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Sujet: The fate of the failed and the conned [r.] Jeu 30 Sep - 7:08
Comes when you pirouette. How'd you pay back that debt.
« Je vais faire une course. Je reviens plus tard. Ou pas. Si j’ai envie. » A dire la vérité Eris se contrefichait de son entreprise. Elle savait parfaitement que ce n’était qu’une façade et que même si aucun de ses employés ne se montrait particulièrement zélé à la tâche, cela n’avait aucune influence sur la santé financière de cette dernière. Peu importait qu’ils ne vendent aucune photocopieuse ou pas la moindre ramette de papier, ils avaient des ressources davantage lucrative et mirobolante dans ce siècle et cette civilisation au comble de l’égoïsme. Anastazia hocha la tête planqué derrière son gigantesque bureau et ne prit pas la peine de répondre à sa patronne. Elle l’aurait envoyé sur les roses sans le moindre doute et elle connaissait à savoir par cœur les réactions de celle-ci. Eris parvint à l’ascenseur et appuya frénétiquement sur le bouton, histoire de le faire venir plus vite. Comme si cela pouvait fonctionner. Finalement, elle n’eut pas à attendre très longtemps. Suffisamment de temps toutefois pour décider quel magasin à laquelle elle comptait se rendre. Elle avait déjà tout ce qu’il fallait à la maison mais elle avait besoin d’un support. Le lendemain, elle allait au cinéma avec Eros et elle prenait ses précautions. Elle était en train d’observer ses derniers mails sur son blackberry lorsqu’enfin les portes s’ouvrirent, révélant une silhouette pour le moins connue et qui l’accueillit d’un large sourire auquel elle répondit sans détour.
« Darwin. » « Eris. » Ils se saluèrent tandis qu’elle pénétra à l’intérieur. Pianotant toujours sur son téléphone, elle avisa le bouton du rez-de-chaussée mais constata qu’il était déjà sélectionné. Elle continua alors de farfouiller ses mails, s’inquiétant d’un remède trouvé contre une pandémie en Chine profonde. Stupide Apollon ! Le silence, lourd de tension sexuelle, s’était installé entre les deux connaissances et la déesse sentait le regard brûlant de désir de sa marionnette courir sur l’arrière de sa nuque jusqu’à ses chevilles galbées par ses talons aiguilles. « L’enregistrement se poursuit bien ? »
Pour toute réponse à ses interrogations, la rock star passa devant elle et appuya sur l’alarme pour bloquer l’ascenseur. Eris l’observa faire sans réagir, le suivant de ses grands yeux bleus avant de plonger ces derniers dans les siens. Leurs corps étaient dans une proximité telle qu’elle ressentait la chaleur diffuse du corps du mortel contre le sien, le rythme effréné de son cœur et jusqu’à la caresse de sa respiration saccadée. « Suffit maintenant. »
Avant qu’elle ait pu esquisser le moindre geste, il collait son corps contre le sien et déposait un baiser avide sur ses lèvres. Il la plaqua contre une paroi de l’ascenseur tandis qu’elle répondait par automatisme à ce baiser aussi passionné qu’inattendu. Enfin pas si inattendu que ça. Cela faisait près d’une décennie qu’elle jouait avec lui et au moins 5 ans qu’elle était physiquement près de lui, jouant clairement avec ses sentiments, l’attisant comme on attise doucement un feu avant que ce dernier ne s’embrase et ne se consume totalement. Mais cette fois-ci, alors qu’il osait faire enfin le premier pas, elle décida de ne pas couper court de suite à son inspiration du moment. Au contraire, elle le laissa parcourir de ses lèvres son cou tandis que ses mains commençaient déjà à se promener sous sa jupe. Dans l’ivresse du moment, ils appuyèrent sans faire exprès sur le bouton et l’ascenseur reprit son cours. Les portes s’ouvrirent, parvenu au rez-de-chaussée, et elle le repoussa comme si de rien n’était, le laissant aussi interdit que l’employé qui attendait sagement l’ascenseur pour se rendre au travail. « Bon courage pour la suite. Bonjour Tristan. » les salua-t-elle avant de partir.
Lorsqu’elle pénétra dans le magasin, la déesse de la Discorde ressentit un sentiment de contentement et de plénitude. Incontestablement, c’était un de ses endroits favoris, avec le port. Elle aimait ces lieux non pas en raison de leur ambiance aussi sulfureuse que de la poudre de canon prête à s’embraser et tout réduire en cendre sur son passage, mais parce qu’il réunissait tout ce qu’elle aimait dans une ambiance agréable et vintage comme elle les aimait. Fidèle à elle-même, elle jeta un furtif coup d’œil aux vinyls et notamment les disques de Ringo Star. Voire de Yoko Ono, quelle merveilleuse créature que cette dernière. Elle avait hâte de pouvoir la recruter dans son agence dès son décès. Mais rapidement, elle fut davantage attirée par ce pour quoi elle avait traversé tout Vancouver et Langley. Ne prêtant guère attention aux regards des clients, elle pénétra derrière le rideau de velours rouge et immédiatement l’ambiance changea. Plus confiné et confidentielle. On chuchotait dans ces lieux et il n’était pas de bon ton de parler à vois haute. Le secret était maître absolu.
Elle s’arrêta en plein milieu de l’espace et scruta sans ménagement l’unique client ici. Crâne chauve, maigrelet, il sursauta et ne sembla pas apprécier la présence d’une aussi jolie fille. Son sourire s’accentua en sentant combien elle le mettait mal à l’aise. Dieu qu’il était gêné de se voir pris en flagrant délit. Dans la seconde qui suivait, il sortait en lui lançant un regard furieux et clairement frustré. Cela amusa Eris qui entreprit de fouiner après une vidéo intéressante qui lui conviendrait ce soir à elle et son vibro de chez Wal-Mart et qu’elle n’avait pas encore eu l’occasion de baptiser. Elle sentit le rideau se soulever et jeta un furtif coup d’œil au nouvel arrivant sans lui prêter davantage d’attention, plus par habitude. Elle se figea quelques secondes, le temps d’analyser la furtive silhouette qu’elle avait entraperçu. Lentement un large et machiavélique sourire (qui passait pour séducteur chez les mortels) se dessina sur son visage et elle releva à nouveau son visage chez le séduisant jeune homme qui venait de pénétrer ces lieux sacrés.
