de se faire humilier par sa voisine d'en face pour des raisons évidentes. Il y avait peu de chances qu'il soit déjà là mais il pouvait toujours forcer la serrure de sa porte songea Alex avant de réaliser qu'avec juste une écharpe il n'allait pas y arriver, n'est pas Macgyver qui veut...
Le train de ses pensées fut interrompu quand il entendit le ding! de l'ascenseur et prit une couleur livide. Il regarda de toutles côtés avant de voir la porte qui menait à l'escalier. Il s'y précipita et s'y enferma, entendant des bruits de pas qui se rapprochèrent, passant devant lui jusqu'à s'éloigner. Il entrouvrit la porte et ressortit sur le palier, vérifiant qu'il n'y ai personne. Eros étant hors de question, et ne connaissant personne il finit par accepter que la seule solution était de partir par l'escalier, moins de possibilité de croiser quelqu'un et de passer par les petites ruelles pour rejoindre son quartier. Ca serait beaucoup plus long mais il ne tenait pas à se faire arrêter par la police pour indécence, encore heureux qu'il n'y avait pas d'écoles sur son chemin...Il descendit donc les étages avec précaution, sentant le froid se faire plus présent et cette fois ci les frissons qui le parcoururent n'étaient pas du à l'excitation. C'était bien sa veine, il avait un rendez vous de travail ce soir et ne pouvait pas se permettre d'être en retard. Il arriva au rez de chaussée et passa au garage, après avoir fait attention que personne ne s'y trouve. Il s'avança prudemment au travers des voitures et s'arrêtant en voyant une couverture sur les sièges arrière. Comme pour la porte d'Eros il n'avait rien pour crocheter les serrures. Il ne voulait pas casser de vitre, ça attirerait trop d'attention sur lui et prit donc l'antenne sur la voiture voisine, la tordant un peu avant de crocheter la voiture, heureusement pour lui un vieux modèle comparé aux autres voitures du garage. Après quelques minutes il ouvrit la porte et récupéra la couverture dans laquelle il se drapa et qui le couvrait déjà un peu mieux que l'écharpe de la jeune femme qu'il abandonna là. Il aurait pu prendre la voiture me direz vous mais il ne voulait pas qu'Eros suspecte quoi que ce soit et un vol de voiture, même si le jeune homme ne l'accuserait pas, arriverait forcemment jusqu'à ses oreilles et il ne lui faudrait pas longtemps avant de mettre 2 + 2. Il referma avec précaution la voiture, la verouillant puis il jeta l'antenne et se dirigea vers une porte de service, jurant contre le froid qui mordit sa peau lorsqu'il mit un pied dehors.
Comme il l'avait prévu, il emprunta le plus possible les ruelles, ou bien les rues peu éclairées et peu pratiquées ce qui au départ ne fut pas des plus faciles, l'immeuble étant dans un quartier fréquenté. Heureusement il connaissait bien cette partie de la ville et même s'il dut s'arrêter à de nombreuses reprises il finit par arriver chez lui, évitant de peu une voiture de police qui passa juste devant lui.
Arrivé devant chez lui il n'hésita pas cette fois ci à casser un carreau afin de pouvoir entrer et la première chose qu'il fit fut de se mettre sous un jet d'eau chaude afin de se réchauffer. Il y resta de longues minutes, retrouvant peu à peu les sensations dans ses muscles engourdis. Une bonne demie-heure plus tard il sortit de la douche puis alla dans la chambre, jurant une éniéme fois en voyant l'heure. Il se dépécha de se préparer pour son rendez vous, mettant de côté Eris et les évènements de cette après midi pour se concentrer sur son prochain job...
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I'm whistling in your ear [r.]
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