« Bonjour ! » lui lança-t-elle joyeusement. Elle se déplaça et se retrouva dos à dos avec le soi disant inconnu mais dont elle connaissait déjà tout l’historique, ou plutôt le palmarès. Les lieux étaient conçus pour recevoir très peu de monde à la fois. Leur proximité ne faisait que le prouver. Ses doigts parcoururent les divers titres et s’arrêtèrent sur deux, ne sachant se décider. Elle fit une petite moue dubitative, en proie à une profonde réflexion. La vérité était qu’elle attendait clairement une réponse de son interlocuteur pour lancer l’hameçon. Le petit tour au rayon porno avait pris une toute autre saveur.
Alexandre Murphy
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Sujet: Re: The fate of the failed and the conned [r.] Jeu 30 Sep - 9:51
"Bon, j'en peux plus, faut que je sorte !" cria presque un Alexandre qui se redressa en sursaut de son fauteuil vintage, grimaçant légérement en sentant une fine brulûre traversant son abdomen. Cela faisait certes 3 semaines que le faussaire avait débarqué chez Eros, ensanglanté et en grand besoin de soins médicaux, mais ça faisait toujours mal, bien que la cicatrisation se passe bien, très même grâce aux premiers soins d'Eros mais grâce aussi à son amie Lynne qui avait bien voulu s'occuper de la partie post soins d'urgence. Il la voyait tous les deux jours et avait pour ordre de rester chez lui, dans le calme absolu. Or, et malgré l'apparence qu'il pouvait donner, Alexandre ne supportait pas de rester sans rien faire. Il fallait toujours qu'il soit en mouvement, ou bien qu'il soit occupé dans diverses activités. Ou il devenait dingue, et ce n'était vraiment pas une bonne chose, Eros pouvait en témoigner. Alexandre avait pourtant trouvé de quoi s'occuper. En effet il s'était trouvé un petit job, plus calme que le dernier, qui consistait à reproduire une peinture. Alex ne savait pas ce que son client ferait de cette copie et à vrai dire, il s'en fichait pas mal, tant qu'il était payé à la fin du job...
Sa "séquestration" forcée lui avait au moins permis de s'atteler avec attention sur son travail et, après un long examen à la lumière Alexandre était plutôt satisfait de son travail, voire même très satisfait. La copie était justement entrain de sécher sur le radiateur de l'appartement dans lequel il vivait depuis quelques temps. Le seul problème était que maintenant, il n'avait rien à faire, à part attendre et après seulement une heure, Alex ne tenait déjà plus en place. Il prit une douche, se changea en vêtements plutôt cools (tshirts dévoilant à peine ses tatouages, moulant juste assez son torse, un jean légérement serré, même esprit que pour le tshirt). En sortant de son appartement il songea pendant quelques secondes à aller chez Eros, avant de reléguer cette idée au fond de son esprit. Certes il lui devait bien une petite visite mais il voulait e changer les idées ce soir et avec Eros, c'était presque devenu trop habituel d'une certaine manière. Il lui fallait du sang neuf...pourquoi pas une femme même ? Ca faisait un petit moment qu'il n'avait pas passé une soirée avec une femme et a bien y réfléchir cela faisait bien trop longtemps qu'il n'avait pas fréquenté un autre homme qu'Eros.
Il fallait qu'il remédie à ça, tout de suite.
Il se dirigea vers le centre commercial du quartier voisin du sien et repéra en un regard la section qui serait probablement la plus interessante. Il aurait pu certes aller dans un bar mais il avait besoin de changer du plan de drague habituel, quoi de mieux que la section porno d'un vidéo club ? Certes il avait plus de chance d'y trouver un mâle mais qui sait, on peut toujours avoir des surprises. Il se dirigea donc sans honte dans la section au rideau velour et constata d'un rapide coup d'oeil qu'il n'était pas seul et que, la chance était avec lui, une jeune femme s'y trouvait déjà. Il eut un léger sourire de quelques secondes avant de faire mine de regarder les dvds face à lui. Il ne s'attendit pas cependant à ce qu'elle fasse le premier pas en lui lançant un bonjour enthousiaste. Il se retourna vers elle et croisa son regard bleu perçant quelques secondes avant de se retourner vers son rayon de films, je vous le donne en mille, gays. Il l'entendit se déplacer vers lui, le bruit de ses talons claquant doucement sur la moquette. Il sourit en sentant que leurs corps se frolaient, presque timidement mais le message était bien passé. Alexandre laissa passer quelques minutes avant de se retourner et de s'appuyer contre l'étagére, se rapprochant ainsi d'Eris, son torse presque collé contre le dos de la belle brunette. Il pouvait même sentir son parfum, mélange de senteurs douces avec une note piquante, interessant. Il se pencha un peu plus, son regard se portant sur le choix, enfin l'absence de choix plutôt d'Eris.
"Choix interessants...même si pour ma part j'irais plutôt vers celui là." dit il en sortant le second film sur la très courte liste d'Eris. La jaquette mettait en scéne plusieurs personnes (hommes et femmes confondus) en uniformes divers dans des situations très peu professionnelles.
"Enfin, tout dépend de vos goûts bien entendu..." dit il en rangeant le dvd à sa place. Il tourna sa tête vers elle, admirant son profil fin, sentant son espiéglerie sous un faux air sérieux. En même temps difficile d'être sérieux dans la section porno d'un magasin de vidéos.
"Où sont passées mes bonnes manières...je m'apelle Alex." dit il en usant de sa voix sensuelle pour murmurer à son oreille. Alex était lancé dans son mode drague et il espérait bien faire mouche ce soir, et ce malgré sa blessure...ignorant complêtement que ce soir c'était lui la proie et pas l'inverse...
Eris Katsaros
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Sujet: Re: The fate of the failed and the conned [r.] Sam 2 Oct - 1:38
Elle avait viré l’ancien agent de Murphy. Elle l’avait voué aux enfers éternels et l’avait fourni avec la panoplie en stock à Hadès. Cela avait causé un véritable scandale dans toute l’agence. Et les agents n’avaient pas manqué de chuchoter dans son dos. Elle en avait eu conscience. Elle avait pris le parti de les ignorer et de maintenir fermement sa position. Ivan était un grand agent, sans doute l’in des meilleurs, preuve en était qu’il était souvent désigné employé de l’année. Il avait accompli de grandes choses et avaient formé des gamblers comme jamais personne n’était parvenu à égaler, mis à part la dirigeante elle-même. Murphy était une de ses réussites dont il était le plus fier et ne manquait pas de s’en enorgueillir, fidèle à son caractère. Après tout, il avait été cultivé lui-même par le bras droit d’Eris et avait surpassé la maître. Seulement, il avait été trop loin. Certains murmuraient que la déesse de la Discorde n’avait pas apprécié ce tour de force et de génie. D’autre qu’elle regardait d’un mauvais œil son talent un peu trop proche du sien. Mais la rumeur persistante avait pris naissance dans l’évènement même qui avait causé la chute du talentueux agent. Il n’aurait jamais dû mettre Murphy sur le chemin d’Eros. Il avait déjà les faveurs d’Eris, il n’avait pas besoin de faire ça. Et plus que tout autre chose, il aurait dû savoir que si le but ultime de sa patronne était bien de détruire Eros, elle n’accepterait pas que cela vienne de personne d’autre qu’elle-même. Ce défaut de jugement avait causé sa perte.
Mais le mal avait déjà été opéré. Et Eris n’a jamais su dire si elle appréciait ou exécrait Murphy. Il était exactement la copie conforme de ce qu’elle pourrait être si elle était un homme et un mortel à la fois. Elle devrait l’apprécier pour ça. Et elle avait apprécié son caractère et le personnage qu’il s’était forgé sous les doigts experts d’Ivan. Il avait une intensité moins forte qu’elle et était incontestablement plus faible, notamment en raison de sa mortalité. Il ne pouvait donc lui faire d’ombre. Seulement, elle ne pouvait s’empêcher de le détester cordialement. Elle ne l’aimait pas, tout simplement. Elle appréciait ses futurs agents et les jouets brisés de ces derniers. Ils l’amusaient et laissaient entrevoir de merveilleuses perspectives de chaos et de drames. Mais, Murphy, il n’avait rien à y faire. Elle ne l’aimait pas. Et malgré le tollé général qui allait sûrement naître à l’instant de sa mort, elle n’avait pas l’intention de lui faire une proposition. On ne touchait pas impunément à ses affaires. Et Eros faisait incontestablement parti de ses affaires. Eros allait devoir l’apprendre également. Qu’il le veuille ou non.
L’envie lui prit de rouler des yeux et d’exploser de rire lorsque le dénommé Murphy se rapprocha d’elle et lui murmura dans le creux de l’oreille d’un air suave. Heureusement pour elle, elle était passée maître dans la dissimulation d’émotions et elle prit un malin plaisir d’entrer dans son jeu en penchant légèrement la tête de côté, de telle sorte que ses cheveux frôlaient les lèvres pleine du jeune homme. Ce qui était drôle dans l’histoire c’était qu’il pensait pouvoir l’attirer de cette manière, avec des ficelles aussi grossières et éculées. Il pensait être le maître du jeu alors qu’il n’était qu’un pion à avancer sur l’échiquier, le moment venu. Une pièce maîtresse pour faire tomber le roi en face. Mais une simple et banale pièce tout de même. Un cavalier, plutôt qu’un pion sans le moindre doute. Ou plutôt le fou, vu sa propension à aller partout sans la moindre logique comme une mouche dans une pièce fermée. Elle fit une petite moue et hocha la tête. « Je ne sais pas. Je ne pense pas que cela puisse me convenir. Ce n’est pas ce que je recherche. » Elle remit en place les deux dvd qu’elle avait présélectionné et se retourna pour constater de la présence trop proche pour être honnête du jeune homme. Elle fut obligée de se pencher légèrement en arrière afin d’éviter que son visage ne soit carrément dans son cou. « Eris, enchantée. »
Elle plongea son regard dans le sien et un silence lourd de sous-entendu résonna entre eux, assourdissant. Lui revint alors en mémoire ce qu’elle avait ressenti il y a quelques mois de cela la dispute monumentale entre lui et Eros de l’autre côté du corridor. Puis ce même silence qui l’avait suivi, semblable à celui-ci. A la différence qu’il s’était terminé différemment. Des bruits nocturnes qui l’avaient tenu éveillé dans une angoisse absurde. Du sursaut qu’elle avait eu au réveil en entendant la porte s’ouvrir. De son réflexe d’aller coller son œil au judas pour observer la suite des évènements, encore mal coiffée et courbaturée d’avoir dormi dans le canapé. De la façon dont elle s’était laissée tombée le long de sa porte, jouant machinalement avec une petite balle de plastique. « Je peux ? » finit-elle enfin par demander, faisant signe qu’elle désirait passer de l’autre côté et qu’il l’en empêchait de son corps massif. Incontestablement, Eros avait bon goût. Murphy était un homme séduisant et il était parfaitement au courant. Tout en lui respirait le stupre. Et il pouvait s’apparenter à l’hypnose de la lumière sur les papillons de nuit, impossible de s’en détourner, impossible de passer à côté sans avoir son regard attiré.
Mais c’est ce qu’elle fit. Elle se dirigea sans un mot de plus vers les étagères de porno gay et lesbiens, faisant courir ses doigts fins sur les titres. Elle se figea en étouffant à peine un rire sur un titre des plus subjectifs. Les pauvres Amazones en prenaient pour leur grade depuis des millénaires. Mais elles ne pouvaient s’en prendre qu’à elles-mêmes après tout ! On ne pouvait vivre entre femmes uniquement sur une île sans faire jaser. Elle attrapa le dvd et se retourna à nouveau vers Alex, décidant d’y aller cash. « Et ça vous prend souvent, Alex, de venir draguer au rayon porno d’un magasin ? Qui vous dit que je ne viens pas chercher ça pour une soirée coquine avec mon petit ami ? »
Alexandre Murphy
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Sujet: Re: The fate of the failed and the conned [r.] Sam 2 Oct - 2:35
Alexandre ne put s'empécher de sourire alors qu'elle penchait doucement sa tête vers lui, frolant son visage de ses cheveux ébénes. Le faussaire adorait la période de séduction, même si c'était, en grande partie, des bons gros mensonges avec pour seul but d'entrainer l'autre dans son lit, ou bien de se retrouver dans sien selon les cas. C'était ainsi qu'Alex vivait la majeure partie de sa vie, charmant son chemin au travers de jobs, de rencontres...La vie de couple n'était pas pour lui, et n'allez surtout pas dire que sa relation avec Eros était une relation de couple, il se trouvait juste qu'Eros était un des meilleurs amants qu'il ai cnnu et que, comme par hasard, vraiment, ils se trouvaient dans la même ville, croyez bien que si la situation avait été différente, Alexandre ne serait jamais revenu avec la même personne plus d'une fois. Enfin c'était ce qu'il se disait.
Le mensonge était parfois plus facile à vivre et moins douloureux que la vérité. Il n'était cependant pas question d'Eros ce soir, et Alex allait s'évertuer à se concentrer sur la jolie brune devant lui, et pas à ce, beau aussi, brun. Et puis il n'avait encore jamais dragué quelqu'un dans la partie adulte d'un vidéo club.
"Dans ce cas, qu'est ce que vous recherchez ?"
Il avait déjà une petite idée, en même temps, on ne vient pas par hasard dans cette section là. Alex se disait qu'elle cherchait probablement un peu d'amusement en dehors d'une vie un peu trop routinière...Alexandre ne cacha pas son petit sourire prétentieux quand elle se retourna, si elle ne l'avait pas encore rembarré ça voulait dire qu'il y avait une bonne probabilité à ce qu'il arrive à ses fins ce soir. Histoire de se montrer un peu gentleman, il se présenta, lui donnant simplement son nom, attendant qu'elle en fasse de même. Inconsciemment l'image d'Eros apparut dans son esprit mais Alex se reconcentra rapidement sur Eris.
"Moi de même." murmura t'il de nouveau. Certes il n'avait pas encore sortit son plus haut niveau, mais il y montait doucement. Et puis pour le coup il était vraiment enchanté de faire sa rencontre. De face il eut le plaisir d'admirer ses doux traits et de se perdre quelque secondes dans son regard bleu. Aucun mot ne fut échangé entre eux et pourtant Alex dut se raviser quelques temps sur les premières observations qu'il avait faites sur Eris. Il comprit qu'elle n'était pas la jeune femme naïve qu'elle paraissait être au tout début et que surtout aucune routine ne rhytmait sa vie, au contraire, elle semblait être plus du genre à bousculer les choses, d'où sa présence ici. Interessant. Il fut stoppé dans ses pensées par la voix d'Eris et, réalisant qu'il l'empéchait d'avancer il acquiesça et se colla contre l'étagére derrière lui. Il en profita pour oberver sa démarche, comment les vêtements jouaient su son corps. Il s'appuya sur l'étagère, sans cesser son observation. Il constata néanmoins qu'elle s'était dirigée vers la section gays et lesbiennes. Certes il avait rencontré des femmes qui adorait voir des hommes ensemble et dans sa folle jeunesse s'était grandement amusé avec cela. Il s'était également cassé les dents (au sens figuré) sur des lesbiennes pensant que personne, même elles, ne pourraient lui résister...
Quand elle se retourna il regarda la jacquette qu'elle tenait entre ses mains avant de revenir vers son visage, souriant de plus belle à sa question.
"Uniquement quand je trouve quelque chose qui me plait..." dit il tout en s'avançant vers elle, envahissant délibéremment son espace personnel.
"Si vous étiez ici pour votre petit ami, nous ne serions plus entrain de nous parler et vous auriez déjà fait votre choix."
Il prit le dvd de sa main et observa la jacquette avant de plonger de nouvau son regard dans le sien qui était comme hypnotisant.
"Ce qui me raméne à ma précédente question : que recherchez vous Eris dans cette section particulière ?"
Il lui rendit le dvd, effleurant au passage pour quelques secondes sa main, sachant à quel point un simple contact pouvait faire son petit effet sur la gente féminine (et masculine aussi.)
Eris Katsaros
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Sujet: Re: The fate of the failed and the conned [r.] Sam 2 Oct - 6:13
Même s’il pensait l’inverse, Murphy était un très beau spécimen d’étude. Pour quiconque désirait apprendre la meilleure manière d’aborder une autre personne, du sexe opposé ou du même sexe, il n’existait nul meilleur modèle que Murphy. Eros était bien évidemment un maître en la matière mais était plus délicat. Il touchait plus profondément et plus durablement. Avec Murphy, tout ce qu’il y avait, c’était une attraction animale et intense qui le lendemain matin vous laisserait comme vidé de vos forces et les jambes coupées mais qui se serait faite oubliée dès le soir venu. Le seul individu qu’elle avait connu du même acabit que Murphy n’était autre que l’illustre Casanova. Nul n’était parvenu à sa hauteur jusqu’au jeune homme ci présent. Eris avait parfaitement conscience que sur une toute autre personne qu’elle-même, Murphy serait déjà parvenu à ses fins depuis bien longtemps. Le truc de l’oreille sans doute. Avec un de ses agents également, à cet instant précis, il serait parvenu à lui faire déposer ses lèvres contre les siennes. Seulement, il n’avait pas affaire à n’importe qui. Comme Eris avait parfaitement conscience qu’elle n’avait pas un vulgaire dragueur de bas étage devant elle. S’il n’y avait pas eu tout cette historique entre eux, historique que Murphy ignorait, il aurait été parfait pour diriger la filiale sur le continent américain parvenu à l’heure de sa mort. Et s’il n’avait pas cet amant en commun qui vous émouvait plus qu’on ne voulait bien l’admettre, Eris serait peut être entré dans son de manière plus prononcée. Seulement voilà. Elle était incapable de passer outre le fait que ces mêmes lèvres qu’elle observait et qui semblaient l’inviter à les goûter étaient celles qui se posaient sur celles d’Eros. Que ces mains douces et sûres d’elles parcouraient le corps d’Eros. Que cette voix murmurait des mots fiévreux dans le creux de l’oreille d’Eros. Que cette langue s’engouffrait dans la bouche d’Eros. Et que la chaleur de ce corps ne connaissait que trop bien le parfum que dégageait celui d’Eros. Non, elle était incapable d’empêcher le sentiment nauséeux qu’il provoquait en elle. Mais elle était une actrice remarquable.
« Autre chose. » Elle recherchait quelque chose pour s’empêcher de faire n’importe quoi demain soir, une bouée à laquelle se raccrocher et éviter de sombrer encore plus profondément que la dernière fois. Voilà ce qu’elle recherchait. Mais ce n’était pas des choses qu’on avouait à un inconnu. Du moins un inconnu sur le papier. Elle ne put s’empêcher de sourire davantage en l’entendant se déclarer enchanté de la rencontrer. Attends encore quelques jours et on reparlera mon grand, pensa-t-elle. il ne fallait pas sortir d’Harvard pour deviner qu’il tentait de l’analyser. Bon courage avec ça également. En quatre mille ans, Eros n’y était jamais parvenu. Elle le laissa cependant faire, jouant clairement le jeu de l’ambiguïté qui allait rythmer sa soirée ce soir, elle le savait dès à présent. Elle ne prit pas la peine, pour sa part, de baisser son regard sur le physique et toutes les petites vérités que le corps était incapable de dissimuler, surtout le corps d’un homme. Et elle se réjouissait d’avance au drame qui allait advenir plus vite qu’elle ne l’espérait. Elle allait obtenir sa petite vengeance, encore qu’elle n’avait pas besoin de vengeance sur le papier non plus. Eros ne l’avait jamais trahi, ne l’avait jamais humilié, ne lui avait jamais menti, au contraire d’elle. Il demeurait qu’elle était assoiffée de vengeance. C’était sa nature après tout.
Les étincelles dans ses yeux étaient sans équivoques. Elle était clairement amusée de la situation et en jouait à bon escient. Ou pas, selon ses détracteurs. Elle aurait pu faire déjà pire à l’heure qu’il était. Mais Rome ne s’était pas détruite en un jour. « Quand ai-je que j’étais ici pour mon petit ami ? » Elle insista clairement sur le pour en penchant sa tête de côté essayant d’attirer l’attention et le regard de son interlocuteur. Une fois que ce fut chose faite, elle se passa la langue sur les lèvres avant de poursuivre nonchalamment. « Je fais rarement les choses pour les autres. Mon plaisir passe avant tout. » Elle accueillit le regard acier de Murphy et ne s’en détacha pas. Il était difficile de s’en détacher mais pas pour les mêmes raisons que l’était celui d’Eros. Elle avait déjà lu ce qu’elle y lisait dans celui de son illustre et ancien amant mais si on avait le malheur de s’en détacher, il y avait de forts risques que les yeux soient attirés par les lèvres pleines du mortel. Et elles étaient un piège bien plus grand. Elle récupéra son dvd, ne se départissant pas de son calme olympien en sentant le contact de la peau chaude de Murphy contre la sienne. En avant pour le spectacle de marionnette.
« Je pensais avoir été claire pourtant. » Elle s’approcha lentement de Murphy. Il voulait jouer au jeu de la proximité et des réactions chimiques créées de toute part par ce bon vieil Eros. Elle releva son regard et le planta dans celui de son interlocuteur, attendant que l’idée chemine en lui avant de poursuivre : « Mon plaisir. » Eros avait-il conscience que sa propre création allait se retourner contre elle. Que la perversion de la créature qu’Ivan avait créée allait être à l’origine de sa perte. Que sa plus grande ennemie allait enfin finir par obtenir ce qu’elle désirait depuis l’origine par le biais de ce qu’il avait lui-même créé. « Vous y trouvez à redire, peut être ? » Nouveau silence invitant au mortel de laisser parler son opinion. Eris ne bougea pas d’un iota lorsque le rideau se souleva pour laisser passer un nouveau client. Ce dernier se figea sur place et fit demi-tour avant de demander son reste. Il était persuadé d’être tombé au mauvais moment. Il existe des hôtels pour ça, le sentit-elle penser. Cette intrusion l’amusa quelque peu mais ne la fit pas bouger de ses positions. « Je me dévoile mais je constate que vous ne jouez pas le jeu, Alex. Diminutif d’Alexander, je présume ? » Elle détourna le regard pour le poser sur le t-shirt du jeune homme et y retirer un court cheveu qu’elle laissa retomber en douceur. « Vous, que désirez vous dans ce rayon pour adulte ? »
Alexandre Murphy
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Sujet: Re: The fate of the failed and the conned [r.] Sam 2 Oct - 10:22
Autre chose ? Cette réponse le surprit, il ne s'attendait pas vraiment à ça, plus à quelque chose de moins sérieux, pas vulgaire, mais pas aussi sérieux, enfin c'était ce qui lui semblait. Cependant cet état ne dura que quelques secondes et le petit jeu de séduction reprit entre eux. Autant Alexandre aimait les timides, s'amusant à les faire rougir et à les faire bégayer, autant être face à face avec quelqu'un comme lui l'amusait tout autant, si ce n'était plus. Si seulement Alexandre savait à qui il avait à faire, s'il savait que ce soir, c'était lui la proie il ne se serait peut être pas lancé dans ce jeu là. Il était de toute manière tro tard pour se retirer, Eris avait attiré son attention et tant qu'il n'avait pas eu ce qu'il désirait, il n'allait pas laisser tomber sa petite affaire.
Si Alexandre pensait lire en elle comme dans un livre ouvert, c'était loupé. Il sentait, pas une retenue, mais plus un jeu derrière ses traits tendres, comme si elle le laissait entrapercevoir quelque chose avant de le cacher de nouveau.
La petite technique d'Eris marcha à 100 %, Alexandre la suivant du regard, une nouvelle fois sa question le surprit, il n'était pas fou, il l'avait bien entenu parler d'un petit ami...après tout, c'était peut être un essai pour se débarasser de lui, comme si ça l'avait déjà arrété. Le faussaire n'eut pas le temps de lui répondre qu'Eris reprenait la parole, assumant ses désirs de femme, plaisant encore plus durant ce processus à Alexandre.
"Interessant."
Ses lèvres s'étirèrent en un sourire alors qu'il lui rendait son dvd. Leurs doigts se frolèrent un instant, volontairement, et Alex sentit une vague électrique le parcourir. Il n'en laissa cependant rien passer, le temps de la drague n'était pas encore terminé et Alexandre n'allait pas dévoiler tout son jeu. La balle étant dans son camp, il lui demanda ce qu'elle désirait vraiment dans ce lieu, même si Alex avait déjà sa petite idée.
"Je ne voudrais pas m'être fait une mauvaise idée et me prendre votre si jolie main sur la joue." répondit il alors qu'elle s'approchait de lui. Leurs se touchaient, et Alex put sentir la chaleur qui émanait d'Eris, oh oui, la fin de journée allait être prometteuse.
"Au contraire, ça confirme mes suspicions et le fait que non, je ne risque pas une gifle." ajouta t'il avec un sourire. Il tourna la tête en entendant le bruissement du rideau mais l'homme qui entra, voyant les deux jeunes gens battit en retraite. Alexandre se retourna vers Eris avec un petit sourire, pas le moins géné d'avoir été ainsi surprit, il y avait eu pire.
"Et puis une femme qui assume ses désirs...il n'y a rien de plus sexy." ajouta t'il de sa voix suave. La question suivante ne le surprit pas, après tout draguer c'était également échanger et si Alexandre était passé maitre dans l'art de ne rien dévoiler, il fallait bien qu'il donne quelque chose à Eris...Il acquiesça donc à sa question.
"En effet...mais je préfère Alex."
Il suivit sa main du regard, et à nouveau sentit cette même décharge d'électricité quand elle retira le cheveu. Il resta de nouveau impassible mais son désir pour la belle brunette grimpa de nouveau.
"Merci Eris."
La question était posée, que désirait il en ce lieu ? Il n'hésita pas à lui répondre.
"J'avais prévu de passer une soirée...coquine..." dit il, sans gène. Autant appeler un chat un chat et depuis le temps, Alex n'était pas vraiment honteux de ces choses là.
"Et j'espère pouvoir la partager avec vous." continua t'il en se penchant vers elle, approchant son visage du sien mais ne l'embrassant pas. Bah oui, sa régle ne s'appliquait pas qu'à Eros...
"Et je pense pouvoir t'aider dans ta recherche." ajouta t'il. Certes Alexandre préférait draguer et sortir avec des hommes, il n'avait cependant rien contre la gente féminine dont il appréciait les courbes à l'occasion et de ce qu'il voyait, Eris en avait de très jolies.
Eris Katsaros
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Sujet: Re: The fate of the failed and the conned [r.] Dim 3 Oct - 3:23
La période de séduction était toujours la partie la plus intéressante dans la relation à deux personnes, le moment où se jaugeaient l’un l’autre et où on se mesurait pour savoir qui l’emporterait par la suite. Enfin, c’était le cas lorsqu’ils étaient mortels ou des agents de l’amour. Lorsqu’on était une déesse de la Destruction comme Eris, c’était juste un moment drôle, mais loin d’être le plus intéressant ou le plus important. Ce qui comptait dans son cas, c’était ce qu’il allait se passer par la suite, lorsque les relations étaient claires, lorsque les bases avaient été posées et que la belle histoire avait enfin démarré sans trop de difficulté. Il existait tant de manière de détruire un couple alors qu’il en existait si peu pour le former. Il y avait toujours une forme de défi de plus en plus fou dans chacune des actions de la Destruction. Ils se réinventaient sans cesse et l’agence opposée pouvait bien faire preuve de toute l’imagination que leurs cerveaux pouvaient réunir, Discordia avait toujours deux ou trois filons en plus dans les poches. La période de séduction n’était donc pas ce que préférait Eris. Même pour elle-même. Elle ne séduisait jamais. Elle laissait les autres le faire et se contentait de jouer, de produire une performance d’actrice comme Broadway et Hollywood étaient incapables de donner même s’ils s’unissaient.
Pour l’heure, elle laissait donc faire Murphy, laissant ses doigts courir sur les fils de cette marionnette qu’Eros tentait de réparer à sa manière. Elle ne le laisserait pas faire. Et ce n’était pas pour protéger l’œuvre de ses ouailles. Elle ne se départissait pas de son sourire amusé et ses yeux pétillaient de malice. La situation l’amusait comme jamais elle n’avait pu rire d’une situation. Il fallait avouer qu’elle ne s’était jamais retrouvée dans une telle situation. Eros avait peu de véritable histoire d’amour à son compteur. Elle ne lui en connaissait que deux. Trois si elle comptait ce qu’ils avaient vécu mais elle refusait d’admettre que cela en était une. La première avait depuis longtemps disparu dans les limbes de la mémoire. Elle n’en était pas peu fière et aimait remuer le couteau dans la plaie lorsqu’elle faisait des petits séjours sur l’Olympe. Quant à la deuxième, l’actuelle, elle se retrouvait face à son rival en cet instant précis. Elle n’avait pas prévu de remuer le couteau. Il fallait tout d’abord le placer. Et pour l’heure, elle en avait deux à installer.
Ce que produisait Murphy en termes de drague était efficace, il fallait bien l’avouer. Elle se demandait si un agent de l’amour chuchotait dans le creux de l’oreille en cet instant précis. Nul ne se tenait à ses côtés en tout cas, sinon elle l’aurait vu. Et elle ne percevait pas de voix autres que les leurs. Non, tout sortait de Murphy et uniquement de lui. Il avait bien été dressé le petit. Seulement, ses techniques étaient éculées avec elle. Pas facile de jouer la carte de l’originalité à une demoiselle qui avait déjà tout vu, tout vécu et tout fait subir. Elle n’était pas une lycéenne encore ignorante des choses de l’amour et impressionnée par le premier homme venu. Elle n’était pas la cinquantenaire en chaleur qui n’était plus heureuse dans son mariage et qui cherchait l’ivresse du danger dans les bras de son amant. Elle n’était pas davantage la trentenaire en mal d’amour qui attendait son prince charmant avec désespoir. Elle s’humecta les lèvres, se mordant l’inférieure pour éviter de pouffer de rire tandis qu’il approchait ses lèvres des siennes. Elle ne bougea pas d’un cil et se contenta de l’observer, indifférente. « La soirée est encore loin. » murmura-t-elle en réponse.
Il n’était encore que le milieu de l’après-midi. La plupart des gens travaillaient encore. Ses agents devaient être en train de courir un peu partout et briser les couples aux quatre coins de la ville. Elle avait prévu de faire un petit tour au lycée et saluer Maartje. Mais elle allait peut être changer ses plans au vu de la situation qui se métamorphosait sous ses yeux. Elle tiqua à peine lorsqu’il s’engouffra sur le terrain du tutoiement. Si elle en était agacée, elle ne le montrait pas. Pour qui se prenait-il de la traiter de manière aussi familière ? Une colère sourde envahit son corps mais semblable à elle-même, elle la contint et le seul signe visible fut un frisson fugace qui pouvait passer aisément pour un frisson de plaisir. Ce n’était pas le cas cependant. Loin de là. « Tu penses vraiment être suffisamment pourvu pour combler mes désirs ? » Non mais dis donc, il n’y avait pas de raison après tout. Dans cette surenchère à laquelle ils se prêtaient, elle avait bien l’intention de remporter la main. Elle s’approcha davantage de lui. Ils ne pouvaient échapper à l’un l’autre désormais. Et quiconque pénétrait à l’intérieur du rayon pour adulte penserait immédiatement à une prestation live. Elle approcha ses lèvres de l’oreille de Murphy. « Tu penses vraiment pouvoir me tenir tête lors d’une partie de scrabble ? » murmura-t-elle sensuellement tandis que de sa main libre, elle frôlait l’entrejambe du jeune homme sans la moindre équivoque. Elle reposa sa main sur l’anse de son sac et posa son regard interrogateur dans l’acier du regard de Murphy, un léger sourire sur ses lèvres.
Alexandre Murphy
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Sujet: Re: The fate of the failed and the conned [r.] Mar 5 Oct - 8:30
Alexandre sourit à sa réponse, ses lèvres à quelques centimètres de celles d'Eris. Il aurait été tellement facile de l'embrasser maintenant, mai le faussaire savait que ce n'était pas encore le moment des échanges baveux. Il se redressa un peu, donnant de l'espace à Eris même si, et Alex le savait, elle l'aurait repoussé sans soucis si vraiment il allait trop loin.
"Je sais, le soleil est encore haut dans le ciel...mais ça n'empêche pas qu'on peut quand même s'amuser."
Et Alexandre était loin d'être le dernier pour s'amuser, excepté pendant des périodes de travail, on avait pas une réputation comme la sienne en passant son temps dans les boites de nuit à vider les magnums de champagne, une fille à chaque bras, encore que ça aussi c'était très agréable, quand le moment était opportun. Il était d'ailleurs grand temps de lancer la deuxiéme phase de l'opération séduction. Il savait quelle direction suivre, quel mots choisir pour faire tomber Eris dans ses filets et lorsqu'il la sentit frissonner eut un sourire intérieur, il était sur le bon chemin pour finir la soirée en sa compagnie...Alexandre sourit à sa question et passa sa langue sur ses lèvres, tout en se la jouant innocent.
"Il n'y a qu'une seule manière de le vérifier non ?"
Eris se lançait, tout comme lui, dans l'offensive et la surenchère et Alexandre avait hate de voir jusqu'où elle était prête à aller dans ce petit jeu. Et autant vous dire que le faussaire ne fut pas déçu, loin de là. La brunette s'approcha de lui, leurs corps se touchant désormais et leurs respirations respectives perdues l'une dans l'autre. Son parfum envahit tout son espace auditif et à nouveau, Alexandre ne put que l'apprécier, ça le changeait de l'odeur masculine du parfum d'Eros.
"Du scrabble ?" répondit il, l'étonnement non déguisé dans sa voix. Il n'avait plus joué à ce jeu depuis...quoi 20 ans ? Encore que dans les bonnes conditions ça pouvait se révèler interessant. Il s'apprétait à lui répondre plus concrètement quand il sentit la main de la jeune femme effleurer sa masculinité avant que sa main ne se repose tout naturellement sur son sac. Alexandre ne put s'empécher de retenir sa respiration quelques secondes avant de se reprendre. Il ne fallait pas montrer à Eris qu'elle avait, pour le moment, le dessus sur la situation.
"Il se trouve, que j'étais particulièrement doué en orthographe à l'école..."
Son regard noisette ne quitta pas le bleu d'Eris, bien au contraire, maintenant maitre de lui, c'était à son tour de se lancer dans cette nouvelle phase. Il fit un pas en avant, se penchant vers elle et, se préparait à l'embrasser avant de dévier dans sa trajectoire et de murmurer à ses lèvres.
"Disons que je gagne la partie...qu'est ce que j'ai en récompense ?"
Alexandre avait déjà une petite, enfin une grosse, idée de ce qu'il voulait faire, et quoi de mieux qu'un jeu de mots pour parvenir à ses fins ? Cependant, il voulait tout d'abord l'assurance qu'Eris voulait bien rentrer dans son jeu, il ne voulait pas finir frustré sur la fin...
"Alors ? Qu'as tu décidé ?" demanda t'il en tournant son visage sur le côté, attrapant son regard, ses lèvres frolant "accidentellement" la joue d'Eris.
Eris Katsaros
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Sujet: Re: The fate of the failed and the conned [r.] Sam 9 Oct - 1:07
Il était tellement gonflé de sa suffisance. Eros le décevait sur ce point. Comment avait-il pu tomber dans des filets aux mailles aussi grosses ? Sincèrement parlant, elle le pensait plus subtil et distingué que ça. N’avait-il pas séduit son épouse aux moyens de rêve, pour parler d’originalité de séduction ? N’avait-il pas déployé des trésors d’imagination pour la séduire il fut un temps, considéré comme lointain pour les mortels mais qui constituait un ou deux soupirs pour les immortels qu’ils étaient. Eros était un adversaire à sa taille et même s’il était épris de la notion d’amour, cela voulait-il dire pour autant qu’il puisse être attiré par d’aussi grosses ficelles que celles déployées par Murphy. Eris, continuant de jouer le jeu et de le laisser croire comme le marionnettise, poussa un soupir avant de lui adresser un nouveau sourire volontairement coquin. Il était tout de même sacrément horripilant. Même elle était plus subtile. Même ses agents, dans le chaos le plus total, avait plus de classe. Ivan avait peut être créé une merveille mais elle était encore trop brute pour être tout à fait au goût sophistique de Discordia. Finalement, elle passa au dessus du dégoût que le jeune homme lui inspirait et décida de prendre partie de le s’amuser et de lui faire payer d’être entré dans la vie de son concurrent et d’être donc sorti des bienveillances de l’agence. Il n’avait pas idée dans quoi il s’engouffrait.
Un sourire de loup se dessina sur les lèvres de la déesse tandis qu’elle se mordillait les lèvres dans une démarche clairement séductrice. Les mortels ne savaient vraiment pas lire entre les lignes. « Neophyte, mot compte triple … » s’amusa-t-elle de la réaction de Murphy. Dans ce jeu de la surenchère et de la pyramide de la séduction, elle aurait toujours le haut du tableau et trois longueurs d’avance sur lui. Les hommes étaient si prévisibles. Il suffisait d’un rien pour les émoustiller. Même les plus gays d’entre eux. Il existait des réactions physiques et physiologiques contre lesquels ils ne pouvaient lutter, là où les femmes étaient passer maître dans l’art de la dissimulation et du mystère. Séduire un homme était tellement plus aisé que de séduire une femme. Il était plus facile d’attirer un homme entre ses draps que d’obtenir une confidence même superficiel d’une femme. Là encore, Eris était gagnante.
Une fois de plus, même si ce n’était pas l’envie qui lui en manquait, la jeune femme ne bougea pas d’un cil. Sa réaction première aurait été de reculer mais elle ne se laissa pas démonter, haussant même le sourcil le mettant au défi de s’approcher encore. Encore et toujours maître dans la dissimulation. Elle fit une petite moue face à son interrogation et dériva à son tour son visage du côté opposé tandis qu’elle collait davantage son corps au sien. Il ne pouvait plus rien lui cacher désormais et la chaleur qui irradiait de l’amant de son concurrent était incandescente. Sans un mot, Eris attrapa le premier dvd qui lui vint sous la main et tourna à nouveau la tête afin de murmurer dans le creux de l’oreille : « Une démonstration de ce que je sais faire de mieux. » avant de lui mordiller légèrement le lobe de l’oreille, se restreignant de ne pas le mordre tout court et de ne pas lui arracher ce même bout dans un torrent de sang. Elle plaqua le dvd contre le torse du jeune homme avant de sortir d’une démarche chaloupée et de se rendre aux caisses.
Alexandre Murphy
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Sujet: Re: The fate of the failed and the conned [r.] Jeu 14 Oct - 20:59
Pour Alexandre, il était rare que ses proies soient si entreprenantes pendant la période de séduction. Certes, une petite partie d'entre elles tentaient de se montrer supérieure, de croire qu'elles avaient le contrôle mais Alex savait que c'était en fait lui qui le détenait en réalité, que s'il décidait que finalement non, il ne voulait pas d'elle ce soir alors c'était fini. Mais Eris était différente, il sentait en elle ce pouvoir, cette supériorité qui n'était pas feinte. Elle était loin d'être soumise comme toutes les autres femmes qu'il avait pu connaitre dans sa vie. Avec les hommes c'était différent, il y avait un rapport de force évident mais Alex n'avait pas à lutter très longtemps pour avoir le dessus...ou bien le dessous selon l'humeur. Comme c'était le cas avec Eros par exemple, c'était une lutte constante avec lui et Alexandre ne gagnait pas à tous les coups, comme Eros. Les deux hommes s'équilibraient et c'était peut être pour ça qu'ils revenaient finalement l'un vers l'autre, trouvant là quelque chose qu'ils ne trouvaient pas avec d'autre...ça et peut être le sentiment qu'il se refusait à nommer qui envahissait son corps et son esprit quand ils se trouvaient dans la même pièce...sans compter sur leurs prouesses physiques...
Jamais encore une femme n'avait cependant proposé à Alexandre une partie de scrabble à la place d'une partie de jambes et c'était diablement excitant, malgré ce qu'on pouvait imaginer en pensant au scrabble. D'habitude, et loin de voulir vanter les capacités de notre cher Alex, mais les femmes, et les hommes, ne désiraient qu'une chose de lui, enfin deux selon les cas : le mettre dans son lit ou lui en coller une (quoique parfois ça pouvait être les deux à la fois). C'était donc comme...raffraichissant de se voir offrir ce défi, sachant pertinemment que s'il perdait Eris le renverrait la queue entre les jambes, au propre comme au figuré. Il passa sa langue sur ses lères pleines avant de sourire.
"Joli mot...mais j'en ai plein mon rayon aussi."
Alexandre savait que son apparence laissait penser qu'il était, non pas débile, mais qu'il n'avait pas terminé ses études, ce qui en soit n'était pas faux. Alex aimait jouer ce rôle, les gens le sous estimait et c'était une grave erreur pour eux, mais une aubaine pour lui et ses arnaques. Il avait beau ne pas avoir son bac, ou son équivalence, mais il n'était pas dépourvu de culture générale pour autant, ni de connaissances sur le monde, il décidait juste de le dissimuler, de laisser croire que. Après tout c'était ça son métier, jouer un rôle et dans la séduction ce n'était pas si différent que dans la vie.
Le faussaire avait beau pencher plus du côté des hommes que des femmes, il savait cependant apprécier leurs courbes et eut le loisir de le faire lorsque Eris combla le fin espace qui les séparait, se collant complêtement contre lui, permettant à ce dernier de sentir au travers du tissu les formes de son corps à chacune de leurs respirations. Du coin de l'oeil il la vit attraper un dvd avant qu'il ne sente sa respiration sur son oreille et sa voix grave remplir son environnement sonore. Un nouveau frisson électrique le parcouru quand elle mordilla son oreille et il ferma les yeux, prenant le temps de s'immerger dans cette sensation agréable avant de revenir dans le monde réel. En quelques secondes Eris recula et se retourna, se dirigeant vers la sortie. Alexandre tourna le dvd face à lui, observant la jaquette, ses lèvres s'étirant alors en un large sourire. Il reposa le dvd à sa place et sortit à son tour, suivant la jolie brune vers les caisses, la rattrapant alors qu'elle faisait la queue.
"Ca semble très interessant...je ne demande qu'à voir Eris." dit il en venant se mettre à ses côtés, son épaule frolant la sienne. Il lui jeta un coup d'oeil, appréciant une nouvelle fois ses traits avant de détourner le regard.
"Je t'aurais bien proposer mon appartement mais je ne possède malheureusement pas de scrabble."
Pour une fois, c'était vrai, mais Alex se tenait toujours à sa règle de ne pas ramener de gens chez lui, exception faite pour un certain brun qui avait la seconde clé de son appartement.
Eris Katsaros
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Sujet: Re: The fate of the failed and the conned [r.] Dim 17 Oct - 3:26